PUBLICATION DE LTNSTITUT FRANgAIS PTNPOLOGIE N* 25. II somas'ambhupaddhati DEUXI6ME PARTIE Rituels Occasionnels dans la tradition Sivalte de I'lnde du Sud selon Somaiambhu I : Pavitrirohana, DamanapujS et Pr&yaicitta Texte, Traduction et Notes par HELfeNE BRUNNER-LACHAUX INSTITUT FRAN ^lemefe des yajMpa.Ua un pattage-t-elle avec la cirfmonte s8i une ressemblance tndenta e caractire puriBcatoire cerf.n ' * * J Voa depose sur Vintage divtne comme entre | e cordon none en colter . l» '^^ne: mime fa S on de tordre “ pavitra ” et le cordon sacrfeq ^ diviaW qu i sera suppos6eyres.de? les brins, de dfeposer dans chacun mi-mStne. Mats, tand.s que le et de nouer le cordon pour le refe ™ 1{j dieu ne garde que quelques brahmane porte son «°f do “ “ ^ , a c6r Jonie au cours de laquelle on ks jours les pavitra qu on lui a °^ rt ’ c6rfem0 nie de renouvclletnent. De lui presente n’est done en aucune fagon une ^ rey - te lc dieu d’un cordon plus il arrive souvent, k d’autres occasio , Q alors son n0 m ^ analogue k celui des brahmanes, — ici? Enfin, la habituel de yajtiopanta : P ourq “°’ est ind irectement affirm^ par un distinction entre pavitra et yaj P iva. Le fidfele le sait bien, qui, aprfcs avoir suppli6 le Dieu : “Faisplein! Faispleinli” (rf/. 97), ajoute ( il . 107): “Tu es le Purificateur Au stade oil nous saisissons le rite dans les Agama apparem- ment tardifs comme le K&mika, ou dans les manuels, les anneaux de coton ne sauraient revendiquer pour eux-memes le moindre pouvojr de ce genre. Leur INTRODUCTION Xl horn doit done s’entendre dans un sens indirect et affaibli : ce sont les temoins d’une oeuvre purificatoire. Mais on peut sans doute concevoir un stadc, peut- etre encore d6celable dans les Agama les plus anciens, oh I’aspect magique du rituel dominait, et oh les pavitra, charges de mantra comme ils le sont, possedaient un pouvoir quasi automatique de purification. Mais, purification de quoi ? Le problkme du sens de la c6remonie rebondit avec cette remarque, et nous ne pouvons y apporter davantage de lumikre dans l’etat present des recherches. Notons au passage que les analyses traditionnelles du terme de pavitra que Ton trouve dans les Agama ne nous aident pas k mieux comprendre. Celle de VUttara-Kamika 1 rapproche dangereusement le pavitrarohana d’un prayaicitta puisqu’ elle voit dans le pavitra “ ce qui protege ( trayate ) contre la chute ( patanat )” ; et elle ne nous fait pas penetrer son symbole. II en est de meme des autres. II nous reste k donner un aperju du texte de Somasambhu. Nous ne nous attarderons pas sur les considerations relatives a la date de la ceremonie et a la fabrication des pavitra , qui constituent la premiere partie du chapitre (subdivision A). Mais nous dirons quelques mots sur le deroule- inent de cette ceremonie. Pour le rite priv6, qui int6resse Pauteur, elle se fait en deux jours. Le premier est consacr6 aux rites pr61iminaires (decrits sous B) dont le plus marquant sert k les d6signer tous : e’est 1* adhivasana des pavitra , ou sdjour de ceux-ci auprks du Dieu pendant la nuit. Ainsi purifies, ils seront dignes d’etre depos6s sur l’image divine le lendemain. Mais d6ja en ce premier jour, l’initi6 offre a ^iva et aux autres dieux une premikre s6rie de pavitra dont I’unique fonction semble etre d’annoncer l’offrande des autres. Ils sont plus simples que les pavitra definitifs, et comme ils sont parfumes, on les designe du nom de gandhapavitra . Le deuxikme jour (dont le programme est donnS sous C), on retire ces gandhapavitra pour offrir les autres qui, soit parce qu’ils out ete purifies par \'adhivasana> soit parce qu’ils ne sont pas enduits de parfums, sont dits “ purs ” (Juddha). C’est en donnant ces derniers a 3iva que ToHiciant lui demande “ de parfaire tout ce qui fut imparfait” (i/. 97). Le premier jour comme le second, les adorations (puja), les sacrifices dans le Feu ( homa ), les mdditations ( dhyana ) et les recitations de formules qui accompagnent le don des pavitra ont une forme sp6cifique, et ne se substituent pas, mais s’ajoutent, aux rites quotidiens de meme nom. Le jour suivant (subdivision D), on ote definitivement les pavitra du lihga et des autres images, et on clot la ceremonie 1 “ patanat trayate y as mat tasmad etat pavitrakani ” ( Uttara-K&mika , 18, il. 5a). INTRODUCTION xii en donnant congi aux invites divins qui cn ont les femoins. Le mandapa perd dis lors son caractire sacre et peut etre ditruit. De la damanapuja On retrouve exactement cette meme structure dans la ceremonie decrite ensuite sous le litre de Damanapuja, et que nous priferons appeler, k cause de la symetrie qu’elle prisente avec la pricidente, “ Offrande annuelle des damana”. Ce rite est littiralement calqu6 sur le premier, avec substitution des plantes damana aux pavitra, et introduction de quelques remarques et pnferes spiciales. Aussi n’y aurait-il pas lieu de nous y arreter, n’etait sa nature assez enigmatique. II a peut-etre comme ancetre agamique un culte du printemps ( vasantapuji ) au cours duquel un hommage est rendu k Siva avec differences plantes, dont le damana. Mais le rituel que dicrit Somasambhu, et qui est repris par ses successeurs, est tout different: bien qu’il se fasse k la meme epoque, sa struc- ture n’est plus la meme, et surtout le damana, qui est la seule fleur offerte, n’est plus present6 comme une simple plante, choisie pour son parfum delicieux, mais comme la forme v6g6tale d’un etre divin, Damana ou Damanaka, qu’une mal6diction a reduit k cette condition. En offrant des damana k Siva, on offre en reality le corps meme de Damana ; et comme Damana, selon 1’histoire 1 n’est autre que Bhairava, concrdtisation de la colfcre de Siva, on assiste k une sorte d’auto-sacrifice du Dieu. Mais nos textes n’Spiloguent pas sur la significa- tion symbolique de la c6r6monie. Ils se contentent de nous assurer que l’usage rituel de la plante damana est une faveur accord6e k Damana par Siva : telle serait l’origine du culte dont nous parlons. On ne manquera pas d’etre intrigue par ce my the. Le Bhairava que les Purina mettent en seine n’est jamais, k notre connaissance, appeli Damana, et jamais non plus transform^ en plante. On s’attend done a trouver la source’de la ligende dans les Agama. Mais ceux-ci semblent ne pas davantage connaitre le personnage. Son uom n’apparait pas dans les textes que nous avons pu consulter, excepte dans YUttara-Kamika et V Acintyaviivasaclakhya qui ont un patala identique au notre mot pour mot, et dans le Suprabheda qui place a gauche de Sastr un Damanaka, difforme et ventru, apparemment bien different 1 Cf. p. 196 e! App. II. INTRODUCTION xiii de celui auquel Somasambhu se refere 1 . L’obscuritS qui entoure notre Dieu- plante est done quasi totale. Devant ce fait, et Pabondance des temoignages concernant Putilisation de la plante damana dans des rituels decrits par Ies Agania et les Purana y on est en droit dc se deraander si le Dieu n’est pas ne de la plante plutot que la plante, du Dieu ; en d’autres termes, si le mythe sur lequel Somasambhu assied son rituel n’est pas une fiction tardive destinee a “ sivaTser” un ancien culte de printemps. Mais nous sommes lk devant un de ces problkmes historiques qu’il est vain, pour le moment, d’essayer de resoudre. Contentons-nous done de le poser. Autre problkme, dejk signal^ : pourquoi Somasambhu a-t-il choisi cette ceremonie, de pr6ference a d’autres certainement plus populaires, pour Pintroduire dans son manuel ? Notre auteur ne repond pas exactement a cette question ; mais il prend soin d’affirmer qu’il a le droit de decrire ce culte : “Bien que ceci (la 16gende, ou peut-etre le rituel) soit d6clar6 dans le Svacchanda-Bhairava-Tantra , e’est applicable de la meme fajon au Siddhanta ” (H. 5). Cette pr6caution oratoire, tout k fait exceptionnelle, trahit visible- ment chez lui la crainte de rencontrer une opposition de la part du milieu pour lequel il ecrivait. On peut done supposer que la damanapuja faisait partie int6grante du rituel des Svacchandin, mais n’dtait pas couramment pratiqu6e par les Saiva du Sud a l’6poque de Somasambhu. Il lui aurait donn6 une place de choix dans le but de la populariser. Peut-on aller plus loin, et sugg6rer que Somasambhu a lui-meme emprunte ce rituel a la tradition du Nord pour le greffer sur celle du Sud, oh il aurait 6t6 totalement inconnu ? Notre auteur est celkbre dans le Nord, ce qui permet de supposer qu’il y a s6joume, et Phypothkse que nous avan^ns n’est pas impossible. Mais elle a contre elle l’existence, dans YUttara-Kamika et V AcintyavUvasadakhya, de patala qui, comme nous venons de le dire, decrivent une damanapuja identique k la notre ; 1 Cf. Suprabheda , kriy&p&da, pat. 53, tf/. 7-8. Gopinath Rao cite ces vers dans son gros ouvrage (. Elements of Hindu Iconography , II, p. 489) ; mais il ne sait pas qui est Damanaka, et lit le passage en attribuant a gastr la description qui concerne 6videmment son compagnon. Marguerite Adiceam ( Contribution il I'etude d'AiyaNar-Sasta, Publ. de l’l. F. I., No 32, p. 40-41) retablit les choses, sans pouvoir davantage nous dire qui est Damanaka. Observons que le personnage du Suprabheda tient des pousses (pallava) en mains: serait-ce une allusion discrete a ses rapports avec la plante de meme nom? Si cela etait, on serait ramen6 au problkme, d6ja pos6 par Mme Adiceam (op. cit., p. 55), du rapport gasta-Bhairava. Peut-etre des recherches ulterieures apporteront-elles quelque clarte su t la question. introduction Xiv et il serait temcraire de notre part de declarer sans autre preuve que ces deux textes, ou tout au moins quelques-uns de leurs chapitres, sont posterieurs a Somasambhu. Nous laissons done, la encore, la question ouverte. Quoi qu’il en soit, la decision de Somasarobhu a eu des consequences durables puisque Aghorasiva, dont on sait 1 que ses livres font encore autorite, devait reprendre la damanapuja dans son manuel de rituel prive, et surtout dans son manuel dc rituel public, si bien que nombreux sont encore de nos jours les temples du Sud qui celdbrent ce festival printanier. Des prayaicitta Avec les prayaicitta, nous abordons un tout autre domaine, puisqu’il ne s’agit plus ici de “grands rituels”, mais de rites isoles consdcutifs a des fautes diverses; plus de edremonies sectaires, mais de pratiques gdndrales dans toute l’lnde et attestdes dans les Dharmatastra les plus anciens. Les sivaltes reconnaissent l’autoritd de ces textes dans la mesure oh ils ne sont pas en contradiction avec leur propre tradition. Et leur fajon d’envisager lc probldme de la faute et de sa reparation n’a rien d’original : si 1’on n’inter- vient pas, la faute contre le dharma produit indluctablement ses “ fruits dc malheur ” pour le delinquant; mais on peut dviter cette consequence en annulant la faute par un acte vertueux qui, accompli spontandment, aurait dtd capable de porter de “ bons fruits Cet acte vertueux est le prayaScitta. Les analyses de ce terme que donnent les Agama sont celles que les Dharmatastra ont popularisdes. La plus frequente est celle-ci : “priyas signifie destruction, ou dommage ; le citta est la reparation ( sandhana ) ; la reparation du doramage est appelee pray at citta ” 2 . Nous la citons pour montrer que, malgrd l’aspect devotionnel de leur religion, les sivaltes continuent a considerer le pray at citta comme un remede, une reparation, plutot que comme une penitence. L’hommc coupable d’ infraction aux regies tombe de quelques echelons dans la serie des etres : e’est le dommage ; il retrouve son statut, sa position initialc, apres un prayaicitta : e’est la reparation. Les fautes, et surtout cedes dont il sera question ici, sont assimilables a des accidents techniques ; et les reparations, 1 Voir Somatambhupaddhati, lere partie, p. XXL “ prayo vinata ityuktat cittam sattdhanam ucyatejvinatasya tu sandhanani prayatcittam iti smrtam”. ( Makuta , I.F.I., T. 77, p. 172, et T. 159, p. 107)- Mcme chose dans le Vira et lc Suk$ma ainsi que dans le Prayatcittavidhi (s7. lb-2a). Ces raemes lignes sont citees par Kane (History of Dharmasastra, vdl. IV, p. 59) qui les prend chez Remadri. INTRODUCTION XV qui doivent etre faites avec soin, sont d’ordre technique aussi. Elies peuvent comporter des difficult6s trfcs grandes, voire des souffrances, mais tout sentiment de tristesse, de culpabilite morale ou de remords en est absent. C’est pourquoi nous avons choisi, pour traduire le terme de prayaicitta , l’expression trks neutre de “ rites de reparation ” plutot que les expressions consacrSes (expiations, penitences) auxquelles l’usage theologique a confere un halo ethique trop marque. S’il nous arrive pourtant d’utiliser ces derniferes formules, ou d’autres semblables, pour alieger ou varier la traduction, nous prions le lecteur de bien vouloir les vider de toute idee de douleur ou de drame. Les chapitres que les Agama consacrent aux prayci&citta rappellent done beaucoup, par leur esprit et leur forme, les sections correspondantes des Dharma&astra. Mais ils ne les repfctent pas. S’adressant aux seuls sivaites, nos textes sont originaux sous trois rapports au moins : 1) la nature des deiits qu’ils examinent ; 2) les distinctions qu’ils etablissent entre les hommes dans la definition de ces deiits et revaluation de leurs “ poids ” ; 3) les m6thodes de reparation qu’ils enjoignent. Le premier point est celui qui frappe le plus. Les Agama , et les paddhati k leur suite, reduisent au minimum la place qu’ils accordent aux fautes communes ( mahapataka et upapataka) pour lesquelles, explicitement ou implicitement, ils renvoient aux traites classiques. Et its insistent fortement au contraire sur les fautes typiquement sivaites, e’est-a-dire sur les trans- gressions aux regies etablies par ces memes Agama et qui constituent le dharma propre de la secte. Les principaux deiits que nous trouvons mentionnes reinvent, soit de la technique rituelle — ce sont alors des omissions, des accidents divers et, plus generalement, des infractions aux instructions precises que les textes donnent pour chaque ceremonie — , soit de la morale ou du comportement sivaites — ce sont alors des infractions k la rfcgle ( samaya ) que le fidfcle accepte lors de son initiation. Les sources des volumineux chapitres consacres aux prayaicitta sont done les sections pratiques (kriyapada et caryapada) des Agama , dont chaque injonction ou chaque interdiction peut etre k l’origine d’une faute. II d6coule de cela que les distinctions que font nos textes entre les individus coupables de transgressions ne sont plus fond6es sur les classes et les airama , dont on sait que la place dans les Agama est tout k fait secondaire, mais sur les initiations (dik?d). Les classes n’interviennent que lorsque les Agama traitent de fautes banales (souillures par contact, etc.) et r6pktent simplement les Dharmaiastra ; il n’en est jamais question dans les parties spScifiquement sivaites, ni pour la definition des deiits, ni pour leur correction, Lk intervien- xvi INTRODUCTION nent les differences entre ctcarya, sadhaka, putraka et samayin \ auxquelles se superposent les distinctions essentielles entre bubhuk$u et mumuk?u, entre vratin et homme libre de tout voeu. Ces frontikres sont bien feelles, car chaque categorie d’inities a ses obligations propres, un svadharma (Somasambhu parle de svakiyacara) particulier. Si elles ne sont pas frequemment rappelees, c’est que les Agama sont 6crits d’abord pour les pretres des temples — les acarya — et que les paddhati qui s’en inspirent oublient souvent, elles aussi, les autres groupes. Mais des principes g6n£raux, 6nonc6s une fois pour toutes, permettent de calculer \c prayaicitta d’un initic quelconque a partir de celui qui est indique pour 1 ’acarya. Muni de ces principes, et d’une s6rie d’exemples-types, le guru avis6 doit pouvoir peser la faute qu’on lui soumet, meme si elle n’est pas prevue explicitement sur les listes que lui offrent ses traifes, et determiner la reparation qu’elle exige en fonction du statut du deiinquant. Les Agama lui proposent pour cela toute une gamme d’amendes, la plupart bien marquees du sceau sivalte. Les deiits qui affectent la vie du temple ne peuvent souvent etre r6par6s que par des ceremonies complexes, qui sont decrites dans les Agama mais sortent du cadre de notre etude, puisqu’elles conccrnent le rituel public. Pour les fautes individuelles, qui seules interessent les manuels de rituel prive, la reparation la plus commune est le japa, qui 1 II s’agit, rappelons-le, des quatre degres de la hierarchie iaiva. L’occa- sion nous est oflferte de corriger une indication erronee que nous avions donnee a ce propos dans 1 introduction k notre precedent ouvrage ( Somasambhu - paddhati, fere partie, p. XXIII). Nous y disions, sur la foi de renseignements provenant de gurukkal, que I’initie prenait le nom de sadhaka aprks la troisikme initiation ( nirvanadik$a ). Nous avons depuis reconnu notre erreur. Si le terme de sadhaka n’est plus compris de nos jours, il est clair, d’aprks le rituel de la dik$a, qu’il designe celui qui desire obtenir des pouvoirs speciaux et adorer pour cela une forme particulifere de la divinite. Pour etre apte k entreprendre cette conquete, il doit recevoir, aprks la troisikme initiation (qui prend dans ce cas une forme specifique), une onction ( abhi$eka ) differente de celle que l’on donne au futur acarya, mais de meme type. Il semble que le sadhaka puisse, comme Yacarya, officier dans les rituels publics, s’il appartient a la classe convenable. Quant au terme de putraka, nous l’avons vu employe, tantot pour designer 1 initie au second degr6 (visesadi k$ita), tantot pour designer l’initie au troisikme degr6 ( nirvanadiksita ). Toutes ces questions seront reprises en detail dans le troisikme volume, INTRODUCTION xvii consiste ev.demment ici en la rdpdtition de mantra sivaltes, en particulier du mantra punficateur par excellence, AGHORA. Les japa s’accompagnent souvent de jeunes, et, s’il y a souillure, de purifications diverses, parmi les- quelles 1 absorption de quelques gorgdes du liquide constitud par les cinq produits de la vaciie ( paHcagavya ) occupe une place de choix. Mais les grands jeunes sont rarement mentionnes, et on n’enjoint presque jamais de dons. Ces remarques gSndrales sont vraies pour tous les manuels sivaltes, et la paddhati de Somasambhu ne fait pas exception k cet dgard. Le choix qu’elle opfcre entre les innombrables fautes possibles et les diffdrents rites expiatoires susceptibles de les effacer lui est cependant particulier, et on pourrait songer k computer le chapitre de Somasambhu en allant puiser dans l’enorme reserve des prUyaicitta agamiques, et, d’autre part, k comparer systdmatiquement les reparations qu’il ordonne k celles que les autres textes enjoignent pour des fautes semblables. Mais un tel travail serait inutile et fastidieux. Nous nous contenterons done de suivre notre auteur dans sa des- cription des rites rdparatoires, en essayant d’dclairer les points obscurs de son traite k la lumidre des Agama, des commentates, et des manuels ultdrieurs. L’ordre dans lequel Somasambhu expose les fautes semble inspire de 1 Uttara-Kamika. II est k peu prds logique, et nous pourrions introduire quelques sous-titres dans la masse compacte du chapitre, n’etaient deux ou trois iloka, peut-etre ddplacds, qui interrompent la sdrie des ddlits. Voici ce que nous trouvons : 1) une introduction {SI 1-9); 2) l’examen de transgressions precises concernant successivement le rituel quotidien (i/. 10-18), le lingo (18- 38), les homo (39-40). les rituels spdeiaux (42-45), les objets autres que le lingo (46-51), le naivedya (54-55), le nirmalya (58-71) et la nourriture (72-100) ; (10M17) UeS PrinCiPCS 86n6raUX (l01 ' 104) ^ 4) ^ Pr6parati ° n du Au contraire de ce que Ton pourrait penser k la lecture de ce sommaire, le chapitre n’est nullement ennuyeux, car il dclaire indirectement bien des aspects de la doctrine et du rite. Des probldmes essentiels surgissent a chaque instant dont le plus aigu, a propos du nirmSlya, nous entraine dans une discussion fort longue qui, sans dpuiser la question, en montre au moins les multiples facettes. * * * Notre travail est base sur diffdrentes sortes de documents. Nous disposions d’abord, cornme pour notre prdcedenle dtude, des deux editions du manuel de c xviii INTRODUCTION Somasambhu 1 : celle de Devakottai (que nous designons par la lettre D) et celle du Kasmir (que nous designons par la lettre K). Mais nous avons pu cette fois utiliser aussi des manuscrits de la paddhati , qui nous ont etd d’un precieux secours. Le premier est un manuscrit sur papier, incomplet mais contenant (p. 59 k 88) les sections qui nous intdressent ici ; il nous a ete obligeamment prete par la Government Oriental Manuscript Library de Madras, oti il est inscrit sous le No. R. 5193 ; nous le designons par la lettre Ml. Le deuxidme, designe par la lettre M2, vient aussi de Madras; il appartient k l’Adyar Library (No 66 669) que nous remercions vivement de nous l’avoir laisse collationner dans ses locaux. C’est un manuscrit sur dies, de 31 feuillets, oil les sections qui forment l’objet de notre etude occupent les feuillets 17a a 26b. Le troisidme est la propriety d’un matha de Tirunelveli, le Kuhattu Matham, et sera designe par la lettre T ; sur dies comme le prdcddent, il comporte 103 feuillets, et nos sections y occupent les feuillets 29a a 47b. Ces trois manuscrits sont ecrits en caractdres grantha , et suffisamment differents les uns des autres pour meriter tous d'etre pris en consideration. Le premier est celui qui nous a donne cependant le plus grand nombre de variantes intdressantes. A partir de ces sources, on aurait pu songer k faire, paralldlement k sa traduction, une edition critique du texte de Somasambhu. Mais celle-ci ne nous a paru ni souhaitable dans l’etat actuel des recherches, ni necessaire vu la nature de notre travail. D’une part, les manuscrits que nous avons sont trds corrompus ; il vaudrait mieux en avoir d’autres pour etablir un texte sur, et cela demanderait beaucoup de temps. D’autre part, etant donne notre but qui est en premier lieu d’aider le lecteur k penetrer le sens des rites sivaTtes, a com- prendre leur forme et leur logique propre, il ne nous est pas apparu qu’une liste de variantes, dont la plupart sont de flagrantes erreurs, serait d’une aide quel- conque pour cela. Mais nous ne pouvions evidemment pas reproduce tel quel le texte de Pedition de Devakottai. Voici done comment nous avons proedde. Nous donnons le texte de Pedition de Devakottai, sans indiquer les variantes offertes par les autres, chaque fois que le premier est clair et que les variantes sont sans importance, ou moins heureuses que les lesons du texte principal. Mais nous modifions ce dernier en faisant appel aux autres sources toutes les fois qu’il presente une lacune, semble peu clair ou franchement errond, ou simple- ment lorsque les lecons d’une autre source paraissent prefdrables aux siennes ; on trouvera alors en note la lejon refusde et les le 9 ons possibles (abstraction faite des absurditds) entre lesquelles il fallait choisir. Notre edition n’est done 1 Voir Somaiambhupaddhati , lkre partie, p. XL. INTRODUCTION XIX pas une edition critique au sens technique du terme, mais elle resulte cependant d’une critique interne rfeflechie, soutenue par une comparaison minutieuse des differentes versions de la paddhati que nous avons eues & notre disposition, ainsi que de l’etude du commentaire, des manuels ultferieurs et des Agama. II y a en effet un commentaire a la paddhali de Somasambhu. II nous avait etc impossible de nous le procurer lors de notre precedent travail, mais l’Institut Fran 9 ais d’Indologie a Pondichfery en possfede maintenant un transcrit que nous avons eu le loisir d’etudier. L’auteur de ce commentaire se nomine Trilocanasivacarya. On connait de lui quelques oeuvres dont l’une, intitulee Siddhan tasaraval i , est citee par Umapatisivacarya dans son commentaire du S ataratnasangraha. Ce dernier, qu’il faut probablement situer au dfebut du quatorzifeme sifecle 1 , nous donne done une limite infferieure pour la date de Trilocana. Mais on peut remonter beaucoup plus haut. En effet, dans laliste des dix-huit auteurs de manuels 2 reconnus par la tradition sivaite, un certain Trinetra apparait au quinzifeme rang, tandis que Somasambhu est au neuvifeme et Aghorasiva au dernier. Si notre Trilocana est le meme que ce Trinetra — et ii n’y a pour l’instant aucune raison de refuser de le croire— , la da'e du com- mentaire remonte au dfebut du Xllfeme sifecle environ, puisque la paddhati de Somasambhu appartient au dernier quart de XI feme sifecle, et que celle d’Agho- rasiva est de 1158. Quoi qu’il en soit, ce commentaire de la Somaiatnbhu- paddhati est le seul que nous connaissions, meme de nom, et il a du avoir une assez belle fortune, puisqu’un auteur aussi tardif que Nirmalamani :1 s’en inspire presque mot pour mot dans d’immenses sections de son commentaire de la Kriyakrcmiadyotika d’Aghorasiva. La plupart des citations que nous lui avons empruntfees pour feclairer les points obscurs du rituel quolidien (elles sont signees : N.) auraient pu etre tirfees du commentaire de Trilocana, si nous avions pu le consulter alors. Nirmalamani d’ailleurs recommit parfois sa dette envers celui qu’il appelle simplement “ lc commentatcur dc Soma- sambhu mais dans la plupart des cas, il pille Trilocana sans le dire, et son commentaire se reduirait h peu de chose si l’on devait en soustraire tous les passages qu’il doit a ce dernier. Prevenus maintenant, nous rendrons a l’auteur ancien ce qui lui est du, et ne ferons appel k Nirmalamani que dans les rares cas oh il a des lumiferes sur une question oh le premier est silencieux. Les passages du commentaire de Trilocana, cites dans nos notes sous le sigle C (“ commentateur ”) sont tous tires du transcrit No 170 de 1’I.F.I. Mais 1 Un autre ouvrage d’Umapati est en eftet date de 1313. 3 Liste dans SornaiambhupaJdhati, Ifere partie, p. XXII. s ibid., p. XL1I, n. 3. • • • ■ XX INTRODUCTION nous avons pu consulter aussi le manuscrit qui en est la source, et qui apparent a Sri Kailasa Bhatlar, gurukka( de Tirunelveli, ainsi que deux autres provenant dc collections de la meme ville. Ils sont malheureusement tous les trois copies les uns sur les autres, ou sur une meme source inconnue, et ils ont les memes lacunes et les memes absurdites de base, auxquelles s’ajoutent, pour chacun, les fautes personnelles ou les innovations de son copiste. Dans l’ensemble, ces textes sont trfes mauvais, et il n’est pas possible d’envisager un instant de faire avec ces seuls documents une edition du commentaire. Meme lorsque celle-ci sera possible, elle ne nous fournira pas une cl6 trks sure pour interpreter Somasambhu. Car Trilocana, comme il apparaitra k plusieurs reprises, travail- lait d6jk sur un texte corrompu ; et par ailleurs sa pensde n’est pas toujours fidfele ii celle du maitre. Pourtant son commentaire est souvent bien utile pour completer les instructions trop sommaires de notre manuel, et surtout pour poser, k partir de passages apparemment inoffensifs du texte, des probiemes qui s’aykrent cruciaux. On devine k l’arrikre plan d’apres discussions entre les maitres de la secte, et ii n’est pas sans inferet de suivre le processus de complexification du rituel et de transformation de la pensee qui se dessine a travers quelques generations de guru . On trouvera done dans nos notes de larges sections de ce commentaire. Nous ferons plusieurs emprunts aussi aux paddhati des maitres ulterieurs : Aghorasiva dont 1 ouvrage reste une mine precieuse de renseignements, Isanasivagurudeva, et un troisikme, Vidyanatha, dont la paddhati non publfeei le SiddhantaSekhara, suit la notre de trks prfcs. Pour la section III, ok la paddhati d’Aghorasiva n’est d’aucun secours parce qu’elle ne contient pas de chapitre correspondant, nous disposons d’un traite du meme auteur, le Prayai- cittavidhi, qui, bien qu’il soil destin6 au rituel des temples, donne des indications utiles pour tous les cas ; et il existe aussi un 6crit de Trilocana, le Prayaicittasa- muccaya, amplification du chapitre de Somasambhu, dont il suit le plan. Comme il n y a pas de manuel anterieur au notre qui soit venu jusqu’a nous, les sources accessibles de Somasambhu se feduisent aux Agama et Up agama, que la tradition considkre en bloc comme anterieurs aux paddhati. Celui des Agama dont Somasambhu s’inspire le plus directement est YUttara- Kimika 1 ; notre auteur y prend int^gralement et sans en changer un mot (sauf deux differences que nous signalerons) son chapitre sur la damanapuju, et, dans 1 Cet ouvrage, consid6r6 comme la suite du Purva-Kimika, est compt6 parmi les Agama. Jusqu’k preuve du contraire, on doit done le considerer comme anferieur k la Somaiambhupaddhclti (voir plus haul, p. xiii). INTRODUCTION xxi la section sur les prayaicitta , il reproduit de longs passages de l’Snorme chapitre correspondant de VAgama. La section sur le pavitraroliana par contre semble puisee dans un Upagarna , l’ Acintyavi&vasad akhya (oti se trouve aussi d'ailleurs le chapitre sur la damanapuja) ; Somasambhu en suit le texte presque ligne h ligne, en prenant soin toutefois d’introduire de temps en temps un synonyme, ou de changer l’ordre des mots, comme par souci de faire malgre tout oeuvre originale. De nombreuses notes seront par consequent tirees de ces deux textes, les autres Agama n’intervenant dans nos debats qu’avec une moindre frequence. Pour la pr6sentation materielle de cet ouvrage, nous avons suivi les memes principes generaux que pour le prdcedent : a droite, le texte Sanskrit de la paddhati , suivi de fragments tires d’autres ouvrages et sur lesquels s’appuient la plupart de nos notes ; h gauche, la traduction et les notes en francais. Nous renvoyons souvent a notre premier ouvrage (design^ par le sigle SP1) pour les phases du rituel qui s’y rencontraient d6ja et pour les mots techniques qui y avaient ete expliques. Le volume des notes est considerable. Rappelons, pour le justificr, que l’ouvrage que nous traduisons est un guide destine aux inities sivaltes, chez qui il suppose acquises une foule de connaissances theoriques et pratiques que ne possfcde pas le lecteur occidental, meme indianiste. Il nous a paru souhaitable de les expliciter lorsque nous pouvions le faire a Taide de textes plus dctailles appurtenant a la meme ecole, ou tout au moins, d’indiquer les ditficultes et les problemes la ou nous les apercevions. On ne s’dtonnera pas, sans doute, de ne rencontrer dans nos commentates presque aucune r6f£rence a des travaux d’auteurs occidentaux, le sujet que nous Studions n’ayant inspire qu’un tr^s petit nombre d’ouvrages, dont aucun n’est une etude de detail. Mais certains lecteurs regretteront peut-etre que nous ne fassions aucune allusion a des traditions indiennes autres que la religion Jaiva. Cette omission est volontaire. 11 ne nous a pas echappc que les ceremonies dont nous traitons ici n’appartien- nent pas en propre a la tradition sivaite du Sud. Sans parler des praya&citta , gcneralement repandus dans toute l’lnde, nous savons pertinemment que plusieurs Purana mentionnent le pavitrarohana et la damanapuja parmi les rituels occasionnels, et que les manuels des sivaltes du Nord et des vishnouTtes du Paficaratra decrivent des rituels de meme nora avec lesquels il serait fort interessant de comparer ceux que nous avons la charge d’etudier. Mais, dans Tetat actuel des recherches, les incursions que nous pourrions faire dans ces domaines quasi inexplores seraient peu profitables, voire dangereuses. Nous croyons plus prudent, tant qu il ne sera pas mieux defriche, de nous INTRODUCTION XXII limiter a notre champ de recherches habituel. L’heure des comparaisons et dcs syntheses viendra plus tard. * * * 11 nous reste a remercier les personnes sans qui ce travail n’aurait pu etre men6 k bien : M. Jean Filliozat d’abord, envers qui notre dette s’accroit de jour en jour, comme notre impuissance a la mesurer ; le pandit N. R. Bhatt, qui nous a assistee patiemment dans la dccouverte et la lecture des tcxtes, et qui a ete ensuite notre intermediate inlassable auprks de l’imprimcur ; les copistes de l’lnstitut Fran 9 ais d’Indologie qui ont prepare letexte Sanskrit pour l’impres- sion ; les gurukkal qui nous ont obligeamment explique les details de quelques ceremonies ; notre amie Mme Adiceam enfin, qui a accepte la tache ingrate qu’est la correction des premieres epreuves. L’imprimerie de Madras, Ranga Printers, a qui ce livre a ete confie impri- mait pour la premikre tois un textc franjais. Ellc a fait son possible pour sc plier a nos exigences el nous lui en savons gre. Nous sommes heureuse aussi de pouvoir reconnaitre notre dette envers le Centre National de la Recherche Scientifique, sans le soutien duqucl il nous serait difficile de poursuivre nos recherches ; la mission de trois mois qu’il nous a accordee en 1966 et qui nous a permis de travailler a PInstitut Fran 5 ais d’Indologie a ete determinante pour la mise au point de ce travail. Nous exprimons notre gratitude k M. Olivier Lacombe qui nous a parrainee auprks de cet organisme, et a Mme Caillat qui a bien voulu s’intcresser aussi a nos travaux; leur bienveillance a notre egard est pour nous un constant encou- ragement. — - ■••JC .-Mil- ts : . '...! ;• !i:- • ' : .i .H .* If LISTE D’ABREVIATIONS 1) Editions, manuscrits et commentaires de la Somaiambhupaddhati : D : Edition de Devakottai, 1931. K : Edition du Kasmir, Srinagar, 1947. SP1 : Publication de 1’ I. F. I., No. 25, Pondichery, 1963. Ml : Manuscrit de Madras, Government Oriental Manuscript Library (description p. XVIII). M2 : Manuscrit de Madras, Adyar Library (descr. p. XVIII) T : Manuscrit de Tirunelveli, (descr. p. XVIII). C. . Commentaire par Trilocana (descr. p. XIX). 2) Autres ouvrages : A. : AghoraSiv&caryapaddhati ( KriySkramadyotikn , Cidambaram, 1927). N. : Commentaire du pr6c6dent par Nirmalamaniguru (publie avec A.). 3) Divers : I. F. I. : Institut Fran 9 ais d’Indologie, Pondichdry. T. : (suivi d’un num6ro) : Transcrit de l’lnstitut Franjais d’Indologie, PondichSry. RE : (suivi d’un num6ro): manuscrit suroles, de l’Instilut Fran$ais d’Indologie, et numiro du Registre d’entr^e — OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA i OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 1 * * [A. g£n6raut£s y [ Necessite de ce rituel ] 1. Pour combler les br&ches faites a la rkgle au cours de tous les cultes [de 1’anneef, il faut accomplir le rituel du povitra 4 ; sinon l’initie perdrait ce qu’il a acquis\ 1 Pour tout ce chapitre, on se rdfdrera utilement a l’ddition critique du Rauravagama par N. R. Bhatt (Publications de P I. F. I., No 18, Pondichdry, 1961, patella 25) qui contient en notes de nombreuses citations des autres Agama. Le titre donne par l’edition de Devakottai, paxitralakwpavidhi, ne convient qu’a une petite partie du chapitre (Jloka 13 h 28), et aucunement a l’ensemble. Les Agama et les autres manuels utilisent les titres de pavitraroltanavidhi (souvent reduit a pavitrarohana ), ou de pavitrotsava[-vidhi ], ou encore (voir notre dernier Sloka) de pavitravidhi. Nous adoptons le premier, qui est le plus courant. II ddsigne l’acte central de la ccremonie et signifie littdralement “ Elevation des pavitra En fait, les pavitra sont simplement deposes sur le linga et les autres images divines, et la meilleure traduction de pavitrarohana serait certainement “imposition des pavitra" s’il etait encore possible de revenir au sens premier de ce mot fran 5 ais. La traduction “offrande” est moins precise, mais reste valable ; on verra en effet, lorsque le proefcs dont il est question sera d£crit (rf/. 64b-68a, 75a, 76, 92b-94a. 97b-101a, 112b), que l’auteur emploie indifferemment pour le noter une s6rie de verbes dont la plupart signifient justement “donner” ou “offrir”. L’acte sym6trique, qui consiste h reprendre les pavitra h Siva et aux autres dieux (^/. 127b) est souvent appele pavitravarohana ; il marque la fin de la ceremonie. Les pavitra — purificateurs — dont il est question dans ce rituel sont des colliers de coton que le texte dScrira plus loin. Il faut dviter de les confondre (cf. Intr.) avec : 1) les pavitra offerts au Dieu pendant le rituel quotidien (meme fonction, forme diffdrente); 2) les pavitra portes au doigt par l’officiant lors de certains rites (fonction differente, forme semblable) ; 3) les pavitra qui servent h purifier le beurre clarifid avant un homa (fonction et forme differentes). Mais il ne pourra y avoir d’equivoque dans le courant du chapitre, excepte celle que nous signalons h la note 4. p [ a. ] ef^oW^T flF5ft II * II [1 a] TO^'TTfefRT [fos] ftftft- c^rqi^fvf^f «$*[- f?^Rf i for] <£wrc [qfNtf] *rwn i#5fOTT I (C„ p. 84-85) 4 OfFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 2 Les titres ou mots entre crochets sont ajoutes par nous. 3 II s’agit de rdparer les entorses faites a la regie a l’occasion de tous les cultes— quotidiens, occasionnels ou optionnels— que Ton a accomplis depuis la dernidre cdremonie du pavitra sur les differentes murti dont on dispose. Telle est la substance du commentaire que fait Trilocana sur les premiers mots du chapitre [la]. Notons l’idde de plenitude, exprimee dds la premiere ligne par le terme d t pur ana \ ce sera le leit-motif de la cdremonie. 4 Le terme de pavitra sera souvent, comme ici, mis pour pavitrarohana , ddsignant alors toute la cerdmonie qui fait 1’ob jet de cette section. Nous Putiliserons dans les deux acceptions, sans le traduire. 6 Nos textes utilisent frequemment les termes de mantrin et de siddhi dans un sens technique, oh le premier ddsigne le sadhaka seul, et le deuxidme, les pouvoirs exraordinaires qu’il recherche. II en est ainsi dans ce passage de Y Uttara-Kamika oh, comme introduction au rituel du pavitra , on expose les dangers que font courir aux differentes categories d’initids les erreurs non corrigdes de leurs cultes ; “ A cause d’un manquement a la rdgle, le mantrin perd ses pouvoirs; le detika devient malade (mais dosabhdj : fautif, dans d’autres versions); le putraka, & cause de Pobstacle dresse par une (= cette) vie, perd l’espoir d’etre libdre ; le samayin , meme s’il reste fiddle a ses engagements, n’en est plus un” [lb]. Bien que Somasambhu reprenne ici mot pour mot la premidre formule, il est clair qu’il dtend le terme de mantrin (celui qui possdde, ou utilise, des mantra ) h toutes les categories d’initids, et celui de siddhi h toutes les sortes de “ fruits ” procures par les ceuvres rituelles, qu’ils soient d’ordre mondain ( bhukti ) ou supramondain ( mukti ). C’est ainsi d’ailleurs que le commentateur comprend la formule, comme on peut le voir dans le passage citd plus haut sous [la]. ti bj sfew fqro4 eq^?q«? 5 i TfqW^ q^ STOT Sfq^MI: II qiqfsjqq 3 ?qfan *F^t tqfyfq^qq i fefe^rqqraTfq itfsraT 11 3^r gfwr fcrcia i m% qq II v fqsTRPi Rambhu est [de quality supdrieure, moyenne ou inferieure selon qu’on le fait dans le premier, le deuxieme ou le troisieme de ces mois ; si on le fait a un autre moment, il y a faute l . 4. C’est seulement pendant les trois mois qui commen- cent avec a sad ha, pendant que Visgu dort 2 , qu’on doit accom- plir le [rite des] pavitra. [Mais] dans l’Ecriture, l’injonction est triple 3 . 1 S*il y a faute, on peut s’attendre h rcncontrer des instructions pour la r6parer. On en trouvera une ici meme (section III, il. 45): japa de 200.000 AGHORA et jeune de candrayana. Mais cette amende 6norme correspond plutot au cas oh Ton ne fait pas du tout le pavitra annuel (cf. note suivante). Les reparations enjointes pour un simple retard sont plus Ugfcres. 2 Cette nouvelle rfcgle ne contredit pas les autres, puisque Vi§$u dort quatre mois, depuis le lie jour (selon certains textes, 12e jour) clair du mois lunaire d’ asadha , jusqu’ au lie (ou 12e) jour clair de karttika [4a]. Si elle ne peut permettre d’expliquer l’exclusion des tit hi sombres d’ asadha, elle justifie au moins celle du 8e jour clair de ce mois, oh Visnu ne dort pas encore. Elle montre enfin que les Agama ne suivent pas les textes (assez rares) qui repoussent le moment oh Visiju s’endort au 15e jour clair d’ asadha. Le Mohaiurottara donne le prayaicitta correspondant a la transgression de cette loi: cinq jours de jeune et un japa de 50.000 AGHORA si on fait le pavitra aprfcs le reveil de Vi§$u. Mais le japa sera de 200.000 AGHORA si on ne le fait pas du tout [4b]. 3 Les nombreuses lectures que nous relevons : iroto ’ sauniyamas tridha (K et Ml), sautro ’ sau niyamas tatha (M2), sautro ’ sau niyatas tatha (T), montrent au moins que le dernier pada du iloka 4 n’est pas trbs clair. Nous avons garde la le 9 on de D, qui nous semble acceptable et ne contredit pas le commentaire, oh le mot tridha est cite. Mais il reste a savoir comment l’interpreter. Le plus simple est probablement d’y voir une introduction a la discussion qui suit (il. 5, 6 et 7) oh l’auteur, aprfcs avoir prouve que le rite dont il s’occupe ne rentre ni dans la catSgorie des actes quotidiens ( nitya ), ni dans celle des actes r6paratoires ( prdyaicitta ), les classe parmi les actes occasionnels (naimittika). Le terme de tridha ferait allusion a ces trois categories d’actes obligatoires — les actes optionnels qui ne comportent aucune necessite n’Stant pas pris en consi- deration. 11 WW: %T^(T^ || ^ || Sfiqrcif^T^q §h ^ SHFph qfor ws?rt fcmfen n « n [4 a] ^FvT4r 3 ^RRRf% WI^ I >J3lf5T%T % W ^mRTC II.... 4^7% 3 pjl% 4%% 4[fe %5T4^ I ^ %%% WrlWTl^cT: II ( Vrataprakasd , cite dans A^we, vol. V, p. Ill, n. 283.) [4 b] %K*(HdT 4ff4 =4i4IRT 3141% I 4% +|4F # 4l*cW4 4Ff?4T 4 4T% I rl*Trft §#T 4f45f444 4faf%4*4F^” I (N., p. 148) [4 e] 44 qf44lR ?F4454F I yfrnm 4 feffa q^S^WR: II ( Uanattvagurudevapculdhati , vol. IIJ, p. 203) . ! :. J <.i Ji » rif 5(11! u..'^ Jdtii •'? j Tj -. .* , 1 Vfvv\ oJ " Juhl ofus ^ftomJni’b ii^q il uo Ifiom jJ&ibofn/ni : ' ; . i lUOlfcjfSOffMTTOSl r jl SCI .L»*J . •' * lio^fio , *: . .. ,, , 4 j_ *. : . jjiy i: y 'i f * ; 'j *.J[ -olunrnf b :.r:p i'Sth u/oq z *n Wap wno*J«» ‘ . , , .*;! r/'ij jv : ..'iii. £ U|. • V. > \ 1 *• : . . '. - bl i, >: i . : . . *. > • . 4. j A> ' ■■ '*■ 0 t iv. r iiu •'.• J*-’> ii>m .. , f.'itOO . . • * ,’ii li .. ) . • ' ; ; Jiuii * 5. Comme [ce rite] n’est pas 1 enjoint chaque jour, on ne peut le considerer comme une regie quotidienne ( nitya ) 2 . Du fait qu’il est prescrit a un certain moment, ce n’est pas non plus un prayadcitta 3 . ‘Nous adoptons la lejon de K. et de Ml; celle de D (pratyahaip tad vidheyatvat) etant inacceptable. 2 Nous traduisons nitya par “quotidien”, selon le sens plus frdquent du terme, qui est aussi celui dans lequel le prend Somasambhu. Mais son commentateur semble comprendre nitya dans le sens de “rdgulier”, et la conclusion a laquelle il aboutit aprfcs la longue discussion que lui suggfcre le £loka 6 est proche de l’opinion que Somasambhu rejette ici. Le rite du pavitra, dit-il, est un nityanga annuel, c’est-a-dire un appendice obligatoire des actes rituels reguliers. II ajoute que les actes appeles nityanga sont de deux sortes : quotidiens (comme le bain, etc.) et annuels (comme le pavitra ), et que ces derniers sont les plus importants [5a]. 3 Le prUyadcitta en effet (cf. section III) est un rite reparatoire qui suit immSdiatement ou a peu d’intervalle, une faute decelee par son auteur. II n’est jamais enjoint & une Spoque d6termin6e. De plus, le commentateur fait observer qu’il n’ a pour effet que d’annuler les consequences facheuses d’une faute, tandis que le pavitrhrohana, qui a aussi ce pouvoir, a encore celui de completer ce qui etait incomplet, de parfaire ce qui 6tait mal fait (cf. £ l . 6 et si. 94-95), done de permettre aux actions bonnes de donner le maximum de “ fruit ” [5b], Cf. Intr. qfon i^ W ic^ ^ f| n h II [5 a ] 3RT: qfcq I cP^R^ *rfTO %% tq^T^T #r^ %ra fei i (C., p. 93) [5 b] *rar ‘ ’ ^qqrlq qrqtaitii^ q^ratsfq W& I 3% fifecltKN<» I Wl ^ts!w^jrw^ww^h«m, i q i fat 3 I ^iRm^ 'j^r- R^f^RrWIT^ cRT: RFlf«lTfT^T^ j q^q I WWtW +R(mR PT^^f 3W5J: I (C., p. 92) 16 OFFRANDF ANNUELLF DES PAV1TRA 6. Done, puisqu’il est lie k un moment determine, il doit etre considere comme [un acte] occasionel ( naimittika )\ Son fruit, declare-t-on, est l’abolition des obstacles, la completion, etc. 7. Nous avons vu cela dans YAgama 3ivalte appele Moha * iurottara'. Par consequent, il est clair que le rite du pavitra est [un acte] occasionnel ( naimittika ). 8. Mais [l’offrande du] pavitra qui se fait, pendant la puja, avec des feuilles, des fleurs, de l’herbe kuia, etc 1 2 3 , est [un acte] quotidien (nitya), et il faut l’accomplir tous les jours, memeen dehors des periodes [indiquees pour le pavitra annuel]. 1 Le commentateur ne peut accepter cette explication. Ce n’est pas parce qu’un rite est en joint a un moment determine, dit-il, qu’on peut le considdrer comme naimittika. La ddfinition d’une part ne s'appliquerait pas & l’initiation (dik$a) et aux installations ( pratis(ha), dont on dit pourtant que ce sont des actes naimittika ; .et d’autre part s’dtendrait indument a la sandhya et autres rites enjoints le matin (dont on sait qu’ils sont nitya). C’est pour faire comprendre que le pavitra est different a la fois des actes rituels quotidiens — enjoints chaque jour — et des prayaicitta — jamais enjoints h un moment ddtermind — qu’on le dit naimittika, et non parce qu’il rdpond h la definition des actes naimittika £6aJ. Quant au fait qu’il ne rentre pas dans la categorie des actes optionnels ( khmya ), cela est trop dvident pour qu’on prenne la peine de le dire [5b]. On ne voit pas, d’aprds la discussion (dont nous ne donnons ici qu’un aperiju), quelle ddfinition le commentateur accepterait pour les actes naimittika, hormis qu’ils forment une categorie oU rentrent essentiellement dik$& et prati$thn. 11 semble desirer que l’occasion (nimitta) des actes occasion- nels soit accidentelle, et non periodique. Somasambhu, au contraire, accepte comme occasionnel tout ce que l’on doit faire dans certaines occasions ddtermindes, que l’occasion se prdsente rdgulidrement ou non. 2 Ce texte, ddjk rencontrd sous [4b], est inconnu de nos jours, mais souvent cite par les auteurs sivaTtes. C’est probablement un Updgama, bien qu’il n’appartienne pas aux listes d ’UpHgama que 1’on peut trouver dans les Agama existants. 2 Cf. SP1, p. 214. On peut se demander pourquoi les offrandes quoti- diennes de pavitra ne suffisent pas & parfaire les cultes de l’annde. La rd- ponse est peut-etre que seuls les cultes obligatoires quotidiens sontain si cor- rigds ; restent tous les autres, dont il serait bien dommage que le fruit fut perdu. 17 ^1 n mi fwfti ^tft qf^fefr ii ^ ii 5 fa^rrei ^^rif#r: i $1??^ qfr^r.q^ \\ £ \\ [6 a] *w *rffa *q fTOftfd^i^Rfows% q>% q^r%?r*q»qk ^ %Mfq — q# : | ^ : tfcMlkl*r | qqrH; — STlqqct^r^f^ qfqf%q?q?{c)U| |gguT?qj- ^qrfq** “ ^r^r tq q qfqfq^fqfr jt^rr” %fh i qqr sTRRffc- fqqqqqqqq^iRr ?fe qrqsTJT^c^slq M^^felltqf^TSJ I ^P-S^rd sft ‘ Pi^dq-iM^i^’ fqqqtbM'hd-^r-lf^ ^Tq^rait- ^r f dlfd ^prfqq qftfqqvfq^jaj^ I q § qiqf%q^oi%JTT- (C., p. 91) 3 18 OFFRANDE ANNUEL LE HF.S PAV1TRA 9. Vahni 1 * , Brahman, Ambika, lbhasya (GaneSa), Naga, Skanda, Arka, et gulin; Durga, Yama, lndra, Govinda, Smara, J>ambhu et Sudhabhuj': 10. les [c6r6monies du] pavitra concemant tous ces dieux, s’dchelonnent du premier au quinzifcme jour [de la quinzaine lunaire] 3 . 1 Les quinze dieux enumerks dans ce Hoka sont appel6s tithi-devata (divinit6s des jours lunaires). Leur liste varie avec les textes (cf. Kane, History of Dharmai&stra, Vol. V, p. 69 et 111). On remarquera ici Siva, sous les noms de Sulin et de Sambhu, k la 8e et k la 14e place. * L'AcintyavUvasSdakhya a Pitr comme dernier terme de cette meme liste [9a]. Le terme de sudhabhuj (mangeur de nectar) peut en etre un synonyme. 3 Le ler jour, pavitra d’Agni ; le 2e jour, pavitra de Brahman, etc. (Les temples de Gagesa par exemple fixent leur pavitrirohana au 4e jour de la demi-lunaison). Mais ceci n’est applicable que si Agni, Brahman, etc. est la divinity principal du temple ou de la maison, ce qui n’est pas le cas ici. Lorsque Agni, Brahman, etc. apparaissent comme dieux secondaires subordon- n£s k Siva, ou comme formes de Siva, ils rejoivent leur pavitra k 1’occasion de celui de Siva, et non s6par6ment. ; 19 n 11 % n WTf ^rif^HI %TirTo4 I w srfcrqq w^ w n [9 a] ^ ^rfw jM I fonrogljj q i ^ q Sjf^ffq qs-TT qp3'M* *(l ^ cPlT I 1*^ q % 0 ft' ^1% q h§j<$ fqq’qfq l akti : Vania, etc. [14a] (cf. SP1, p. 166). La liste de Somasambhu, reprise par Aghorasiva et ses successeurs, ne se trouve, & notre connaissance, dans aucun des Agama qui sont arrives jusqu’d nous — exception faite, naturellement, de V AcintyaviS- vasSdakltya qui sert de module, et qui d’ailleurs n’est qu’un Upagama. Ellc a plusieurs termes en commun avec la liste que donne au meme moment la Santanasaiphitn (qui est un Mulagama) : Siva, Vi?nu, Brahman, Soma, Vahni, Naga, Kumara (= Guha), Surya ( = Ravi), et Vighnesa [14b], Mais elle se rapproche autant de la liste de tantudevata que donne la Smrticandrikd pour les neuf brins du yajilopavita des brahmana : Omkara, Agni, Naga, Soma, Pitf, Prajapati, Vayu, Surya, et sarvadeva [14c]. Cette similitude ne constitue pas toutefois un argument suffisant pour affirmer avec Kane (cf. Intr.) que le pavitra des dieux n’est autre qu’un yajtiopavita. * Les indications qui suivent ne concernent que les pavitra principaux, dits Suddhapavilra. Car on dira plus tard (SI. 68b) que les pavitra que l’on offre d’abord (les gandhapavitra : pavitra par fumes) ont “ peu de brins et un seul noeud ” et qu’ils sont “depourvus de mesure precise ”. Les trois pavitra qui doivent avoir le meme nombrc de stitra sont appeles les tattvajxivitra, ce qui sera justifid par les Sloka 96-99. Un quatridme pavitra sera mentionnd plus loin (SI. 16). 11s sont tous fermds sur 6ux-memes et se presentent comme des anneaux ou colliers souples. 4 Ces Sloka donnent deux sdries de nombres, correspondant aux pavitra dont l’eflfet est excellent, moyen ou infdrieur. La premidre serie, geometrique, part du nombre ideal 108. La deuxidme comporte trois termes dont chacun a une signification: 81 est le nombre des mots (pada) du padadhvatv, 50, le nombre des phondmes (varna) du varpSdhvan et 38, celui des kals, de SadSsiva. On trouve ces memes indications dans 1’ Uttara-K&mika [16a]. II ne s’agit pas ici des pavitra destinds aux linga fixes des temples pour lesquels d’autres Instructions seront donndes plus tard (Si. 27-28). 6 On reviendra sur les noeuds aux Sloka 21-23, 23 ^TFTT | 35^1 || ^ || S^IrK^H* ^TMI I 5frfoT r^iN feqT err TO=RT II U || 4*l*foflmr ^fepJdi ^l^rr^i | M^liWI cT[ ^o4 3^5F'^FRT^P7 || ^ || (14 a] srfe ^ wt ^rfe *rar: i (Uttara-KSmika, pat. 18, il. 12a) [14 b] fe § fM | 5MT If #1 § ^ | 4m T;f =4 || W: flfffR | (Smrticandrika, cit6e par Kane, II, p. 292, n. 685) t 16 a l m fife: fF4Rr% ftfeq; i ffTffft fFTC fer 4^Rf cjOTFfe: || ? V || %RT feiifRTR^% ITT# m\: I (Uttara-Kamika, pat. 18, dl. 14- 15a) 24 OFFRANDE ANNUELLE TIES PAVITRA 17. Ils 1 ont douze, huit ou quatre pouces (, anguld ) de long; ou alors le diamfctre du HAga. IS. II faut faire de meme 2 un quatrifcme pavitra qui touche la pintfika 3 4 : c’est le gaAgavataraka\ extremement beau, oil tous les dieux ont leur demeure 5 . 1 II s’agit encore des trois tattvapavitra. Le texte semble impliquer qu’ils sont identiques entre eux. Mais nous verrons que certains auteurs leur attribuent des diamktres differents (cf. note au SI. 102 a). 2 Le terme de tathaiva pourrait faire croire que ce quatrikme pavitra est semblable aux trois autres. Mais la plupart des Aganui le decrivent comme different. On lui accorde en general un nombre maximum de sutra, et au moins dix-huit noeuds, dont seize representent seize kala et les deux autres, Siva et Sakli [18a], Les seize kala sont tantot, comme dans le Makuta, les seize kala de la lune : SaSini, etc., tantot les seize kala du prasadaniantra (cf. SP1, p. 186, n. 1) [18]. Pour les linga des temples (cf. SI. 28), on pr6voit un nombre de nceuds plus elev6. Le commentateur cite un texte qui propose dans ce cas 18, 22, 26 ... 50 noeuds (progression de raison 4, k neuf termes) pour les neuf sortes de linga [18c]. 3 Pose sur le linga comme un collier, il descend, devant, jusqu’k toucher le socle ( piridika ) qui represente la Sakti [I8d et 18e]. 4 Les auteurs ont-ils juge le symbolisme trop clair pour devoir etre precis6, ou trop obscur pour pouvoir l’etre ? Nous n’avons trouvG nulle part de tentative duplication de ce nom donn£ au quatrikme pavitra. Sous ses deux formes, gangavatSraka et gaAglivatara (la premiere beaucoup plus frequente), il signifie : “descente— ou apparition— du Gange” et fait probablement allusion k la chute du Gange sur la terre, decrite dans divers Parana. Il semble que l’on veuille suggerer que le rituel du pavitrSrohana, plus sp6cialement le ddpot du quatrikme pavitra, 6quivaut k une descente du Gange dans le sanctuaire, et souligner par la le caractkre hautement purificatoire de la cer6monie. Il serait meme tentant de voir dans le long collier souple qu’est le gangavataraka une representation mat6rielle de Ganga elle-meme, et dans son depot sur le sommet du linga (la “ tete ” de Siva), la reproduction fidkle d’une phase du mythe. Mais nos textes ne permettent pas de preciser autant. Notons d’ailleurs que si l’ensemble des Againa s’accorde sur le nom de ce quatrifeme pavitra, l’un d’entre eux — VAipSuwat— introduit une petite com- plication en distinguant deux formes de l’objet : l’une, r6servee au rituel priv6. 25 ^ II ^ II ^l 4 ^fewfati^ II II [18 a] *TfM 3 W» ^ ^ siRwijw^ I sii^HH m i §[^i . Ou bien [on menagera entre les nceuds] un intervalle 7 agreable a l’oeil : un, deux ou trois pouces ( angula ). 1 Rappelons que les mots en capitales dSsignent des mantra (cf. SP1, p. xxxv). 2 La technique de prSparation rituelle donnSe par ce Sloka est valable pour les quatre pavitra , et les opSrations qu’elle comporte se font en gSnSral avant le decoupage du sutra. Mais les mantra qui les accompagnent varient avec les textes. 3 Bien que certaines d’entre elles soient aussi odorantes, les substances SnumSrSes par ce tiloka sont les matures colorantes ( rangadravya ) utilises pour les iuddhapavitra . Le fait que l’une d’elles soit blanche peut surprendre ; mais il faut admettre que, pour Pauteur, Pop6ration qui consiste a blanchir un fil 6cru est aussi une tcinture. Dans la pratique actuelle, les pavitra dits “purs’* sont confectionn6s en tordant ensemble cinq faisceaux de couleurs vives (dont Pun blanc), teints au pr6alab!e ; notre texte ne permet pas de deviner si Pusage etait le meme au temps de Somasambhu. On trouvera d’autres listes de rangadravya dans le Raurava , p. 153. Le meme Agama donne aussi k ce stade une liste de substances parfumees ( gandhadravya ) destinies aux gandha - pavitra. Somasambhu les donnera plus tard (^/. 68b), 4 Pigment jaune tir6 de la bile des bovins, R gairikd : orpiment rouge. 6 Done neuf, si tantu designe bien dans ce passage le brin initial, et non le sutra complexe. On aurait alors trois solutions, confirmees par les deux Sloka suivants : dix noeuds, neuf nceuds, ou un nombre de nceuds d6duit de la longueur du pavitra et de Pintervalle choisi pour que l’effet soit heureux. 7 D imprime [anantarp va ; mais toutes les autres sources ont antararp yd que nous avons adopts. 29 3 I STtflpr ^T|WT cl^fF^OT II ^ II 7rp^rdH+ 1 | %T clcT II II TFWt iva, si Ton a assez de fil pour cela ; sinon, on donnera & chacun d’eux un seul pavitra. 1 On depose chaque Sakti dans son noeud en r£citant un mantra appro- pri6. Selon le commentateur, on s’arrete a Manonmani s’il y a neuf noeuds, on ajoute Sarvatomukhi s’il y en a dix, et on r6pfete la liste entire ou le dernier nom s’il y en a davantage, ceci jusqu’k Spuisement des noeuds [23a]. La plupart des textes ont ici la meme liste. Le Suprabheda et quelques autres font exception en attribuant les dix noeuds aux dix Lokapala [23b], 2 Aux linga 6num6r6s ici s’opposent les linga fixes ordinaires des temples, tallies par 1’homme, dans la pierre ou le bois, selon des mesures d6termin6es (ghatitalinga). Leur cas sera envisage par les Sloka 27-28. Notons que le terme “ un ” (eka) ne concerne pas ici le nombre des pavitra a donner, puisque celui-ci est de quatre pour toutes les formes de Siva. Il signifie que l’on doit opter, au choix, pour l’une des categories de pavitra mentionnees par les iloka 15 h 17. 3 Capda» Surya et Agni : ce sont les trois dieux dont le culte est quotidien et accompagne necessairement celui de Siva (cf. SP1, p. XXVIII). La plupart des textes sont d’accord pour les traiter comme Siva, c’est a dire pour leur oflfrir quatre pavitra — bien que VUttara-Kamika, par exemple, n’accorde qu’un pavitra h Cafda [25a], ii fi^r ^gt srf^ira ii ^ 11 +MR+HI rfrT- ^ItHI H^dl+iRT I s?fro ^-rmm q^n sr?w w* ll ^ II tm *m =q% ^fj% i ?mr^ qfii^TOJ ^t 4 ii q# 11 f 7 Tqq^i^T*q% I 3 ^ftq^qqi fqqsfm qfqw^ ll ^ ll [23 a] ‘ ^amgwr » fswr^Rrcitar: sirwr qsmfcis ^icn^q ?Wfi s^lfiq^ I JI^WPT^sfq q^%%Wq^Trf>q ^ ^^fl: I %% qw%qi% ^cisqr I g H««qifesww r& «wJtaT: I Q5S ^lld^d 7T ^rftrfsrfa: ^ H Wm *TFW^T fef&^msrfwEP* II \* II [27 a] d^r fapfr^R q^HF^d t q^d^fd^j^JT 3 WWW?, II iTcf gafosr qRdfRFfoft^ m% I dFRII Hjd^fT«I dd^S II, ddjdf ft^GTTf^ d?Td^;dT dd: d*dT3 I jerrbrr iiq^w r Tdwr ii dRi*K5Tf3*JT RMtilxRSTd I CR fRT drfd^F d^RTd, 11 q^terr r >wr i d^STcRF^ "dTR^Id ^Pddfddd, II 3x[d5RddTdd dfe^R^d I ^RIdiyf4?T=d ^dlWRl 3 II dHZR^RRd dRTCRRFdd I f^rrf^R r $ 1^3 ii WrfifcR qm Wd ^ i . s *N drJR^r SdFsdTdr ”. (A rp^ uniat, pat. 4, si. 10-18, cit6 dans lc Rauravagama, p. 149) [27 bj fSFRdRRT CRd dW^Rf dd; II TTddSTdj; M ddpgddTdfT I gWfRdT flRT p^^dRddd: II dRRT dlR d*-*WlR'i fafe| I iUttara-Ktimika, pat. 18, rf/. 1 2b- 14a) [27 c] wu 3 i dd =d tl • i- j^lf’ISTd, dZjddT^Hddddd I q^RT^dHfdTld dfedTddddd, II ( Suprabheda , carydpdda f pat . 7, it, 19-20) 36 OFFRANDfi AKNUEitE DES PAVITRA [B. RITES PREPARATOIRES] 1 [Ce qu’il faut faire avant la puja du mandapa] 29. Au soir du septifcme ou du treizieme jour 2 * , apres avoir fait le rituel quotidien\ [l’officiant], en 6tat de puretd 4 * * * , doit ddcorer le pavilion du sacrifice ( yagamandira ) s avec des fleurs, des dtoffes, et autres ornements 8 . 1 La section B va traiter des rites qui precedent, en general d’un jour, la ceremonie proprement dite decrite en C. On les designe globalement du terme d'adhivisana qui, en toute rigueur, a une acception beaucoup plus etroite. Vadhivasana (de la racine vas, sejoumer) est le s6jour auprks du Dieu, pendant une nuit au moins, d’objets ou de personnes destines a etre le centre d’une cer6monie importante requerant une preparation rituelle. II y a un adhivasana des disciples avant leur dik$&, du lihga et des images divines avant leur instal- lation, ici des pavitra avant leur “elevation”. Le Suprabheda donne la signification du rite : “Pour purifier les pavitra , on les fait sejourner [auprks de ' giva], la nuit” [29a]. Vadhivasana est done une “veiliee sainte”. Mais le terme est passe dans le langage courant pour designer tous les rites pr6paratoires ordonnes k cette fin. Et Vadhivdsana des disciples etant le plus ceikbre, les Againa intitulent souvent Adhivasana, ou Adhiv&sa (sans complement) les rites preiiminaires k la diksi. (Cf. Mfgendra, patala 7 — dont il ne faut pas traduire le titre par “noviciat” comme cela a ete fait par erreur dans I’introduction). * Le 7e jour si le rituel principal est fixe au 8e, et le 1 3e, s’il est fixe au 14e jour de la lunaison (cf. il. 2). Ceci suppose d’une part, que le festival proprement dit ne dure qu’un seul jour (rkgle generate pour les rituels prives dont notre paddhati s’occupe essentiellement), et d’autre part, que le tithi (jour lunaire) choisi pour la ceremonie est “scinde”, e’est k dire touche deux jours solaires (cas general ; e’est alors le second jour qui est appele du nom du tithi). Dans les cas rares oh le tithi est “plein”, e’est-k-dire s’etend entikrement a l’interieur d’un meme jour solaire, les rites pr6paratoires, au lieu de se faire la veille, se font le jour meme de la ceremonie proprement dite. On les abrkge quelque peu, et on enchalne directement sur le rituel essentiel. Dans les temples, la ceremonie peut durer plus longtemps et merite souvent, par son ampleur, le nom de festival (utsava) sous lequel quelques [B: M fal f WKH ftfe:] qftspTOq^pn: ^« II WF^nPraftr jtffapfo i ( Mrgendra , kriyapada , pat. 2, 4/. 15-20a) 40 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA ainsi qu’k Bhrgu et k son groupe, et aux Seigneurs de son gotra et de son pravara. Entre les phalanges, [on en offre un] aux bhuia et aux autres (oceans, arbres, etc.). Ensuite, avec Vupavita sur l’epaule droite, [on en offre un] aux Pkres (Pitr) ; a son grand pere paternel et au pkre de celui-ci, ainsi qu’k leurs Spouses ; k ses guru : celui qui vous dirige, celui qui vous enseigne et celui qui est supreme; a ses frkres, a ses amis, aux maitres erudits ; au pkre et aux frkres de sa mkre — [pour tous,] avec leurs noms au datif prScSdSs de Oty et suivis de SVADHA. [On offre aussi un tarpana ] k ceux qui sont entre les deux [groupes] (c’est a dire aux R$i), avec NAM AH k la suite [de leurs noms]” [30a], Remarquons que ce tarpapa n’est pas plus compliquS que celui que Somasambhu dScrit dans la section du nityakarman (SPl,p. 52-54 pour les gestes et 60-66 pour les mantra ), et que le Mrgendra ne le donne pas comrae exceptionnel, mais comme quotidien. S’il y a une diffdrence entre le tarpana ordinaire et le tarpapa spScial, elle ne reside trks probablement que dans la possibility pour le premier, d’etre raccourci ; c’est ce que confirme la pratique actuelle. 3 Exactement comme en SP1, section II. Mais, puisqu’on veut que Surya reste present jusqu’k la fin du rituel, son culte ne se terminera pas par le cong6 ( visarjana ) d6crit en SP1, II, 22. 4 Le texte ici n’est pas trfcs clair. L’expression parigrhitabhubhaga rappelle naturellement le terme de bhuparigraha (“saisie” du sol) qui est trfcs generalement utilise dans les Agatrn pour designer l’ensemble des rites par lesquels un terrain quelconque— mais r6pondant k certaines exigences-est transform6 en une aire pure et privil6gi6e, digne de recevoir un temple ou un mandapa. Nous comprenons done, avec le commentateur [30b], que 1’ “aire choisie” dont parle notre texte est la surface entikre du mantfapa, et que l’6pithkte de sutrita qui la qualifie indique que les lignes blanches qui limitent sur le sol les emplacements reserves aux dififerents actes rituels ont ete_ tracees; on verra en effet (App. I) que ce quadrillage utilise des ficelles ( sutra ) impr6gn6es de poudre de riz; le terme de sutrita est done tout k fait k sa place. Mais on pourrait aussi penser que 1’ “aire choisie” de la ligne 30b se limite k (’emplacement precis oh va se faire le culte de Surya, qui aurait 6t6 entoure de sutra ( sutrita ) comme le seront d’autres objets au iloka 63b-64a. L’6diteur de D propose enfin (p. 73, n. 3) une autre interpretation. II separe sutrite de parigrhitabhubh&ge, et glose le premier terme par sutravetfite ghate. II lit done la ligne 30b comme suit : “ II doit rendre un culte a Surya dans [un vase] enveloppe de fils, sur (’emplacement choisi (le man4apa)'\ II est exact que la pratique actuelle fait invoquer Surya, comme les divinitSs dont il va etre question par la suite, dans un vase d’eau (ghat a, kalaia) envelopp6 de fils. Mais nous ne savons pas si cette habitude prdvalait d£ja au temps de Somasambhu. En tout cas, il ne le precise nulle part, et il vaut mieux ne pas forcer ainsi sou texte. 41 [30 b] ^4 FWFR I §j grim i 48 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITrA Entree par la porte Ouest 32. Corame dans le culte quotidien 1 * 3 , il rend hommage ensuite, selon la r&gle, aux Gardiens de Porte et autres divinit6s \ de la Porte Ouest'; puis il entre par cette porte* et honore le Maitre du Site 4 . 1 Cf. SPl, p. 90-94. - Quatre portes, dont une porte Ouest, viennent d’etre I’objet d’un cultc. On peut se demander pourquoi Somasambhu enjoint dc nouveau ici un culte a la porte Ouest. C'est qu’il s’agit en realite d’une porte differente: les quatre portes dont on vient de parler sont les portes exterieures du mandapa ; celle-ci, plus interieure, est la porte du sanctuaire de Siva, avec ses Dvarapala particu- lars. Mais en pratique, Pofficiant se presente a nouveau devant la porte Ouest du mandapa pour Phommage decrit au tloka 32. 3 Cf. SPl, p. 96-98: Pindication pravitya implique P61imination des obstacles qui precede Pentree. Toule cette partie est plus detaillee dans la paddhati d’Aghorasiva : “honorer les Gardiens de la Porte Ouest comme lors du culte quotidien ; eliminer les obstacles ; frapper les autres portes avec un ASTRA (accompagne d’une fleur) ; enlrer par la porte Ouest ; deposer un ASTRA sur la poutre dans un but de protection ; faire un pradaksina ; lancer une fleur au Sud-Ouest en disant “ Oip, Haip, devant lc Maitre du Site, je m’incline! assurer la protection du sanctuaire par un rempart d' ASTRA et une couverture de KAVACA ; puis s’asseoir au Sud du mandala , faceau Nord, sur une peau d’antilope noire ou sur un autre [sifcge adequat]” [32a]. 4 Vastunatha, e’est-k-dire Brahman. Il est appele ainsi du fait de sa position dominante par rapport aux autres divinitds du lieu ( vastudevata) qui sont honorces avec lui lors de la vdstupuja ; car il occupe alors le centre du mandala ou les cinquantc-deux vastudevata sont rassembles (cf. Stella Kram- rish, The Hindu Temple , 1, p. 32 et p. 85 sq., et ici p. 38, n. 6). L’hommage actuel est, croyons-nous, un abrege ou un symbole de la vdstuptijH que Ton ne reproduit pas chaque jour in extenso. 49 ^T^TT^ £PJ3$d || ^ || [32 a] 'Tfoft f^7fR l TRR«R$, ftmgRR, grf^HR^OT qror, qfcj- ^r>TRT: srfcm, rns^R **rra fcw, z?fm *rm, ?t irnfawk w:, %r^ goj crwr, wtrarR^Rf^- ^fRF *?PPT^ ffcsq, JT^^%0f^: ^corff^p^ ^RfR 7T%R,.... | (A., p. 15) 7 50 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA Ce qu’il faut faire avant la “main de Siva” 33- II proc&Je alors k la purification des 6l6ments (bhutaiuddhif, prepare Yarghya special (yiiesarghya) et fait [avec cette eau] l’aspersion ( proksaria ) de sa propre tete, et le reste ; puis il recite, comme on l’a dit plus haut, les mantra sur le materiel du sacrifice 1 2 3 . 1 Cf SPl P 102 a 132. La bhutcduddhi, par laquelle est detruit le corps impur de Pofficiant, est necessairement suivie de la eonstrurtion d an corp dorieux, digae d’abriter le Dieu qui doit y etre invoque Cette construction s’effectue par 1’imposition des mantra de Siva sur le corps (un nouveau ■Sflfca/t comme en SPl, p. 130, il. 30-31). Elle est suivie d'un culte, d un homo et d’un’e meditation interieurs (SPl, p. 134-136). Tous ces ntes, qui son exp^ citement mentionnes par Aghorasiva [33a], sont .mphques dans notre tea P la mention de la bhutaiuddhi. 11s precedent necessairement la preparation de Yarghya, qui ne peut se faire que par un ofliciant deja transforme en Siva. 2 On est tente de comprendre que le adi fait allusion aux rites qui suivent normalement Paspersion de la tete avec I’eau de Yarghya : recitation du mantra ij rd etc comme en SPl, p. 140, si. 40. Et ce serait en accord avec les ins- tructions d’ Aghorasiva qui, depuis Yantardhyhna et jusqu’a la construction de lamain de Siva, sont les suivantes: “[11 faut faire] les rites de protection du lieu avec les trois claquements de main et le reste, la preparation de 1 a / ghya •uix huit constituants, le proksana de sa tete avec cette eau, le proksapa du materiel et des ingredients avec de Peau-de-Ausa et ASTRA, \abhyuk?apa ava, KAVACA, Yabhimantrapa si Yavakupthana avec HRDAYA, 1 amrttkaiapa, le dessin du tilaka sur son front avec de la pate de santal, Phommage ^ soi-meme et la purification des mantra ” [33a], toutes operations expliquees a propos du rituel quotidien. Mais comme la recitation des mantra sur le materiel est enjointe en langage clair par la suite de notre iloka, il faut admettre que le adi sigmfie autre chose. Trilocana y voit Pindication de proceder : au culte de soi-meme ( atmapuja ), a la purification des mantra ( mantraiuddhi ), a la preparation du paheagavya, . a confection du jMnakhadga (avec lequel, semble-t-il, on trace des lignes sur le sol) et a la recitation de mantra sur cet objet [33b]. Les deux premiers ri e> cites suivent, chez Aghorasiva, la recitation des mantra sur le materiel ; les derniers ne seront indiques par ce meme auteur qu’aprfcs le rite de la main de Siva De toutes facons, tous ces rites sont obligators pour une grande. c er6monie comme celle-ci. On trouvera la description d\i jMnakhadga ennote au iloka 35, et la preparation du paheagavya dans la section 111, iloka 1U3 sq. 3 Trfes probablement, les trois rites appelds abhyukfapa, abhimantrana et avakuntliana qui ailleurs suivent le proksana (cl. note pTec6dente). 51 f^RM ^f7TT:WJTT%J^ | fam *rww ii 35 ii [33 aj %TTC, STf^TCT ^ •jfer^ ef^Rf^l %TR, ft%TRl43FT- I^mwwwskiiRii m #^r%TT5rf fimr4g^~eq, cl^FfT 5 M£3 qKN r +^oi^ *\ | u[ $j'[^q j f^nrft^iR^ira^k i ^«p#t *mz fes $^r, '^n?tFR«i^, fcfp?,.... i — ^lRK:RT^u||R<^(i||d| (A., p. 151) [33 bj %^fd'Kun<^e| %fa dg*ff piRf 3®r^ «rirri$ *mf?£R * i ii (A., p. 217) 60 OFFRANDE ANJMUELLE DES PAVITRA Siva et de sa Sakti (appelee selon le cas Uma, Gauri, Manonmani, etc.) avcc le cercle des Vidyesvara. Mais dans le cas present, on verra que le role et meme Tidentite des deux personnages que ces vases reprdsentent sont different*, et beaucoup moins clairement definis. Et le rite qui les concerne offre une scrie de difficult6s que nous allons mettre en evidence. 5 L’expression sarva dhanya designe en general un melange de grains pour lesquels les Agama donnent des listes variees. Voici celle qu’Aghorasiva indique a l’occasion de la diksa : tila, sarsapa , mudga, mdsa, tiimba, kuluttha et vrlhi [39a]. Ces grains rassembles forment un coussinet sur lequel est pose le kumbha, dans l’angle N.E du mandapa (cf. PI. I, II et IV). G Le kumbha est d6ja pose sur son coussinet de grains. On lui donne rituellement un trone ( asana ) qui doit etre mobile pour permettre la circumambulation decrite au Sloka 41. Ce trone mobile ( caldsana ) est le Taureau, monture habituelle de Siva; on se contente evidemment de rimaginer. Aghorasiva complique un peu les choses en admettant que ce caldsana est place sur le Taureau. A l’occasion du rituel de la diksa il dira qu'il fauL invoquer le Taureau par son mantra , puis reciter les six mantra qui constituent ce que nos textes appellent sadutthdsana (cf. SP1, p. 128), et la-dessus placer le kumbha qui represente la murti de Siva, en disant le murtimantra [39a]. Mais le meme auteur, decrivant le meme rite h l’occasion du pa\itrarohana y voit le kumbha directement pose sur le Taureau, et dans le kumbha , pour Siva (et non pour le vase), le caldsana forme par les six mantra [39b]. La deuxibme version du rite ne semble pas correcte si, comme l’affirment tous nos textes avec ensemble, le kumbha est le corps (murti) de Siva ; car on ne peut invoquer le Trone du Dieu dans - et done aprfcs - son corps. Ce que Ton invite dans la murti, e’est la forme supreme, avec le mulamantra (cf. SP1, p. 184-186), comme on va le dire. 7 Meme rite. A la vardhani , d6ja posee sur son coussinet de xikira (ct. § l . 38a), on donne un Trone mobile, le Lion, pour permettre sa circumambula- tion. Remarquons que le Lion est la monture de Durga, et que Ton s’attend, h cause de ce detail, h voir la Sakti de Siva invoquee dans la vardhani, comme Siva dans le kumbha . La vardhani est, comme le kumbha , tourn6e vers TOuest, ce qui signifie pratiquement que son goulot est dirig6 dans cette direction [44a]. 1 T 61 [3i> a] rf=f: %*f«RsNrr RfoflFTflr ij^TT FR^,....RRTRR T*RfRR %RRFt *$m ftrcjpr qfM°ir- «PR, ctfw^ Wf *T*PRT %cf^u[iT^frt #J1R, ^4«rr R^reg^rcr fairaRTfe^siRr rtch m- RR5R, R'JR, .... (A., p. 218) [39 bl ^ $*TPIf TOPI# RfetPTOT 7T# RRWfRR$Rg% 'TISRFFf *## $# RRPR RtR, RTf WTR #£R, cl^Rt TRRT RRTRRRI ‘ RTR 3MW iTm:’ ‘RTR RRRRR ‘ 4r ' 4 \ tt[ i^R |^iR: » ‘ rt prir |trwr: > ‘ 4f «f ot# i^rom: ‘ 4f iva” plutot que : “au Sud de 3iva . Or ces deux lectures sont ici oppos6es, puisque J>iva regarde vers l’Ouest. Les comraentateurs, peut-etre parce qu’ils voient dans la vardliani a la fois 1 Arnie et la Deesse, interprktent ces expressions comnie signifiant “au Sud du kumbha" (kumbhadaksinadiiatah), done : “a gauche de Siva” ; et e’est ainsi qu’on dispose les vases dans la pratique actuelle (cf. PL IV). Mais il n’est pas impossible que cette interpretation soit le resultat d’une incomprehension du rite. Rctenons en tout cas qu'il y a doute k ce sujet et relevons ce passage de provenance inconnue, cite par Nirmalamani : “Il taut rendre hommage a Sambhu, Seigneur du sacrifice, en forme de jhanaiakti. Au Sud du Dieu, touchee par sa main droite, montee sur un Lion, le goulot vers l'Ouest, on placera sur un trone a six parties la vardhani qui detruit les Obstacles : c est la forme de la kriyaiakii. Lk-dedans, on adore Astra, 6tincelant, en forme d’epee” [44a]. 11 semble que l’auteur de ce passage ait voulu rassembler, en les ordonnant, une s6rie d’Slements contradictoires livrSs par les differents textes, et peut-etre meme expliquer le lerme de jMnakhadga qui nous avait arretes: ne serait-ee pas l’arme propre a la jMnaiaktil... 3 II semble bien que la ligne 44b fasse mention de deux asana : l’un que l’on donne au kumbha, l'autre k Siva dans le kumbha. La difficulte est la meme que cellc rencontrde plus haul : si le vase est le corps du Dieu, on ne voit pas pourquoi il faudrait, dans ce vase, invoquer encore un asana pour le Dieu. C’est pourtanl ce que demande Aghorasiva dans les deux passages, concordauts cette fois, oti il decrit le rite. Mais on pourrait peut-etre lire notre texte diff6rcmment, et penser que l’adjectif slhirasanam peut qualifier le Dieu dont la murli (vase) est fermement installee sur son trone. Quoi qu’il en soit, le trone du kumblui est dit “complet parce que tous les mantra habituels sont recites (cf. SP1, p. 156-164); et il est “ferme” parce qu'il est place sur la Pierre-de-base ( adhtraito ), oecup6c par la Puissance-qui- supporte ( adhiraiakti ), essentiellement immobile, au lieu d’etre place sur le Taureau. A partir de ce moment, le iivakumbha doit rester absolument immobile ; s'il est deplace, il y a faute rituelle. 71 f*$T ftWR-HW, II «» II [44 a] ‘ 44~*4B;’ fft | 44 1% 44J 4^R%4m *24T 4^mftHT II 4c4S4[4T 3 fe«TT 444[ %4#q; | *4*4 4f44% »jj| felRffef^Wl'I, II 44 =4[§f 44«FE4 43^4^4; I ” ? 1 % 441 4 Tfwr$i 34%^ 1 (N., p. 223) 72 OFFRANDT ANNURLLE DBS PAVITRA 45. et dans la vardhani, installs sur le prariava, [il adore] I’Arme 1 2 . Puis il effectue l’union de la vulve et du phallus, avec la lihgamudra'. 1 Somasambhu semble dire que le trone de la vardhani est ici constant par la prononciation du seul prariava (OM). Dans la vardhani ^ on installe un trone “ferme” pour Astra, en recitant huit mantra que l’auteur donne dans la section de la diksa, au meme stade du rituel : “ Orp, Ham, Astrasanaya Hurpphanpamah ! ” “ Om, Ham, Astramurtaye Humphapnamah ! ” “Orp, Slim PasQrp Hurpphat, Astraya Hurpphannamah ! ” “ Om, Harp, Hfdayaya Humphapnamah ! ’’ “ Om, Slim, Sirase Hutpphannamah ! ” “Orp, Paip, Sikhayai Humphanpamal? ! ” “ Oip, Surp, Kavacaya Humphannamah ! ” “Orp, Hurp Pha{, Astraya Humphannamah ! ” [45a] On reconnait dans les trois premiers Vasana-, le murti - et le mulamantra d’ Astra, et, dans les cinq autres, les ahgainantra (le dernier invoquant P Astra d’Astra). Notons la forme particulifcre du mulamantra: c’est le mantra appel6 communement le pasupatdstramantra (cf. SP1, p. 96, n. 3, oh une forme trfcs voisine est mentionnee). Dans un autre chapitre qui traite de Vastr&bhifeka (aspersion speciale, faite en vue d’un resultat determine, avec de l’eau oti Ton a invoqu6 Astra), ce meme mantra est donne par l’6diteur de D sous la forme suivante : “Oip, Slitp, Pam, Sum, Hum, Phat, Pasupatastraya Namah” ; et les six hija isoles : Ofyl, SLIM, etc., precedent ensuite, dans cet ordre, les six ahgainantra (NETRA compris, cette fois) d’Astra [45b]. 2 Selon Aghorasiva, Pofficiant salue d’abord Siva et Sakti d’un mantra commun : “Oip, Haurp, Sivasaktibhyaip, Namah ” [45c]. Puis il realise entre eux une union sexuelle par la lihgamudra (cf. SP1, PI. I, No 19). La mudra ici n’est pas simplement montree ; mais Pofficiant, dont les mains la forment, touche le kumbha avec le pouce (qui represente le lihga ), puis la vardhani avec le poing (qui represente la vulve : yoni , bhaga) — le mumuksu faisant ces operations dans Pordre inverse ([45c] et [45d]). L’hymne de louanges qui suit precise l’idee : “Devant Toi, Uma, qui as la forme d’une vulve, devant Toi, Sankara, qui as la forme du phallus, je nPinclipe! ” [45c]. Apparemment, Astra est oublie, et c’est l’idee de Sakti-Epouse qui emerge a nouveau. Ces instructions se trouvent dans tous les manuels, et aussi dans un chapitre (peut-etre interpole) du Purva-Kdrana qui, sous le titre de 73 crferi i ^rn%fHJMRr T^ri%f5^n 11 a* \\ [45 a] ^ Ct 3RTTCHR iWT! I it stsp# i’wnm i 3Tf et 79 [46 a] S*> N sia^n »at 11 n li ^qpR t M I mm*] mi ^ sfffisrar Pi4 , 4i, ‘ *M ^3«TPi : m\ ^ I ^afwr#4 % II ’ gfa jxw %r, £rcteR ftm, awn ft^rcrOTR w, ^ ftapq ^R, HH*il fapwfifiwi (A., p. 220-221) 80 OFFRANDE ANNUEL L E DES PAVlfRA on peut se demandcr s’il iva pas 6tc introduit aprfcs coup, lorsquc la presence de TAstra dans la vardhani a cesse d’etre sentie avec une intensite suffisante, la vision de la Deesse estompant celle de TEpee. 2 II faut faire le japa , puis l’offrir comme en SP1, p. 218-220. 3 Le japa qui concerne la vardhani est un japa d’ASTRA. 4 Dans son chapitre sur le pavitrarohana , Aghorasiva donne pour cela une formule simple : “O Bhagavan ! Reste ici jusqu’a la fin du sacrifice !” II en a une plus subtile, au meme moment, dans son chapitre sur la diksa : “Ce sacrifice en Ton honneur, je Pai mis en route, moi, Ton adorateur. Veuille le prot6ger jusqu’a sa conclusion !” [46a]. La preparation du mandapa est terminee. Avant d’y faire invoquer Ganena el les Guru, Aghorasiva donne encore les instructions suivantes : [L’officiant doit] preparer le nirodharghya , Toffrir avec AGHORA pour la detention ( nirodhana ) du Dieu (rite omis, selon cet auteur, lors du premier culte de Siva), et “fixer” le vase contenant cet arghya . Puis il imagine le mandapa qui est [maintenant] un yagagrha , enticement debarrasse de tout obstacle grace aux Astra qui surgissent des vikira dont est fait le si&ge de la vardhani" [46a]. Tous les rites docrits depuis le tloka 40 ont essentiellement pour objet d’assurer la protection, presente et future, du mandapa devenu sanctuaire. On les retrouve chaque fois qu'une ceremonie va se derouler dans un mandapa. 3 [46 b] WT: ^ I ^ 4HR^ §s{wj;i ^RS3t 4 Wsfr ^T II ” 5 % st?I: firopRsstJ fw* . . (N., u 82 OFFRANDE AfttfUELLE DES PAVITRA Gulte de GaiieSa 47. [ Aprfcs quoi] il rend hommage, au Nord-Ouest, a GaneSa quidcarte les obstacles 1 : il a quatre bras, la couleur d’un p6tale de lotus, et il porte ses armes. * * . • . • • * • * • Culte des Guru 48a. Le sage doit ensuite, comme toujours, installer les Guru au Nord-Est 2 . 1 On l’invoque, lui aussi, dans un vase d’eau (cf. PI. I). Selon Aghorasiva, on lui demande de repousser les obstacles : avighnam astu ! * Il s’agit, comme plus tard k la ligne 94a, des sept Guru du culte quotidien (cf. SP1, p. 52). Ils sont invoqu6s tous ensemble dans un seul kalaia (Cf ’ Ici prend fin Invocation des divines qui vont singer dans le mandapa jusqu’k la fin du rituel. De Surya au Guru, il y en a vingt-sept, que l’on designe souvent par l’expression globale surfadiguruparyantam. Nous en rappelons la Uste en suivant 1’ordre des invocations : Surya, quatre Dvara, hurt Dvaraplla, Vastunatha, Lak§ml, dix Lokapala, Ganapati et les Guru [48a], Comme ces divines constituent l’entourage ou la cour (parMra) du Seigneur, on les appelle encore parMradevatii. Dans la pratique actuelle, elles sont reprSsenUes chacune par un kalaia p6riph6rique (cf. PI. I), tandis que Siva et sa Sakti, presents d’ailleurs, comme nous aliens le voir, sous de multiples formes, silent k l’intferieur du mandapa. 83 <£3Tfecrr ^p§3ra( i *T HFp || »V9 || ’F'i^TI i^TFTi ^ %? | {48 a] 3*wrfw ^ffeeff^ncq^msFrrgsOT: — “ *i?: wfo: gRsrr cl^3%^T 35Tr flf%li%: J#gj ^ 4^aj qTpfaaj ^ | 4T^ar q^^psi^Tr 413.* sftsTt 4 idr fqRr^RiMqr : ^R^g^s? n ” 3ft n (N., p. 225) §4 OFFRANDE AttNtjELLE D E i PAVITRA Culte du linga personnel 48b49a. Apres avoir baignd le Dieu 1 * * 4 , selon la regie, avec du pahcamrta, etc., le sage doit l’honorer par les cinq services, en suivant la mdthode indiqu6e plus haut\ 1 Le Dieu k qui l’on offre ici des ablutions semble bien etre le Siva qui est orient dans le linga: linga mobile de l’officiant si la cer6mon,e est pnvee, linga principal du temple si elle est publique. Tous les auteurs de manuels sont 4 aCC Mais S * * * 9 on' voktf lei passages citbs qu’ils s’entendent aussi pour inv^uer giva, immbdiatement aprbs, sur un marfala dessinb sur la vedl Raurava p 158-9), ok il rkgne pendant tout le rituel sous le nom de Maodales- faTte silence \le Somasambhu sur ce point doit-il . nterpretei :comme l’indice d’une opinion diffbrente? Le commentates ne le pense pas q introduit le present iloka en disant qu’avant le culte du linga personnel, il faut adorer Siva sur un mapdala ou sur un sthandila. Et il cite a l appu., non seulement le iloka 78b-79a ok Somasambhu fait allusion lui-meme au iva Itr mais un passage du FarMya qui affirme la quintuple presence de Srva lors^de ces cerfemonies : dans le linga, dans le kumblia, dans Agm, sur le Zn 4 ala (ou le sthandila) et dans le guru [48d], La deuxibme partre de la demonstration n’est peut-etre pas trbs convaincante. La quintuple prince d giva est bien reconnue par Somasambhu lors de la cerbmome de la don le debut est parallble k celui du pavitrdroha V a ; mais il vo.t alors ^ iva preS ^ “sur le mapdala, ok il est le Tdmoin des actes ntuels, dans le kalaia ( kwnbha), ok il est le Protected du sacrifice, dans le Feu ok il est le Receptacle du ho,na, dans le disciple, ok il est le Delieur de liens, dans le gum ok d est Je Donneur de grace” [48e], le UAga n’itant pas mentionne. Et le ntuel qui suit ° mp“« une adoration de Siva sue Le *.««. .. mouren, pcta. Ob mte,v,e« Lei 1’adoratioQ du JM*. Il semblerait que pour noire auteur Les tohommages „e s’aioutent pas. Mais peut-etre peu»ent-ils se superposer? II suffirait de peuserqui l-ou dipose, aprls les abLulions don, il es. id ?<*>*•**** sur un miatola ; ainsi pourrait s’expliquer la ligne 78b, qui fail diiticul . 9 Cf. SP1, p. 198. 85 ^nqfen f^ra: 11 ^ 11 p: | [48 bj rr:qRr cT^faw^ir ^HUg^T; *|yfasj- %4 qgiMf^ft'- fcWg*lK 4%^rf=4ci M *Pw«iNi% m i fqfoqr ^^tTcT: ii ?H ^qfcqfJRR q^q[WRTR gf qo^ gqf^sft 4r f$FT: ^ g^T: | (C„ p. 106) [48 e] cppjrt ST# W^>: I |T*Tff£p?*. ^ La puis on non t e 2 uru consommera cela aprfes IWIiSHtS discussion k propos du nirmalya (section III, il 63). Le commentateur de Somasambhu complique les choses en subdmsant • TTnidales: “La part de Siva est divis6e en cinq ; on donne [quatre tr °‘ S ,nsl aux Siva du kalaia, de la karkari (vardhani), du masala et du linga portions] aux ^ de 1’offrande des vraMga. La part d’Agn, est personnel, • . 0 fp er t e au Feu comme nivedana aprfes divis&e en quatre; la premise port.on est otterte au reu troisi bme (f j j.. caru (•?')• avec la deuxifcme, on donne les antarb , f Terte en oblat on au Feu juste avant de lui donner son pantra ; et avec la quaSme, on donne les ba,i [qui ont lieu ensuite]” W U de la part de Siva, qui ne mange “qu ”“ “7 ' ' usieurs dK moments STT £ Z'Z - “ commente. eSrimonies qui se font dans les temples, ==£ SSHF s t e texte n’indique pas clairement k quel moment doivent se faire ces nt 1’offrande a Siva est immediate (h moms que le caru offrandes. Apparemmen *' ^ °f 5 ,b „ e la reprisente ?). Mais celle au Feu ne ^"nle qSu ma\. DfoU no, re traduction, qui place dans le futur une partie au moins des 6v6nements. 89 [50 d] II *TPRRR #r I sF*rl Rf^TFTR spn^pt^raw r n 3 #rr rmr m (Rwt ^ i 3RR IpFfisr^ f^RRI^Hcl *Rpfi II cr: m 3R: rirct feRRi^^ i i ^^wfOTR^Rr ftpRifar vr^g^: 11 (Mrgendra, p. 99-100, si. 47b-50) [50 e] $RR HR 'rnsrr f^HR $rr Trff m i WKWf't =^m Rhr itcR *TR f'R'.RR R?R%3RRR^ |RT f^ft^l«d«ffR tTRT ^rft^nrsrt 'T%ftF c r j r^T^ |RT dR ^RT #T sff^T: 1 (C„ p. 107-108) 33 ; . I : (lilnJOIl A%) bm j:'..;. ;::1 :• ; . . \ :. j .. '. : - V.\ , ; ..V . ob &gBiiflollL x fi£iba au uo — fc\u*w >j j: 29?i£ > fcli'up u:oq t acIQ au £>:V:*v fto’i d 31 5 S aldrass oIoT x V;v^ i'A ::r lt o ;. '.*:. ■.. •'•■iL-v s ■ .•>*• vjv; icip a 2; 12 90 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITR Offrande k Siva des objets destines aux observances ou aux rdjouissances 1 II . 51b-52a. Al’Est 2 , avec NARA (TAT-PURU§A) ou VARMAN (KAVACA), on doit donner le batonnet pour les dentsMong de douze pouces, provenant d’un arbre a latex . I Les neuf Sloka qui constituent ce chapitre decrivent l’offrande de toute une sine d’objets ou d’ingredients. Parmi eux, certains sont utiles pour la pratique d’observances ( vrata ) et sont appeles de ce fait par le commentateur et par les auteurs ulterieurs vratanga ou vratacaryanga ; les autres, destines a rendre la vie agr6able, sont appel6s bhogUnga. Parmi les premiers, Trilocana range : le batonnet, la terre, les cendres, l’eau, le paUcagavya, les ingredients du homa, le baton, le rosaire, etc. ; et parmi les autres : la rocana, le kunkuma, le betel, etc. [51a]. Ce rite semble etre un element caracteristique du pavitrarohana, et 1 on peut s’interroger sur sa signification, qui n’est expliqu6e par aucun manuel connu de nous, et qui echappe totalement aux gurukkal contemporains. II faut certainement rinterprSter en relation avec Tobservance (vrata) dont on parlera plus tard {il 110b-lll) : les vratanga deposes maintenant auprfcs du Dieu semblent en effet annoncer le vrata ok l’officiant s’engagera le lendemain. Ce seraient les objets memes necessaires k ce vrata — ou un echantillonnage de c*s choses — que l’on apporterait dans le voisinage du Dieu, pour qu’ils soient sacralises par cette veiliee sainte, comme les pavitra. Telle semble etre 1’ opinion de la Kriyadipika, ok l’on peut lire k ce stade que “les ascktes (virakta) offrent les objets necessaires au vceu de quatre mois ( ctiturrmsya - vratanga), puisque le caturmasyavrata et le pavitrarohana se font en meme temps” [51b]. Ce texte nous int6resse dans la mesure ok il affirme un rapport entre les vrat&hga et le vrata futur, se faisant l’echo d’une tradition que les autres manuels ne nous transmettent pas. Mais l’auteur ne poursuit pas dans le sens attendu. Immediatement aprks la remarque precedents il donne, comme liste de vratanga, exactement la meme serie d’objets que Somasambhu, y compris ceux que les autres nomment bhogahga ; et on comprend mal en quoi les parfums, le betel, le miroir, pourront servir au renonjant, k qui auteur a limite le rite. Par ailleurs, le chapitre suivant, qui decrit le caturmasyavrata des ascktes, ne reprend pas cette liste, mais une autre, qui ne la recouvre que trk$ fwr ^ 3OT^3:,*)I0? T ' - • ■•- 1 .q * lrf w r '.'bijoup •':/.* .L q?fft ^TTrRP'T II fari^iro zi TF5% i ^#F^ q%lRrfWT *FF II 3 f#of rt%f q%feq fgqrf^ra; i (Uttara-Kamika, pa{. 18, &!. 44-51) 94 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA et collat6raux. Pour cet Agama eneffet.il depose d’abord cinq ob jets (ou groupes d’objets) en r6citant les brahmamantra, puis dix autres en recitant les mantra des Lokapala. On a le schema suivant : au N-E. les pavitra; k IE, l’huile et un amalaka ; au S, baton, rosaire, couche, etc. et bol a aumones , au N, baguette (ialaka), poudre a laver les cheveux, ciseaux, cure-ongles, a I’O Mtel, yogapatta, chasse-mouches, gajamalika (?)-ceci pour le premier nyLa avec les brahmamantra correspondants. Puis, dans les huit directions a partir de l’Est : sandales, miroir, vetements, cinq terres, pahcagavya, parasol, neau d’antilope, batonnet pour les dents ; k quoi s’ajoutent le collyre au S-O (direction de Vi §9 u) et les cendres au N-E (direction de Brahman)-cec. pour le deuxikme nyasa, avec les mantra des Lokapala [51 d]. * Relevons l’emploi, tres general dans les Agama, du terme de danta- dhUvana (litt. : lavage de dents) dans le sens de dantakmha (batonnet utilise pour se laver les dents). 4 Somasambhu avait 6carte les arbres a latex dans son chapitre sur le lavage de dents quotidien (SP1, p. 10). S’il n’y a pas, ici ou lk, de faute de copiste, on pent comprendre que le batonnet pour les dents dont on sert lors d’un vrata est diff6rent de ceux dont on use quotidiennement. Notons cependant que les textes des Dharma&Mra n’dcartent pas les arbres k latex, meme pour l’usage quotidien (cf. Kane, II, p. 655). 95 [51 d] tsrft 3 ifi* ^ ^icnl^i =q qsfel (I ^ qfiN^ § ffim: I ^TF^r %Nft ^ ^FF < MHl(^l c hl*^ II f STRT^tft TOFrf | qT^qq srqxq ii m %r ^ ^ \ m q^tJT II *m\ i ♦qqj^qiTRqtsi q^N q^qfer^ 11 ( Pur\a-Karana , pat. 122, it, 34b-39) 96 OFFRANDE ANNUELLE DBS PAVITRA 52b-53a. Au Sud, on doit offrir les cendres {bhasman) avec ROPTN (AGHORA) OU avec SIKHA. A l’Ouest, la terre, avec SADYOJATA ou avec H*D. 53b-54a. Au Nord, on donnera au Dieu des dieux un fruit d 'amalaki et de l’eau pure, avec VAMADEVA ou SIRAS. 54b-55a. Au Nord-Est, avec ISA ou le mulamantra, de l’eau parfum6e, et du pancagavya dans un bol de pcilaia. 1 1 Jusqu’ici les offrandes sont des objets destines aux ablutions matinales : on remarquera que Somasambu indique, pour les accompagner, soit un brahma- mantra, soit (sauf pour la derniere) un ahgamantra. Deux points sont k noter. Le premier est que les pavitra ne sont pas nommes. Or ceci est en contradiction avec de nombreux Agama qui demandent de les presenter avec les vratahga, en les deposant sur le sthandila qui re^oit ces derniers. Le Suprabheda est dans ce cas : “On fait un sthandila carre avec du riz brut, du riz decortiquS, des fleurs, etc., et on le couvre d’un tissu. Sur ce tissu, le sage place les pavitra et leur rend hommage avec des parfums, des fleurs, etc. Puis il les recouvre d’un linge avec SIRAS et les encense avec HRDAYA. Au Sud [des pavitra ], il depose les cendres pures, k l’Ouest, la terre pulv6ris6e ; l’eau au Nord, et le batonnet pour les dents a l’Est ; et il honore ces choses avec des parfums et des fleurs, en rScitant [le mantra] HRDAYA.” [54a], De meme le Purva-Karana [51 d], et le Mrgendra [54b] dans un passage que notre commentateur cite a l’occasion du iloka 94a, mais qui est absent de l’ddition de N. R. Bhatt. Le Kirana, qui n’en joint pas un nydsa orientk, dit cependant de donner k Siva : “la terre, les cendres, le batonnet pour les dents et les pavitra" [54c]. Le second point k relever est que trois des textes que nous venons de citer limitent a quatre ( Suprabheda et Mrgendra ) ou a trois ( Kirana ) la liste des objets a offrir avec les pavitra', et ils n’utilisent pas, pour designer ces choses, le terme de vratahga courant dans les textes ult6rieurs. Les quatre offrandes du Suprabheda et du Mrgendra sont celles que Somasambhu signale ici dans les directions principales, et les trois textes concordent exactement quant a leur emplacement : batonnet a l’Est, cendres au Sud, eau (ou dhatri, ou eau -f- dhatri ) au Nord, et terre a l’Ouest. Cet accord n’est peut-etre pas l’effet du hasard, car on a vu (SPl, App. V) que le feu, l'eau et la terre etaient respectivement en correspondance avec le Sud, le Nord et 1’Ouest ; et si le batonnet pour les dents pouvait etre mis en rapport avec Pair, on aurait une distribution ration- nelle des quatre offrandes dans les points cardinaux auxquels elles sont associ6es. Il semble bien, en tout cas, que ces quatre objets aient un statut special parrni les vratahga, et nous y verrions volontiers le noyau original des listes enflees que nous livrent la plupart des textes. 97 fenmr u ii ’jfw *rfW %^TT ST#3|fe 5TT I^T I ^KWcg^'t.cn^ || || ^ 3 Rf£h fen cnfq qjcFTq; I ^Tpfetw#n ^4n^U| cn II ^ || [54 a] s .lTftf<4 J ^?i;i < *iN: 1 1 4m JFH^cqrl^r: sc i 4#rft 'Tfcrrfa WRRR ff^TR; II 4*1^!^ fw °34^#T 5 I *W ?%JRT: 5T^ TR°T 4^**1 II npt 4T4 3 4 *44481 ft , J4% | ^rft m'JRSlR 43^.44 g || (Suprabheda, caryapada, pat. 7, £1. 29b-32) [54 b], “ 44Tft*T44: L/Ai a, Le commentateur precise : candana, agaru, karpura et kunkuma ; et il cite k l appui la Mrgendrapaddhati. Meme liste chez Aghorasiva [55a]. 3 Cf. SP1, p. 260-262. Ua echantillonnage de l’ensemble est rassem dans un petit rfecipient. 4 Done k l’Ouest. Notons la leson de K, ajatena, au lieu e sa yoja e. routes [aeons, le mantra SADYOJATA doit etre sous-entendu. * Bande de tissu servant de cache-sexe, que l’on porte sous les vetements. 8 Done au Sud. 7 Avec VAMADEVA. * II semble que le terme de Sal aka (baguette) designe ici une sorte de cure- . La gorocana est nomm6e deux fois, ce qui est peut-etre le resultat erreur. Mais Aghorasiva confirme. 99 ^Tl^qT || 'Ll \\ rnfr I fit: ^ II II cfq WR4 || I' 3 II rTF^ ^qq ^RPTfa I [55 a] %^TT q §■ Jarful, q^^TRP^r fq, ^q?’ ftpiq, w& ftfsrerft mfa ^r%r $m, .... (A., p. 177) «*ij t. i c • .*.• ' ii ' .i» I?JU U "• ■’.■ . ’— . .?/- _•’ .'j •». i t) ifS*. ioo OFFRANDE ANNUELLE DBS PAVITRA 58b-59a. Le siege, les sandales, le recipient 1 , le yogapatta, le parasol, [on les donne] au Nord-Est, avec le mantra ISA, pour plaire a I^ana. 59b-60a. A l’Est, [on offrira] a Nara (Tat-Purusa) du earn avec du beurre clarifi6, ainsi que des parfums, etc. 2 . Parmi ces choses, celles que l’on n’a pas, on les imaginera 3 . 1 II s’agit peut-etre du kama^cilu, qui n’est pas mentionne ailleurs dans notre texte, mais fait traditionnellement partie des offrandes. 2 Le commentateur explique le “etc.” : eau pour se laver les mains, mouchoir, etc. Notons diff£rentes lemons pour cette ligne : sarghyatn au lieu de sajyam dans K \ sannam gandhadikam dans K et Ml pour le second pada. 3 La rfcgle est generate, et nous la trouvons dans de nombreux textes. Mais les temples, et les riches particulars, possfcdent les objets necessaires en miniature. C’est ainsi que nous avons vu une collection comprenant: baton, bol a aumones, baguette (Jalaka), miroir, si^ge, sandales, kamandcilu , parasol et chasse-mouches — tout ceci en argent, et de petites dimensions avec un kaupina et un yogapatta de soie, en miniature eux aussi. Les autres choses sont des produits d’ usage courant, que l’on peut se procurer sans difficulte. ioi m h v \\ ‘^Fqwrw#Ji i w? HigiF«nfM 5 ^ 11 n *tot i 102 6FFRANDE ANNtJELLE DES PAVITRA Ce qu’il faut faire le jour de Yadhivasana des pavitra 1 2 . 60b-61a. [ L’olficiant ] prend les pavitra \ les asperge avec de 1’eau d’ ASTRA et les purifie par les samhitamantra ; puis il les amene aupres du Feu’ 1 Nous conservons le titre qui se trouve ici dans D et dans la paddhati d’Aghorasiva. Comme ce qui precede fttait aussi k faire le jour de Yadhivasana, il faut lire : “Ce qu’il faut faire des pavitra le jour de leur adhivasana 2 On peut se demander de quels pavitra il s’agit ici. Si l’on en croit Aghorasiva, le rite concerne les pavitra qui seront offerts le lendemain : tattva- pavitra et gangavataraka. Cet auteur en effet sitae k ce stade 1’invocation (decrite par Somasambhu aux iloka 14 et 22) des divines dans leurs bnns et dans leurs nceuds, et la purification, qui suit imm6diatement ce rite, concerne les memes objets. Voici tout le passage: “Ensuite, amener les pavitra aupres d’Agni dans un recipient pur ; les ddposer a l’Ouest du kunda sur un mandala accompagne de darbha oh un asana a 6te invoqu6 avec Old ; les asperger avec ASTRA ' faire, dans leurs neuf tantu, le nyasa de Prapava, Candra, Vahm, Brahman, Naga, Guha, Ravi, Sadasiva et Sarvadeva, dans cet ordre, avec le nomdechacunau datif accompagnd de OM et de NAMAH ; d6poser enfin, dans les nceuds : Prakfti, etc. (liste de Somasambhu), chacune par son nom, selon la mSthode prccedente. Ceci sur les tattvapavitra. (Le texte, probable- ment erron6, de la paddhati, est lu ici k la lumiere de son commentate par Nirmalamaiji). Sur le gangavataraka, d6poser les seize kata, Siva et Sakti. Sur les quatre pavitra (les trois tattvapavitra et le gangavataraka), deposer les quatre mandala avec leurs Seigneurs (ef. SP1, p. 170, oh on notera la correspondance entre les trois premiers masala et les trois groupes de tattvd) ; reciter sur eux les samhitamantra, les recouvrir avec une peau d’antilope noire ou toute autre chose; m6diter sur Siva qui est l'Annde, le Tkmoin de toutes nos actions, l’lmmuable, le Protecteur, le Refuge, Celui qui lie a l’acte son fruit ; puis fate les sampMhuti en r6citant vingt et une fois les samhitamantra ; proper avec ASTRA, envelopper avec KAVACA, transformer en amrta, et deposer le recipient auprks du kumbha [60a]. , , ... _ Cette interpretation du rite a l’avantage de justifier le terme de iuddhapa- Vitra utiHs6 pour designer les pavitra principaux offerts le lendemain de Yadhivasana: ils seraient dits “purs” parce qu’ils auraient-et eux seuls-subi la purification speciale decrite ici. f ,, n Si nous acceptons cela, il faut dire que leur adhtvasana (cf. p. 36, n. 1) 103 qi^rofvT# i [60 a] s. 5 KWI — X v/4 ; 3# wi srfcT II ^<> ....... - \- T' ♦ » I II ^Jl s&n wv \ *r i [71 a] i srpr-wft qr^mrw i “sTRn^i ^ srf%^ i (C . p 116 OPERANDS A;NN U EL L B DES PAVltkX 72b-73a. Ou encore 1 : “ Je T’invite, O Dieu, avec la D6esse, les GaneSvara, les MantreSa, les Lokapala, et toute Ta ♦ *’* cour. 73b-74a. Avec Ta permission, je t’offrirai [demain] matin un pavitra, et je ferai un voeu 2 , O Seigneur supreme ! 1 La formule de liaison, atha v3, se trouve dans toutes les versions de la paddhati, mais elle manque k V Acintyanivasadakhya et k quelques manuels. II ne serait pas impossible en effet de concevoir les quatre iloka comme formant un tout, ou encore de penser, avec Isanasivagurudeva, que les deux premiers accompagnent le geste d’offrande, et que les deux derniers sont r6cit^ imme- diatement aprks, en prksentant au Dieu la lumikre (aratrika) [72a]. L Uttara- Kimika toutefois n’a que les deux premiers iloka, ce qui appuie Interpretation de notre auteur qui voit une alternative la ok d’autres voient une succession. s Cf. il. 111. 3 im — ^ II 'SR II *t%t: vftmwA i r| sri^ 3 qfaw*, ii ^ ii fw ^ qjfrsjrfa WTCT wn I 117 [72 a] ^rrfagw sqfcrq ci^f ftf&i JTfsrcforqi ^q^Tfrg?^ 1 TORmfe....’ 3R*p =q fwi WSRig^Rl Rip^ JRHTOftsf- JTRl^ I RR^ | ‘ ^ armfoaTsfa ^r....> f%.... {Ii&na&ivagurudevapaddhati, vol. Ill, p. 212-213) tig OFFRANDE ANNUEL LE DES PAVITRA 74b-75a. Aprbs avoir invite le Dieu, il doit, avec une expiration, effectuer la transformation [du pavitra] en amrta 1 2 3 et l’offrir h Siva * en tecitant le mulamantra jusqu’a Siva". 75b. Puis il fait le japa, chante des hymnes 4 , se prosterne, et demande a Sambhu de pardonner '. 1 Cf. SPl, p. 74, n. 2. 2 Notons quelques differences avec les instructions d’ Aghorasiva, done avec le rite actuel. Dans la paddhati d’ Aghorasiva, le don du pavitra parfume a Siva ne suit pas immddiatement le don de ces memes objets aux autres dieux du mantfapa, mais il en est sdpare par 1’offrande des vrata- et bhogahga, que Somasambhu place plus tot. Par ailleurs, le rite assez simple que ddcrivent nos Sloka 68b-75b devient Pa une ceremonie complexe, dont void les principaux moments: 1) adoration de Siva avec huit fleurs ; 2) offrande au Dieu de sa part de caru, dument consacre par les mantra habituels ; 3) offrande de pavitra parfumes aux Dvarapala, k soi-meme, k Gaiiapati, k Lak§mi et aux Guru (ces personnages sont nommds ici en tant qu’ils aecompagnent ' le ^iva du lingo ; en tant que gardiens ou habitants du mapdapa, ils ont 6te honores plus haut) ; 4) prikre a giva (comme ici) ; 5) offrande du pavitra parfume a Siva ; 6) offrande analogue aux Brahman et Anga qui l’entourent ; 7) dhupa, dipa, etc., et aHjali de fleurs ; 8) amrtamudra et mahamudri [75a]. On voit qu’Aghorasiva tient a faire participer a l’offrande les dieux que le rituel quotidien place auprks de Siva, sans s’inqufeter du fait que les memes dieux ont dejk ete rencontrds dans le matidapa. La repetition semble justiffee dans le cas d’une cSrcmonie de temple oh l’oflioiant, aprks les rites qui ont eu pour cadre le maiidapa, se rend dans le sanctuaire du lihga fixe, et y rencontre ndeessairement les Dvarapala, etc., qu’il se doit d’honorer; elle Pest moins dans lecas d’une edremonie privee oh le Siva mobile que l’on adore k ce stade se trouve lui-meme dans le mandapa. Quant k Pintervention du premier avararxa (ici, les brahma- et angamantra), on a vu [65b] qu’Aghorasiva la prdvoyait pour Surya, et il l’enjoindra de meme [76a] pour le Siva du Feu. Somasambhu n’en dit mot. 3 Cf. SPl, p. 186, n. 1 et PI. VI. On amdne le mantra k son point d’extlnction {lay a). * K, Ml, M2 et T ont stotra au lieu de stuti. 4 Cf, SPl, p. 274, n. 3, 119 .7 ■ \ fW?T rTferpr fairer | spjipr ^ f^T ^3 11 ^yi h [75 a] ^ sjfficT STR^OTR^ *F5f ^ | ^f — RRfaaTsfa ^3T.... WP^F, 7^%TOT>?R, ^ ^FF^R, f?TRq 3xR, ^FFfM ^ ^i. ^CFrRfR^'F ^rT'r, g 4 feqrqqq fqqsqrq; n (Siddhantaiekhara, T. 57, p. 201, rf/. 77) [76 f] ^ qli^qra gtftarcf =qftj$: i arFPqoiqf^T =q gqqq; n T M r q q |J i c iiRq>^ i qq j^orf 5pTf^[gj||%^ || qT*wr ^TBTq qwqR qfqr gq: i (Utiara-Kamika, paf. 18, M. 68-70a) \24 OFFRANDE AN : N"U ELLE DES PAVITRA 77. Mais d’autres disent 1 2 3 qu’il faut donner l’offrande k Ksetrapala au Nord-Ouest. , [Le guru] alors prend Ydmmana', et -procede au homa qui comble les manquements aUx rkgles ; . . 1 Toutes les versions de la paddhati ont jaguh. 11 semble done certain que le guruli que portent deux des manuscrits du commentaire a la place de jaguh, soit erron6. h'Acintyavisvasadakhya, qui semble servir de module a Somasambhu, a bien un guruh a la meme ligne, mais la phrase est tournee autrement : “alors, le guru donne au Nord-Ouest l’offraiide k Ksetrapala” [77a]. II s’agit dans ce dernier cas d’une offrande $6par6e k Ksetrapala, comme celle qu’indique YUttara-Kamika [76c], comme aussi peut-etre celle que Ton trouve dans lerituel quotidien aprfcs les offrandes ext6rieures (SP1, p. 268). Nous ne voyons pas clair encore au sujet de la multiplicity des K§etrapala qui interviennent dans la distribution des bali, quotidiens ou exceptionnels. 2 Le commentaire citant un acamya, et Yacamana etant de rkgle aprks les bali, nous ecartons la leson de D et de M2 ( samastavidhi-vicchidra ) pour adopter celle de K. Celle de Ml (acamya vidhivad rudrapurakam...) serait peut-etre aussi bonne, k condition de remplacer le rudra errone par un chidra, ce qui nous donnerait une ligne identique k celle de Y Acintyaviivasadakhya : “ayant pris 1 ’acamana selon la rkgle, on doit proc6der au homa qui comble les brfeches [77a]. 3 Le homa qui est en joint ici semble etre un simple priyaicittahoma. On appelle ainsi un homa de cent ou cent huit ahuti, dont le but est de corriger les fautes que Ton a pu commettre pendant les rites qui precedent imm6diatement ; il est de rkgle lors de tous les rituels exceptionnels. Aghorasiva n’en iadique pas d’autre, au stade actuel. 11 demande, aprks les instructions que nous avons cities sous [76a], de faire comme prayaicitta cent huit oblations avec le mulamantra, de donner la purnahuti et d’offrir le naivedya, Yacamana, etc. [77b]. Mais le lendemain, au meme moment, il parlera de cent huit ahuti “destinees k affermir la reparation des.brkches faites k la rkgle’ 1 (cf. sous [113a]), et ensuite d’un homa dans un but de prayaicitta. Le premier de ces homa est le homa spScifique du pavitrarohapa, ce par quoi se caracUrise ce rituel special ; le second est un rite de rfeparation banal. La formule employee par Aghorasiva pour le premier 6tant a peu prks la meme que celle que Somasambhu utilise ici, on pourrait penser que notre auteur n’a pas en vue le homa banal de reparations, 125 <$411^ 5 efiqoqi I fHR*3 |fHW^ II ^ II [77 a] ^ 3TWi *TWT fcZfa I sis* srairr w&ti 5^: II VO 3Tp^f ^HhN^ I ; ( Acintyavidvasadakhya, T. 100, p. 351) [77 b] RPiS^rarf *E^niRR3Rf 5^r» ^ l^ra, ^ f^?i, h^t^t4 ot, ferc Pi^'Mi f^rcr^, fc^n ^ ^t, srfinfq ft^i.... | (A., p. 180) . ~r ;: iS-\ H j^ri'^rrf ' ■ • t u r? r;: . .) oi5 ;-:: j OFFRANDB ANNUELLE DBS PAVlTftA 126 78a. puis, apr&s avoir donne l’oblation pl^niere et les oblations avec les vyahrti * 1 2 * * * * * * , il effectue l’emprisonnement ( nirod - hand ) 9 du Feu. mais le homa qui doit se faire a l’occasion du pavitrarohana, et qui a le meme objet que l’ensemble de ce rituel. Nous ne pouvons decider pour l’une ou l’autre de ces hypotheses, car la seconde, plus seduisante, nous place devant une autre difficulty : un tel homa ne devrait pas se faire aprks les bali. 1 Cf. SP1, p. 272, et ici, SI. 115. Auparavant, selon Aghorasiva, quelques offrandes k givagni : naivedya, hcamana, candana, thmbula, etc., et hommage aux cendres [77b]. 2 C’est le rite de nirodhana (ou rodhana) que l’on effectue avec Varghya appel6 nirodhSrghya et la mudri nifthurS (cf. SP1, p. 188, oh il est mentionnc au debut du culte). 11 signifie “detention ” : on empeche une divinite pre- sente dans un support de la quitter. Lorsqu’il est ainsi accompli k la fin d’un culte, ou d’une journee, il renforce en quelque sorte le nirodhana initial — s’il y en a eu un — , et marque l’intention de l’officiant de ne pas donner le conge ( visarjana ) auquel on pourrait s’attendre k ce stade. Remarquons que, selon notre texte, le nirodhana ne concerne qu’Agni, et non pas le Siva qui est dans le Coeur d’Agni ; et qu’il n’y a done aucune con- tradiction entre le rite actuel et celui que va decrire le Sloka 78b-79a. Aghora- siva au contraire parle d’un nirodhana du Siva qui est dans Agni, avant meme le vyahrtihoma [77b], mais il n’enjoint pas ensuite l’union par la voie des «3{fi. Autrement dit, il maintient le Siva invoque dans Agni dans son support, tandis que Somasambhu l’en ecarte. Mais, pour les deux auteurs, Agni est maintenu ; ce qui signifie matkriellement que le feu va couver sous la cendre jusqu’au lendemain, oh on le ranimera. On le couvre k cet effet de balle de riz ou d’autre chose semblable ; l’opkration s’appelle raksana (protection). Cette precaution presente l’avantage de dispenser de recommencer chaque jour le rituel complexe par lequel on a engendre et fait croitre Agni (SP1, p. 230 k 244), et elle est enjointe dans la plupart des manuels. Mais il est possible de laisser volontairement s’eteindre le feu, c’est k dire de congedier Agni, k condition de refaire le rituel complet le lendemain. Le Siddhantaiekhara re- commit cette possibility : “Il faut, lit-on dans ce manuel, soit congedier Sivagni, soit le detenir jusqu’a la fin du rituel” [78a]. 127 [78 a] ^ ^nfeir^: wi wi i l^rr ^ 'Fif f^ifis^r ^ =fra i rr c ^: n ^ tfR =? eft i 3# ^Ifl^dl’JN^sft ^tr; ii (Siddhantaiekhara, T. 57, p. 20, il. 79-80) J28 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA # c# r m> Ensuite, en disant : “ Oip Harp, k Agni, Svaha ! ” “ Oip Harp, k Soma, Svaha ! ” “ Oip, Ham, k Agni et k Soma, Svaha ! ” “ Orn, Harp, a Agni-qui-exauce-les-vceux, Svaha! ” il doit donner quatre ahuti \ 78b-79a. II faut alors qu’il unisse, par la mdthode qui consiste a joindre leurs nadi 1 2 3 , le Dieu qu’il a honord dans le kunda du Feu au Dieu qui a 6te honors sur le mandate \ 1 A cause de la dernikre formule, elles sont appelees svi$takrdahuti [77b]. On les a rencontrees dans le rituel quotidien (SP1, p. 250), mais dans un contexte different. 2 VUttara-Kamika a, au meme endroit : nadisandhana-margeiia (par la voie des nidi) [79a], expression qui semble impliquer une vision dynamique du crocks. II faut probablement comprendre, comme au Sloka 125b (que le commentateur rapprochera d’ailleurs de celui-ci), que le Siva du Feu “ qmtte Aeni et va s’unir au Siva du mandate. On le rappellera dans le Feu le lendemain matin, lors du rituel signale en 91a ; et il y restera jusqu’au soir, oil on le congkdiera de nouveau (SI. 115a). Mais cette “ union par les nadi ” ( nadisandhdna ), qui consiste a imaginer que la su$umna du Siva du Feu est mise en relation avec celle d’un autre Siva, est parfois concue de fa§on legfcrement diff6rente, comme l’6tablissement d une communication stable entre deux ou plusieurs formes de Siva, dont le but n est olus de permettre un “ dfeplacement ”, mais de faire participer h une meme offrande (en g6neral un homa) toutes les formes de Siva. Dans ce cas, Pumon se fait juste avant ce homa (cf. SP1, p. 260). Aghorasiva connait les deux usages du nadisandhdna. Il enjoint ce procfes au moment du premier asnikdrva (mentionn*6 ici au SI. 49b) et nous avons relev6 ses instructions pour dclairer le rituel quotidien de Somasambhu (cf. SP1, p. 261, sous [46a] , mais comprendre ydgastha-Z iva comme “ Siva du mandate”). La communication 6tablie dure ensuite pendant toute la c6r6monie, affirmant de f^on permanen e l’unitS r6elle de formes apparemment distinctes de Siva. Et a la fin du ri ue , elle sert k cong6dier le Siva du Feu [125b]. , Notons que la liaison subtile, qu’il suffirait d’imaginer, est matkrialisee par les gurukka( par une tresse de darbha ou une cordelette de coton qui court d’un support & l’autre dans le mandapa. 3 On remarque qu’il n’est fait aucune mention du Siva du lihga (cf. p. 84, n. 1). 129 — 3# ft 3 ^ ^TfT I 3 ^ *d *rtara ^if? i 3TT fTT 3T?mr^qT ^T I 3» *t 3^ «*I | 5r%f^^ ^4 w^rr^rW %% n ^ n ^TSteFSTM^T firfsFTT qn#tfrr: | [79 a] ?T^T ^ ^T cffiT g$: I fTR^ || m #tr ^t[«tt fast^^rc; i |^r HJwtfttfr ii mm %# rffl: | • • • - - - '• - ^rsrwm - Mi j t ^ ^ j ^ *1 ^ ii • ^rr ^ryr =q qfSNqn^ i g$: 5jf% : 11 q^TJToq ^ =q ^T#rl | 3 Trq^ 3^^ ^femgwr^ii ( Uttara-Kamika , pat. 18, £1. 70b-75a) 17 130 OFFRANDE ANNUELEE DES PAVITRA Protection des pavitra consacr^s 1 * 79b-80a. Dans un recipient pur, en vannerie par exemple, il depose ASTRA, SUSANKATA (KAVACA)' et HRDAYA. PuiS ll place -la les pavitra, 80b-81a. et rdcite 3 sur eux les kala[mantra], ou les six anga [mantra], ou les brahmamantra, ou encore le mulamantra. 81b-82a. Puis, au-dessus des pavitra, il depose HRDAYA, KAVACA et S ASTRA (ASTRA). Leur ayant ainsi constitue un ecrin 4 * * 7 , il doit couvrir avec autre chose ". 82b-83a. Apr&s l’avoir enveloppe de fils avec v ARM AN (KAVACA)", et lui avoir rendu hommage avec les angamantra, le devot doit’ confier [le recipient] au Seigneur du monde \ pour qu’il le protege. 1 Les pavitra sont dits sarpskrta parce qu’ils ont ete l’objet des sarjiskara d6crits plus haut ( il . 60b-63a), et en particuliet des sampMhuti. Le rite actuel est un rite de protection. » Susanka(a — “bien ferm£”— est mis pour KAVACA ou V ARM AN. Le iloka 81b confirme d’ailleurs cette lecture, puisqu’il donne, en sens inverse, les trois mantra d6pos6s d’abord. C’est la technique de r‘ecrin de mantra' , (sampuftkarana) rencontre dans le rituel quotidien (SP1, p. 218, n. 1). * Nous avons choisi la le 9 on de K et de Ml. D imprime adhiropayet au lieu de abhimantrayet. * Cf. note 2. 8 Couvercle, ou tissu. 0 VARMAN intervient une seconde fois, sur le recipient ferm6. 7 Au Siva qui rfegne dans le kumbha. C’est en effet, nous l’avons vu, la fonction sp6ciale de ce Siva (cf. p. 78, n. 1). 131 ^ §*rf^ n ^ n ^ M qf^Fqfy^iq^ i ry~ ' - q^lcfi ?r^cif 3$iva principal. Mais ii ne semble pas necessaire que ces offrandes suivent imm6diatement les rites dont on vient de parler. II peut y avoir un temps mort en attendant le moment propice, l’heure faste ( muhurta ) determin6e par des considerations astrologiques. Notons que, selon le PUrva-Karana (qui est destin6 aux temples), Toffrande des pavitra purs est pr6cedee d’un pradak$ina autour du temple, le deiika (dcarya) portant les pavitra sur sa tete, et ses auxiliaires, les autres ob jets n6cessaires & la cSremonie [92a], 2 Cf. i/. 64b. En vertu de ce qui est dit au tloka 25, on donnera si possible quatre pavitra a Surya, tandis qu’on n’en donnera qu’un aux autres. 3 Cf. tl. 65a. 4 Liste ± completer : voir p. 82, n. 2 et App. I. 143 r qM qw ^ ^ 11 ^ ll [92 a] 3^ 33TO W qfcWRR fSTCW 3R ^STO: II TR^RT^T ^Rti^r 3^7: mR^K^: I STftfqRT 5f^5f fR $RT II ■ fRn^ef W4tiThM|jfu|^I+: I 33T mw 3RT 3 &R33. II ( Purva-K&rana , pat. r r ; -* 122 , i/. 63 - 65 ) 144 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 93b-94a. S’approchant alors de 3ambhu\ il s’assied sur son sifcge personnel et se donne a soi-meme un pavitra ; puis il en donne a Gai?e£a et a la serie des Guru. 9i » ' Offrande des pavitra k Siva 94b-95a. Il prend alors 1 2 les pavitra, et, quelque peu tourne vers le vase 3 , en m6ditant sur Dieu comme Temps 4 , s’adresse ainsi a Sankara : 1 Selon le commentateur et Aghorasiva, le Siva du linga ; car c’est lui qui sera l’objet de la prikre et de l’offrande qui suivent. Mais cf. p. 84, n. 1. 2 Le commentateur explique que atha signifie : “ aprks l’offrande des vrata- et bhoganga ” [94a]. Une offrande de ces choses, repetition de celle qui a eu lieu le jour precedent, se situerait done ici, avant l’offrande des pavitra k Siva. Trilocana, pour Paffirmer, s’appuie sur le passage du Mrgendra que nous avons cite sous [54b] et sur une ligne du Maya— sources malheureusement toutes deux inaccessibles, puisque le passage du Mrgendra semble perdu, et que le Maya n’est pas parvenu jusqu’a nous. Il est peu probable que Somasambhu ait envisage ici cette offrande, qui d’ailleurs intervenait beaucoup plus tot le jour precedent. Mais tous les auteurs ulterieurs, peut-etre k la suite de Trilocana, ont les memes instructions. Aghorasiva precise que l’on doit remettre k leur place ceux des vrata - et bhoganga que l’on avait mis de cote (cf. p. 136, n. 4), et offrir du paficagavya et du caru fraichement prepares [94b], Nous avons d6jk vu que Trilocana, plus severe, demandait de renouveler “l’eau, le kunkuma, le paficagavya, le betel et le riz” [94a], Il pa/ait normal de repeter l’offrande de ces objets si on les considkre comme destines au Dieu (cf. p. 92). Mais si on les a places auprks de lui comme signes du vrata que l’on va entreprendre, la repetition du rite ne semble pas s’imposer. Le Purva-Karapa se place dans la premiere perspective. Il en joint d’offrir k Siva, immediatement avant les pavitra purs et comme partie integrante du culte eiabore dont il est l’objet, une serie de choses qui sont les memes ( k une exception pres) que celles qui avaient ete deposees aupres du Dieu la veille avec les mantra des Lokapala [51d]. Et on peut supposer que ce sont ces objets memes qui sont repris, bien que rien ne le dise et qu’ils soient maintenant donnes dans un ordre different et avec des mantra diffkrents. Voici le passage, qui suit d’ailleurs le [92a] : “ [Le guru) ote le sutra {pavitra ) de la 145 t riw 5 d?°Tf%ftr: ?r%srFi rTcr: fasrrc-A n n i fwq qfq^iFmfqfir: || \x || qsFTI%% W^.H | [94 a] c rR^T{r ( T^f^^oq^r ‘ ‘ ^t4T *t^rrir4^ » i ‘ *w ’ ^nrf^f^TRF^ i <=to “ wfto: ^ri i § J 3Tf3 ^Tf^Rirg f% 4% II I “ ^ q ^PTgr^r Wto 3^FT: » I II ^ 3*1 PM JRHT tR ^TT: | (C„ p. 113-114) [94 b] fajj«*i fci q’ja?, jRf^ikfrPi qwqqstf&aiff wto Pm, <*to ^ Pm, fto* gR^ic q ur 3 ^ 11 ®1*% 3 ^ u l »14»1*1 ^ I wntgfajpq^ ; 11 3 Fqrft sqq^fw =^%rfj twi-*fl^ 1 ^ 5 #i^ 11 (Purva-Rarana, pa(. 122, si. 66-71) [95 a] ^f^45 2fj-^-^-q5[gr-^^-^l^-^-9T?KR-q^-»Tm- 5T(ft: q*q cW; I (C., p. 114) 148 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 95b-96a. “ Om ! O Sambhu 1 ! Toi qui es le Temps! Ce que, pendant l’accomplissement de mes devoirs religieux, Tu m’as vu ne pas achever, ou ne pas faire, ou faire en retard, oh fraudu- leusement, ou mal 2 3 , 96b-97a. [corrige-le,] O gambhu ! Que sur Ton ordre, par ces pavitra faits de tous [les tattva]*, soit complete ce qui fut incomplet, parfait ce qui fut mal fait! ” “ Om ! Fais plein ! Fais plein! Au Seigneur des sacrifices, des observances, des voeux 4 , Svaha ! ” 1 La prifcre que constituent ces deux iloka se trouve dans 1’ Uttara-Kamika (18, 90-92), et elle est reprise par tous les raanuels. 2 Nous traduisons en nous inspirant du commentaire de Trilocana. Selon cet auteur, le terme de guptam signifie: “en trompant sur la quantite (de naivedya, etc...), par avarice”. 3 Ce fait sera mis en Evidence par les iloka 97b a 103a. 4 Les vrata sont des observances reguli&res, ramen6es par des occasions fixes, comme la kr$na$tami les niyama sont des restrictions que Ton s’impose a soi-meme pour un temps limits, ou pour le reste de sa vie : on lait le voeu de ne pas se mettre en colfcre, etc. C’est ce qu’indique le commentateur en analysant l’expression makha-vrata-niyamcivaraya [97a]. Voir aussi section 111, il. 43. Notons que tout vrata est necessairement accompagne de niyama mais qu’il existe des niyama independants d’un vrata. La mention de Siva comme Seigneur des niyama a la fin de cette priere est probablement une allusion au fait qu’un niyama va etre en joint tout & l’heure (il. 111). D’autre part, le rituel ecitier du pavitrirohana peut etre classe parmi les vrata (cf. note au il. Ill b). 149 WRT OTT ^ II II *F ^ JT^T^ | ci^ ffs*r%£ f^r 3™^^ II %* II ^fowi^HI W*i qfw ^rf^TT | [97a] “ I ^” qRT: | ‘ *RP 35^118*^ | ‘ fow : > 3pfon3fl : m r* * 9#rat 5JT I cT& I (C., p. 114) 150 OFFRANDE ANNUELLfi DE$ PAVITRA Offrande du premier pavitra 97b-98a. Dans 1 2 Yatmatattva \ qui s’6tend jusqu’k prakrti 3 et dont Celui-qui-nait-d’un-lotus est le gardien 4 * 6 , il faut honorer £>iva d’un pavitra , en rdcitant le mulamantra jusqu’a maya \ 1 Le locatif arrete les commentateurs. On peut comprendre, dit Trilocana, qu’il a ici le sens d’un datif (et on aurait : “pour Yatmatattva ”, ou: “ en vue de [purifier] Yatmatattva ”). Si «n lui garde sen sens habituel, il faut relier 1’ expression au mot " Siva ” et comprendre “ a Siva qui rfcgne dans Yatmatattva ” [97b]. C’est ee dernier sens qui semble le plus naturel : on honore ici Siva en tant qu’il est le Seigneur de cet etage inferieur des r6elites. Nous preferons toutefois garder une traduction litt£rale qui laisse ouvertes toutes les possibilites. Meme remarque pour les trois tloka suivants. 2 On se rappellera que, selon Aghorasiva, les trois groupes de tattva (sous la forme des mandala auxquels ils sont associes) avaient et6 deposes sur les tattvapavitra lors de leur adhivasana (cf. p. 102, n. 2). 3 Le commentateur n’accepte pas cette limite: “ Puisqu’on lit souvent que Yatmatattva s’6tend jusqu’k maya , et que d’autre part on declare que la limite du mantra est le mdydtattva , il faut comprendre que le terme de prakrti designe la prakrti la plus haute des adhvan impurs, c’est-k-dire mayd ” [97c]. Remar- quons toutefois qu’il existe une tradition solide selon laquelle Yatmatattva s’6tend jusqu’a prakrti seulement (SP1, p. XIX, n. 1). 4 Brahman est le gardien, ou gouverneur de Yatmatattva (SP 1, p. 42, n. 3). Mais Trilocana insiste sur le fait que le terme ne designe pas un dieu separe, mais une forme de la Sakti de Siva: “ Puisque les Karapesvara, comme les Mantra et Mantresvara, se presentent sous trois formes : Pindividu ( ajiu ), la Sakti et Siva, notre guru dit que les mots Brahman, Vi§pu et Rudra designent les formes sp6ciales de la Sakti de Siva, qui sont presentes dans Brahman et les autres [Karapesvara] [97d]. 6 Le terme de mUlamantra designe ici le mantra : 41 Otp, Haurp, Atmatat- tvidhipataye Sivaya, Svaha ! ” cite plus loin, et plus precis6ment le bija HAUfyl* caractdristique de Siva. Pour la recitation de ce bija , voir SP1, p. 186, n. 1 et PI. VI. La limite indiquee correspond a la lettre M, au centre qui se trouve & la base de la langue, ct au Seigneur Rudra, 151 nO 3TI^Trf# 'T^f^FTI || V» || ^ WPrTS^PT c rf^TT^f%^ | [97 b] sra sqq wft fafwm i %fqq arfeTon^ qj mft I qq f$hlWcSqrpq «q[itqqfqfq vpjjfo | (C., p. 115) [97 c] m®ri 5 TOcfftfa qfTT: t 3 *] U^T^T: R Rfifqftfqr^qq ffq g^ ; | %q i R^ (q | ^ rsq^qpq^- (C„ p. 115) [97 d] 3*g-*rfo-?Fg-^ q^WTftq q RPfcT HHfr fqfq^RqFT 5Mf?i- 5iqf^%q?r%|q?tqr Rrrq q^T^.7r®?rsqr j^q : \ (C., p. 115) 152 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA Offrande du seoond pavitra 98b-99a. Dans le vidyatattva \ qui s’6tend jusqu’k vidya 1 2 et que protege le Karana 3 4 * 6 Visiju, il faut donner un pavitra [a Siva], en r&ntant [le mulamantra ] jusqu’k i 3 vara \ Offrande du troisieme pavitra 99b-100a. Dans le iivatattva \ que protege Rudra et qui s’dtend jusqu’k Siva \ il faut donner un pavitra [a Siva] en r6citant le mu lamantra jusqu’k Siva. 1 Deuxifcme groupe de tattva. 2 Cette fois encore le commentateur interprkte dans un sens que le texte ne fait pas pr6voir : “Il faut comprendre que le terme de vidyi d6signe indirecteraent ViSvaratattva, k cause de l’indication “jusqu’k iSvara", et parce que l’oasaitque 1 'iSvaratattva est inclus dans le Suddhavidyatattva" [98a], Meme si Ton n’accepte pas cette opinion, il faut au mains comprendre que vidyi est mis ici pour Suddhavidya. 3 Karatja ou Karagesvara : cf. SP1, p. 110, n. 7. 4 La limite est ici plus elev6e. Elle correspond a la kali appel6e bindu, au centre qui se trouve entre les sourcils, et au Seigneur Mahesvara. 6 Troisi&me groupe de tattva, a ne pas confondre avec le tattva singulier appele Sivatattva, dont il est question ensuite. 0 Trilocana semble trouver ici la limite trop e levee puisqu’il recule, glosant le premier Siva par Saktitattva (pour l’extension du groupe appel6 Sivatattva), et le deuxikme Siva par sadaSivatattva (pour le mantra, qui serait alors r6cite jusqu’k la kala appelee nada, correspondant au brahmarandhra et au Seigneur Sadasiva) [99a]. Il semble que cette interpretation soit inspire par le d6sir de r 6 server le privilege de l’extension maximum du domaine des r6alit6s et du mantra au quatrikme pavitra. Maya, bindu et nida sont d’ailleurs trois limites classiques de la recitation du mantra. 153 %m{ i [101 a] gpf g^RijR %fd^ JSWlft UMdr=mRdR *dl#tfd RsiTdRT- dwi R^;4n? 5 -iT3 t TT^r wwfafid RwdTwfi^ R^idr^RdRlw- ddTC53Sd dSdF^Pt^R, UR Rq[dv*Tftid *wfaT I d?fd> ddr Rqgcd^^Tdld, I ^^RdR^%^^«WRWdW6f I dgdi dd^S.Rl'hRIH, — “ fRf»jsMRrr^ m ^dicddi d«rr i ddT dfdgR Rdf II d*HI*Ud£dRd RfdPSd ddlRwi. I ” ffd I ‘ « - (C., p.117) 156 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 102b-103a. V deary a 1 doit [ensuite] offrir un pavitra a tous les dieux en disant leurs mantra suivis de SVaha ou de NAMAH. 1 Doit-on donner son sens plein au terme d 'acarya 1 Lorsque le sujet des actions enjointes est mantravid, budha, ou tout autre mot de ce genre (y compris meme le terme gum, souvent utilise dans un sens tres large), il faut comprendre qu il des.gne l’une ou 1’autre des quatre categories d’initi6s qui, on l’a vu, accomphssent le ntuel du pavitra (cf. il. 1, n. 5). Mais le terme d' acarya est restrictif. S’ll faut le prendre a la lettre, l’injonction actuelle ne conceme plus tout le monde. C’est une parenthfcse qui note que, dans le cas d’un rituel conduit par un acarya (c’est k dire un rituel public de temple), ce dernier doit offrir un pavitra k “tous les dieux”, entendons : a tous les dieux que l’onhonore quotidiennement dans le temple. Trilocana semble comprendre ainsi la pensee de 1 auteur, puisqu’il fait remarquer que le terme d'acarya du texte vise aussi, indirectement, le sadhaka qui, comme V acarya, a reju une dikfa qui lui donne autorite (c. k d. le droit d’officier pour les autres?) [102a]. Aghorasiva va dans le meme sens; il donne, en deux phrases suceessives et isolees, d’abord l’injonction de notre ligne 102b, puis une autre concemant le sadhaka, a qui il en joint d’offrir un pavitra aux sadhyamantra, c’est k dire aux divinites parti- culars dont il rSpfcte les mantra pour obtenir des pouvoirs surnaturels [102b]. Si cette interpolation du iloka est juste, sa place dans la paddhati ne l’est pas, car il devrait se trouver apOs la ligne 109a, tout ce qui est dit jusque-la concer- nant Siva seul; c’est a ce stade, apr&s la prifere a giva et le japa, que se situe, trfcs naturellement, le passage d’ Aghorasiva cit£ plus haut. Mais on pourrait comprendre aussi qu’entraine par le style des Agama dont il s mspire un peu trop fidMement (et qui, ne s’occupant que du rituel public, ne connaissent en fait d’officiant que V acarya), Somasambhu a utilise ce terme d’acarya comme synonyme de mantravid et sans intention restrictive. Dans ce cas, il faudrait comprendre l’injonction comme s’appliquant a tous les unties, et voir dans “tous les dieux”, les dieux des avarana que le rituel quotidien (meme prive) place autour de Siva — en particular les brahmamantra, nomnOment cites par Aghorasiva, juste aprfes le don du gangavataraka a Siva. Dans ce cas, l’injonction est a sa place. Trilocana pense qu’il s’agit des dieux qui sont dans le mantjapa [102a] Mais i Is ont dejk reju un pavit/a (il. 93-94). Une autre possibility* que le com- mentates indique sans l’approuvcr, est qu’il s’agit des dieux que Ton adore duns le rituel quotidien [102a]. Nous avons deja indique la Oponse: il s’agit des dieux qui sont adoOs quotidiennement dans le temple, si acarya est pris avec son sens plein , des dieux qui enlourent &iva ( avaranadeva ), dans le cas contraire. Pour le Suprabheda (rituel public), V acarya do.it donner un pavitra, non seulement k tous les dieux qui constituent les cinq avarana de Siva ainsi qu’aux autres dieux [du temple], mais encore au patron de la c^remonie ( yajamana ) et a sa femme, au desika et a sa femme, aux disciples et aux serviteurs [102c]. ir.r::o tff ^FcT 3T 5WRT 5TT || || ■ 3*F3f}: H^THI f^TcT qfsRef^ I [102 a] 3TNR ?PPWqTft I sq^lRT WTOq- f^RRr %Rr[ i ^ fejRwfa ^rt 3ctri^ qf^^Tqor *tri i (C., p. 117) [102 b] ^^qRif%qv^k^^FT#r ^qr, sRRrRfa: *^tcr Rhr, Rstr, 5fw, ^irfRt ^ri*r ^ I 3TNR: fl^wi: qfisprtfrq^ 1 *PR>; flWl^ ^ I ^«iRI^im4whm *M gwRg ^ sRfwr qctor, ^ *jpr, qoTR sRTqfer. . . (A., p. 188) [102 C] qgrcRUlRqRt qfci 3 | % 3?rt ?rq^ qRwj; n q*|5i ^Ri'wqq cRT: i Rfriwt qf^RMi ^qr "I crtR^ 11 ( Suprabheda , caryapada, pat . 7, a'/. 45-46) i5$ OFFRANDE ANNUELLB DES EaVITRA Mulamantra des quatre pavitra “ Om, Haum \ devant Siva , Seigneur de Yatmatattva , je m’incline ! ” “ Om, Hauip, devant Siva, Seigneur du vidyatattva, je m’incline ! ” “ Oip, Haum, devant Siva, Seigneur du divaiattva, je m’incline ! ’’ C’est ainsi que l’on donne successivement les trois [premiers] pavitra. Ensuite : “ Oin, Hauip, devant Siva, Seigneur de tous les tattva, je m’incline ! ” 103b. En prononcant ce [dernier] mantra , on donne le gangavataraka. 1 II y a des variantes assez considerables dans nos textes quant aux bija de ces mantra. Nous suivons D ; mais K a HOM et T, HAM, aux quatre mantra, tandis que M 2 a une fois HAId et trois fois HAUM. Ce dernier bija, rappelons-le, est caracteristique de £>iva, et sa pr6sence aux quatre mantra nous semble naturelle. |f fefFT ^ifi l *^[ fa^idTciifsro^ fen^r ^n^r i 3?r |f rw ^T i 5p^oi qfqi^PT ^r«n, TO- 3rf ff ^rT=«nfw^ fwr ^r I *F5f TTfl=(cTR^ II K°\ II 160 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA Priere k Siva 1 *t’K 104a. Prenant des fleurs dans ses mains creus£es en anjali, [l’officiant] doit, avec devotion, implorer le Puissant : 104b-105a. “ Tu es le Refuge 2 de tous les etres, Tu Te tiens dans le mobile et l’immobile, et parce que Tu es interieur k tout ctre, Tu es Celui-qui-voit 3 , O Parame^vara ! 105b-107a. A mes actes, a mes pens£es, a mes paroles, il n’est pas d’autre but que Toil Ce que j’ai fait pour Toi sans mantra, sans rituel, sans materiel, sans japa, sans homa ou sans culte, ce que je n’ai pas fait, ou fait sans les formules [d’usage] 4 , rends-le parfait, O Mahe$vara ! ” 5 1 Cette prifere qui se trouve dans YUttara-Kdmika (18, i/. 95b a 100a) est reprise par tous les manuels. Mais le Siddhantaiekhara la donne plus tard, aprfes le rituel du Feu. * Exactement : ce vers quoi ils tendent et oi» ils vont. 3 Le TSmoin de nos actes (C). 4 Le commentateur precise : formules de bienvenue, priferes, etc. * Nous relevons dans le chapitre du Padmapurana consacrS au pavitraropana [104a] une prifcre adressde a Kr?na au meme stade du rite, qui se rapproche beaucoup des dernifcres lignes de celle-ci. 161 fere greTfrfrejjn *rrereT fercifcqgq; i re fe: re^rerei refefe rerere* n *•# u srrerercre refe ^et re \ rererer rerrer rerer rerrei refrew 11 h *rferre fefe 2[^fe re sRf rere, I ^ ^re fe rerer m 11 h sfe reirere^tre re rei&rc i [106 a 1 ferrlft *rf%fM g %tr I qref^raT *r®rr reg ^ |prc; n {Padmapurana, uttorakhanda, adhymya 87, £1. 35) 21 162 OFFRANDE ANNUELLE DES PAVITRA 107b-108a. o Seigneur des dieux! Tu es le Parfaitement pur, le Pudfieateur \ le Destructeur des fautes. C’est par Toi que le monde entier, mobile et immobile, est purifiS. 108b-109a. L’observance * 1 2 3 que par faiblesse j ai bris6e, que [ses fragments] soient Munis, O Dieu! relies parlefildeTon commandement ! ” 4 . Le r*el povirn. Ceiui que I'on offre n'est qu'uu signe do pouvoir purificateur de 3iva. . . < . „ , , , * Tandis que le d6but de la prikre envisageait les fautes ntuelles en gen ra , la demise partie concerne les ruptures de nata. On est tente de prendre le terme dans un sens trfcs genferal oi> il ne se distingue pas de niyama, et derapprocher e passage d lignes 1 10b-l 1 1 oh un niyama est enjoint : le fidkk. au momen de^s engager dans un nouveau v«u, se rappel.e les interruptions des precedents et demande a Siva de les annuler. Mais il faut probablement rfeserver a r son sens technique donne plus haut (p. 148, n. 4), et comprendre que 1 officiant aU illusion a toutes les imperfections qui ont pu entacher les observance de l’annee • bien que ces observances (nata) consistent partiellememt en actes rituels elles d6bordent le domaine de ces derniers, et doivent done etre men- 1 ts fpart On pent rapprocher de cette double prifcre les hgnes Production au pan,raroha V a dans le Suprabheda ; le pantre , l.sons-nous la Plcessaire “pour augmenter [1’effet] des puja, pour parfaire les vr*«, et parfaire aussi tous les actes rituels incomplets ” [108a]. 3 Faiblesse de l’esprit ou du corps, mais aussi, peut-etre, d6fauts dans e rituel, le terme de vaikalya pouvant designer toutes sortes d msuffisances. 4 L’idee est celle-ci : les fragments s6parfes d’un veeu que Ton s’6tait engage k poursuivre pendant un temps determine et que l’on a interrompu une ou nlusieurs fois, ou la toile d6chir6e d’une observance plus complexe dont certaines parties ont 6t6 omises ou mal faites, ne foment plus un tout. Mars le Tout-Puissant peut, k partir de ces morceaux, refaire un collier, ou une to.le, par un simple dfcret de sa volomi compare ici au fil qui relie des perles ou des pieces de tissu. 163 gJrlW ^TFT qfoq qNHIWi II ?•* II ott qfqf^r wrm i *#3rT 3FW ^ lqj^r%m: II ^ II ctot I [108 a] a^ : qfcqRTfof 523 e%5fi^q4 ^ II 'H < 5'ft4ig efts 'wMtjjET: i ( Suprabheda , earyipSda, pa(. 7, il. l-2a) 164 OFFRANDE ANNUELLE DBS P A V 1 T R A Ensuite. . . 109b- 110a. [L’officiant] doit alors offrir son japa 1 a Dieu, chanter avec ddvotion des hymnes de louanges, et se prosterner avec un cceur pur. 11 imagine alors Siva content. 1 10b- 1 1 la. Pour quatre mois, trois mois, deux mois, ou une quinzaine, sept jours, cinq jours, trois jours ou meme un jour, 1 1 lb-1 12a. ou autant que l’indiquera son guru, il doit faire un vceir; 1c vratin 3 alors se prosterne, demande pardon au Seigneur, et se rend aupres du kuricla. 1 II faut faire le japa, puis 1’ofFrir comrae il est enseigne dans le rilucl quotidien (SPI, p. 216-220). Cf. aussi [102b]. - Niyama : cf. p. 148, n. 4. Si l’on s’efi tient au texte "de Somasambhu, on apprend simplement que le devot qui accomplit le rituel du pavilra doit l’accompagner d’unc discipline (niyami) ou il s’engage pour un temps dctcrmin6 : il n’y a ricn la d’extraor- dinaire. Mais le commcntalcur ajoute des precisions dignes dc retenir l’attenlion. D’abord, il designe le vrata en question par le terme dc calurmasySdlvrata, ou citurmasyadhidhina, terme que I’on peut traduirc par : “ observance de quatre mois ou moins”, puisque quatre mois en est la limile maximum. Cette expression £voque d6jk le caturmetsyavrata bien connu des Purina (cf. par ex. Padmapurana, Uttarakhand a, adhyiya 66-67 ; Kane, V, p. 122-3). Et la suite du commentaire confirme cette assimilation en soulignant le lien entre notre vrata et le sommeil de Visiju et P obligation pour le vratin derester en un meme lieu: deux traits caractkristiques du citurmasyavrata pouranique. line s’agit done pas, pour Trilocana, d’une observance quelconque, du type de cellcs qui sont recommandces a P occasion de toule ceremonie un peu importante. Void le debut du commentaire: “Ici, l’obscrvance de quatre mois ou moins a pour limite la fin du sommeil de Vi^iju, puisqu’il est dit : “alors que Vispu dort” (cf. il. 4); et cette limite est le douziemc jour de la quinzaine claire du mois de kirttika (cf. p. 10, n. 2), h cause de Pindieation “ On rdveille Hari au douzidne jour de kirttika". Dfes lors, le Kirana fixe la limite du niyama qui accom- pagne le pavitra au neuvifcmc jour clair de karltika : “ Il faut, O Khaga (Garutfa), passer quatre mois k observer des restrictions ( niyama ) ; puis y mettre fin au neuvi&me jour clair du mois de kirttika". Done e’est jusqu’k ce jour qu’il faut poursuivre les restrictions liSes au vrata, qui dure quatr* mois ou moins selon les possibility el le desir de chacun” [111a]. Trijpcana ensuite explique la procedure de la “ prise de voeu ” en citant 165 m fabl ^T *TtRTT Jrff'T fifSTT^y ^ || || *Fjjg | it m *Trcrrcr wftf m \\ u IlFR 5fT 5ff | 5^1 3T aiffal f^t rTrf: || ^ \\ ^Tf^TT JT^ri cpfj- j [ 1 1 1 a] ‘ £ *r ’ m m n m-. i m ^ «Mi$t ” $% ^FcTRfir^ i q^. 3»SW^ i “ sfi+ijpeii^ feft %sr i ^ *& ffw^op% qfej^nrjcfjHrf^^tj | “ mi ft; qrarfsrafo q% jqq i ^t°k ^rf^T f*qfT qqqf 3p >rq g n | |j% | ^ ^ mmi wi% m-. ^cffaqqMq.RSJ q qq ^qq ^ ii |% n 3^°rr ^=rc qT iqqqqiRfTqfHr; #sfq qra: i (C., p. 118-119) 166 OFFRANDB ANNUELLE DES PAVITRA le Pauskara : “ On doit prononcer un engagement (sankalpa) pour quatre mois, aprfes avoir choisi un lieu [de s6jour] convenable ; lk, ceux qui se sont engages a une discipline prennent la terre, les cendres, et le reste (allusion aux vratanga, semble-t-il). Dks lors, le guru doit eviter [de cheminer sur] les routes, si ce n’est pour aller au bain ” [111a]. On recommit l’obligation de demeurer en un meme lieu, annoncee plus haut. Le commentaire ne dit rien quant k la nature des autres restrictions recommandees, mais un passage du Purva-Karana nous 6clairera sur ce point. II reste k prSciser le lien entre ce vrata et le pavitrarohana. Trilocana, qui avait d6ja indiqu6 que la limite maximum ctait la meme pour les deux, affirme maintenant la coincidence exacte entre la fin du voeu et la fin du rituel, en laissant parler le MohaSurottara : “II ne faut pas bouger, O Indra, tant que le pavitra n’est pas enleve ; lorsqu’il est 6te, on peut aller la ok on le desire [111a]. Les Agama ne sont pas tous d’accord. Beaucoup d’entre eux assignent comme ici une duree maximum de neuf jours au pavitrarohana, tandis qu’ils pr6voient des niyama beaucoup plus longs. Mais ce groupe de textes se subdivise en deux. Certains, comme YUttara-Kamika [111b], font coincider la fin du niyama avec la fin du pavitrarohana : la ceremonie que nous etudions serait alors la conclusion d’une observance qui peut commencer beaucoup plus tot. D’autres au contraire, comme le Suprabheda ( caryapada , 7, 53), declarent que le niyama commence au moment ok le pavitra est offert : l’offrande du pavitra marquerait dans ce cas le d6but solennel d’un voeu que Ton poursuit bien au delk de cette ceremonie (jusqu’k un an selon le Suprabheda ; observons que dans ce cas il ne peut etre fait chaque annee !). Un autre groupe de textes affirme un lien plus serr6 entre le vrata ou niyama et le pavitrarohana. Le Purva-Karana par exemple ne presente pas le pavitra comme un festival dont la duree maximum serait de neuf jours. II affirme au contraire : “ Pendant deux mois, un mois ou une quinzaine, cinq jours, trois jours ou un jour, il faut offrir ce pavitra avec H?D a la fin de la puji (car on l’enlfcve pour les ablutions) apres l’avoir asperge. Et, tant qu’on poursuit ce rite du pavitra, il faut observer le vrata : manger sans sel ni 6pices, ne jamais dormir la nuit, ne pas aller dans d’autres villages, ne se couper ongles ni cbeveux,* ot se baigner chaque jour ; c’est ainsi qu’on fait le vrata [111c]. Le Dipta a un passage presque identique [11 Id]. Le Siddlianta- iekhara donne- exactement les memes instructions, mais en presentant la relation niyama-pavitra en sens inverse ; c’est la duree du premier qui fixerait celle du second : “ Jusqu’k 1’ expiration de la periode (pendant laquelle on a 167 [i 1 1 b] 3 tt qpn wn fwTtercra; n ^■MkM'-'ldl Wf I 3T^rci =q mi vmi 3 SRi 3 3T II FPPT *1^ I -NdHd 7rrPTT^FTt5£RT3. II m JIct^fT ^54 I (Uttara-Kamika, pat. 18, tf/. 100b-103a) r 1 1 1 c] f^RT lq*TRT ^T m ftifacl: II q^rf wi qRi ^m: ^t qfqwr i 15TF% RT^ 3 f?T ^Tfrqfwf^ || ?Tfcf?q{wTO Rd ^ I ^rcemrcft rr; m q f^frr q n mF$i d d =^^3 1 ^rr^T qfdfar q^T II (Purva-Karana, pa(. 122, tf/. 74b-77) [Hid] qcf qfoqqRM WRf =R I =33*tM farra ^t qT ii f^rR#FTTR qr qsj qT qsqq \ q^ fqq^ qpr n qiq^qfqqqfq?q dT^qiRf qq i m ?m mfa q ii q *pq^ q i (Dipt&gama, T. 15, p. 381, £1. 68-7 la) OFFR ANDF ANNUELLE DES PAVITRA m d6cid6 de faire 1e nlyama) il ne faut pas enlever (definitivement) lespavitral etc.” [I lie]. Selon ces textes, il y aurait done une seule observance annuelle purificatoire, consistant d’une part en l’offrande de paviira a Siva et aux autres dieux, avec les actes rituels qui 1'accorapagnent'; et d'autre part, en restrictions diverses ( niyanta ) de meme duree. Cf. aussi [51b]. Il nous est impossible de saisir, dans l’fetat actuel des recherches, l’histoire de ces pratiques. Quoi qu'il en soit, il existe une relation certaine entre le pavitrarohana et un niyanta particulierement important. La presence des vralanga dans ce rituel et la settlement (exception faite de la damanapuja qui le caique), incomprise de nos jours quoique fidfelement observee, affirme cetle solidarity; elle semble t6moigner d’un 6tat ant6rieur du rite ou ces ob jets : terre, cendres, etc. avaient une signification pleine. Et nous verrions volontiers le festival actuel (on nomme fiequemment la ceremonie pavitra-utsava ) comnie une degenyrescence d’un rite religieux plus modeste dont l’clcment essentiel ytait cette purification de l’officiant par des privations s^res qu’il s’engageait h poursuivre pendant un temps donne, les anneaux offerts a Dieu n’^tant que le signe de cet engagement. Car, s’il faut se faire pardonner des fautes et des oublis, n’est-il pas plus naturel de s’imposer une discipline, que d olTrir un festival couteux au Dieu pour l’amadouer? On ne peut toutefois exclure 1’hypothfcse d’une rencontre fortuitc entre un vrata regulier et un rituel qui sc trouvait etre celSbre k la meme epoque ; et peut-etre meme y a t-il eu coales- cence de deux traditions indSpendantes. :t Le terme qui signifie “ celui qui a fait un vrata ” designe l’officiant, soit en tant qu’il accomplit le pavitrarohana con 9 U comme un vrata, sou en tant qu’il est li£ par le voeu dont nous venons de parler (n. 2). | “ ii q^RT«rf^ ” f^RT- rr. I ‘ H'-mii qftfe%?R *r- ^ I (C., p. 120) [125 b] cffl^pi q^HW^Rir^Tft 3^, ^T, # qftSR, Rs^q g^-iT, ; irt, r4 zm, *d|«j rjrrt f*R *RPR, *TIR, SKUTfti 3m ft:SR, Rj|4 4%- qf| RTlftfH: *fa4, cRft I qgj cRft flfq, 2lsTm% |RT 1 (A., p. 192) 184 OFFRANDE ANNUELLE DBS PAVITRA 126b-127a. II prend ensuite Yacamana 1 et rentre. II unit alors les mantra du kumbha et de la vardhani h Siva 2 , et libfcre celui-ci en disant : “ Pardonne ! ” 3 ‘ 127bl Puis il renvoie les Gardiens du Monde et les autres 4 . 1 Trilocana souligne que, grace a l’indication samacamya, on sait qu’aupara- vant il y a eu distribution de bali [126a]. Aghorasiva les enjoint d’ailleurs au meme moment. Le mot suivant de notre texte, praviiya antah, confirme la supposition. Il se peut qu’un demi -iloka soit perdu. 2 Selon notre comroentateur, il s’agit du Siva du mandala. Dans ce Support (le mandala) on imaginerait alors une presence intensify (vUe$a- sannidhana ) de Siva. Il reste, dit Trilocana, une presence g6nerale ( samanya - sannidhana ) de Siva dans le kumbha ; et c’est ce Siva vaguement present qu’on lib6rerait de toute obligation ulterieure par un sapek$a-visarjana (voir plus haut. p. 172, n. 4). Tout ceci pour assurer la continuity d’une certaine pr6sencede Siva dans l’eau du kumbha qui doit, selon cet auteur, etre utilis6e plus tard pour des ablutions (p. 190, n. 4). Aprfes quoi on renvoie definitivement ( nirapeksa - visarjana) le Siva du mandala, et on “ libfere ” celui du lihga personnel par un demi-conge (sapek?a- visarjana) [126a]. Ce commentaire ne nous semble pas trfes raisonnable. On peut se demander comment une presence, meme normale, subsiste dans l’eau du kumbha aprfes le retrait des mantra, et a quoi sert par ailleurs d’intensifier la pr6sence de Siva sur le mandala pour s’en dSbarrasser ensuite. La version d’Aghorasiva est tout autre : “ On unit le Siva du mandala a celui du kumbha (l’inverse de ce que dit Trilocana) ; on rassemble les mantra du kumbha et de la vardhani pour les unir au Yagesvara (au sein meme du kumbha car le Yagesvara est le Siva du kumbha ; cf. p. 64) ; puis on libfere celui-ci par un sdpekfa- visarjana en disant : “ Pardonne ! ” [126b]. Selon cette version, on a rassemble toutes les forces disponibles dans le kumbha, 06 rfegne done un Siva isol6, sans cour, mais particulifcrement puissant. Si on le dispense de toute obligation immediate par le demi-cong6 qui suit, sa presence n’en est pas diminu6e pour autant, et les ablutions qui se feront avec l’eau du kumbha auront un sens. Remarquons encore que les mantra (y compris ceux qui invoquent le Trone) ayant etS dissous dans Siva, celui-ci n’est plus sur un trone “ ferme”, et que le kumbha pourra etre d6place en vue de ces ablutions sans qu’il y ait faute rituelle (cf. p. 70, n. 3). 3 Aghorasiva ajoute ici qu’on donne au Dieu principal un demi-conge ou un cong6 total, selon la nature du support oil on l’a adorS [126b], 4 Le “etc.” vise les autres dieux du mandapa. On les renvoie d6finiti- vement en commenjant par les Guru et en terminant par Surya, dans l’ordre inverse de lur invocation [127a]. Pour Aghoramva, cependant, Surya echappe a cette inversion : on le cong6die avant les autres [126b], 185 srfeFcT*. li W ll fail ^PFT#% | [126 a] SR*^ ^teRfq g^: I ‘ fill > ffRtltjfa £ llpR > iva] 3 . 129a. On peut aussi honorer Canda comrae [on l’a dit] plus haut, sur un sthandila ou sur un pitha\ 1 Au Siva du linga (C). Mais cf. p. 84, n. 1. C’est maintenant le retrait definitif des pavitra. Le terme technique qui designe cet acte est celui tfavarohana (litt. “descente”), oppose a Yarohana (elevation). Cf. n. 1 au rf/. 1. 2 L’alternative que cette supposition exprime peut se comprendre de deux facons. La premiere interpretation est celle-ci : “Ou il y a une image de Canda, et dans ce cas le culte de Canda se fera sur ce support ; ou il n’y en a pas, et il se fera sur un sthandila , etc.”, le atha va repondant au sati Candeivare . Selon cette lecture, le culte qu’on va brifcvement decrire serait obligatoire de toutes fa 9 ons. La deuxifcme interpretation est la suivante : “Ou le culte de Siva que l’officiant pratique implique la presence d’un Can^a, et dans ce cas la pu j& de Ca^da se fera comme on va le dire, sur une image (cas normal puisqu’il s’agit alors necessairement d’un culte public) ou sur un sthandila, etc. ; ou il n’en implique pas, et dans ce cas il faut sauter cette section”. Dans ce cas, le atha va ne repond plus au sati Cande&vare (qui commande tout le passage), mais h une hypoth^se implicite selon laquelle l’image de Canda n’a aucun droit sur les bdpalinga, les linga mobiles, les linga de metal, les linga etablis par les Siddha (?), les linga spontanbs ( svayambhu ) et toutes les sculptures figuratives ( pratima ) ” (D, p. 263) ; ce qui signifie logiqueinenj que les cultes de Siva sur ces images ne se terminent pas par une CapdapujS. II est done naturel de comprendre que les mots : “ s’il y a un Cagda” de la ligne 128a sont lb pour rappeler ce fait. C’est l’opinion de l’auteur de la Kriy&dipika qui relfeve, justement dans sa section sur le pavitrarohapa, le iloka de Somasambhu cite plus haul (avec une variante intdressante : ratnalinga au lieu de siddhalinga ) ; et il s’appuie sur son autorite pour declarer que l’on donnera h Caotfa “ ce qui a 6te offert aux linga autres que ceux bnumdrds dans ce iloka" [128a]. Le meme auteur, dans la section du rituel quotidien, avait ddjb conclu sa Capdapuja par ces mots : “ Tout ceci concerne les linga qui sont servis par des acarya dans les temples, et ne concerne pas les linga du rituel prive ’’ [128b]. On voit sur cet exemple que 1’ opinion de Somasambhu est respectee par quelques-uns de ses successeurs. La plupart cependant sont sur ce point infidMes au vieux maltre ; et il faut certainement rapprocher ce fait des remarques que nous ferons plus loin (III, note sous le il. 63) sur la modification qu’a subie avec le temps la conception du nirinalya. 3 Le premier pavitra (ou plutot quatre : cf. il. 25) lui est offert comme en est offert un a chaque divinitb. Les autres sont ceux que Ton a otbs au Siva du linga— ou, selon certains auteurs, h tous les Siva qui en avaient re§us. Ils font naturellement partie du nirmalya, mais, en les mentionnant separement, l’auteur veut insister sur le fait que le don des premiers ne dispense pas du don des seconds. Telle est l’explication avancee par Trilocana pour le mot sapavilra [128c]. 4 Cf SP1, p. 278, si 1, et ci-dessus, n. 2. Nous avons ici adopte la lejon de T, a demi confirmee par K qui imprime eapdam tirthe, tandis que D a cavdapUhe. 189 [128 b] it^ ffc I a r^4fdftftq*TC; I (Kriyadipiki, p. 90) [128 c] ‘ rTfom^rr%> » =^^14 jaw^nf^ i W Refold, ^l K'kl Rd* 5 ? MftdHlft *nn*t 3*1^^- (C., p. 121) 190 OFFRANDE AN.NtJELLE DES PAVITRA Priere a Cajida 129b-130a. “ Tout le karman que, dans Pannde, j’ai fait par ddfaut ou par exces, qu’il soit pour moi, O Seigneur Canda, ramen6 sur Ton ordre a la mesure parfaite 1 2 ! 130b-131a. O Seigneur Caijs II [133 a] ‘ ^4^ > fFR I w)i$ 'rf^pwH — “ ^ feq wzfe fawr^ci II n (C., p. 122) [134 a] qg^H^rsft f^T: 4^ I 5RT: 4* fjfariT- RraFcfri^: W. WF# (A., p. 194-195) 25 II OFFRANDE ANNUELLE DES DAMANA OFFRANDE ANNUELLE DES DAMANA 1 A. HISTOIRE DE DAMANA ET NfiCESSITfe DE CE CULTE L De la col&re de Hara naquit autrefois Bhairava, et il fut appele Damana 2 , [car] par lui tous les dieux furent domptes 3 ainsi que les puissants Danava. 1 Le titre utilis6 par le commentateur et donn6 par D est damanapuju qui prete a confusion, car il ne s’agit pas, comme on le verra, de rendre hommage & Damana, comme on rend hommage au Soleil lors de la Suryapujn. Le colophon est damapujavidhi dans D et T, damaparvavidhi dans Ml; mais on trouve aussi damanavidhi , damotsava ou damanotsava ; et comme le rituel est caique sur celui du pavitra , nous choisissons de lui donner un titre parallMe : “Offrande annuelle des damana ” qui dit au moins de quoi il est question. Les Agama connaissent un rituel printanier, la vasantapujd, , oh la plante damana (ou dama) est offerte au Seigneur en meme temps que d’autres fleurs ; mais le damana n’y joue pas de role central. Le damanotsava proprement dit est decrit dans un petit nombre d ’Agama. La plupart du temps ( Uttara-K&rana , pat. 35; Svayambhuva, T. 40, pat. 26 ; Sahasra , T. 103, p. 166-170), le rituel dScrit sous ce titre ne ressemble que de loin a celui qui nous avons dans la paddhati de Somasambhu. En revanche, le patala 13 de YUttara-K&mika est si proche du notre qu’on peut penser qu’il en est le module direct ; les seules differences 6tant en effet l’absence dans Y Agama du iloka 5 (et evidemment du tloka 28) de la paddhati , et 1’absence dans la paddhati du passage de Y Agama que nous citons sous [23a], oh sont decrits les mantra que la paddhati se contente de citer. Autant que Ton puisse en juger d’aprfcs un fragment de patala seul retrouve, il en 6tait probablement de meme pour YAjita (vol. Ill, a paraitre). Cememe chapitre est encore reproduit dans Y Acintyavidvasddakhya, qui avait d6jh un pavitrarohaiia trfcs semblable au notre. Les commentateurs qui ont suivi Somasambhu lui ont tous repris le rituel, et le citent abondamment sans ajouter quoi que ce soit d’important. Aussi aurons-nous peu de choses k leur emprunter. Il faut pourtant faire une place h part h Isfinasivagurudeva dont la paddhati dScrit un rituel, base sur une 16gende semblable, et plus d$velopp£ que le notre. A cause de son intSret, nous le A: ^ ^itoTc3 i^ir ‘ fororfcff 3r ^ t: (vwi»i- ^Nwr^rgm^r # ?ir g*rp TOp^tt wt°T Rrtoj; i (Kriy&kramadyotik&vy&khytly T. 109, p. 368) • ij il.i.i t ,i'i ^'.; ii.,i OFFRANDE ANNUBLLE DES DAMANA 200 2. Siva, satisfait, lui dit alors : “ Deviens une plante sur le sol 1 ! Sous cette forme 2 , tu 6erviras & mon plaisir. 3. Les mortels qui rendront hommage a Dieu par * [1’offrande] de tes pousses et d’autres [parties] de toi atteindront le sejour supreme, O Damana, par ton pouvoir. 4. D*a utre part, les mortels qui n'observeront pas le damanaparvan 3 4 [perdront] le fruit des actes meritoires quails auront accomplis pendant le mois de caitrcf ; et c’est & toi que je le donnerai ° 1 Le texte est etonnant, car l’ordre de Siva, bien qu’adouci par la perspective du bon usage que Ton fera de la plante damana, ressemble & une malediction plutot qu’a une faveur — en tous cas k une mesure de prudence. On comprend mieux la transformation en plante de cet etre de feu si Ton suit le fecit que nous avons donne plus haut, ou celui qui est raconfe dans l’Appendice II. Notons k ce sujet une chose interessante : la plupart des Agama (sauf ceux qui ont un patala identique au chapitre de Somasambhu) appellent de preference danta la plante damana et la puissance qui l’habite. II semble que ce nom : Dompte, conviendrait assez bien k Damana, apris sa reduction k l’etat humble d’une petite plante. 3 Litt. : “ quand tu auras pris ce corps * Le mot parvan d6signe ici le rituel (dont la date va etre fixee) et non un moment precis defini par l’astronomie. 4 Caitra est le mois lunaire qui est en cours lorsque le soleil entre dans le signe du Beiier (mesa) - ce qui se produit le 14 Avril environ. 8 Le tiloka 3 revile ce que Ton gagne k accomplir la damanapuji, et le iloka 4 ce que Ton perd k ne pas l’accomplir. On voit que ce rituel n’est pas presente comme obligatoire au meme titre que le pavitrarohana, et que le risque que Ton court k le negliger n’est pas extreme. II ne faut done pas s’etonner si de nombreux temples ne le ciiebrent pas. Quant aux individus isoies, nous n’en avons rencontre aucun qui put se flatter de le pratiquer. Fait riveiateur k’ce sujet : la section correspondante est tronquee dans la paddhati d’Aghora- s va, qui fait autorite au pays tamoul. 201 sfRfara fert i cti ?T3 wfm n R II ^ fr? ¥ i ^ rr 5*R RR*TFR: II ^ II ^ Tpn ^fr ^ ffrt: I ^ %tFRtei ^ y*mi Rn n « II 26 202 OFFRANDE ANNUELLE DES DAMANA 5. Bien que ceci soit declare dans le Tantra appele Svachanda - Bhairava , c^est applicable de la meme fa 9 on au Siddhanta , puisque [les deux dcoles] sont dans la meme position/ 1 Le Svacchanda-Bhairava-Tantra est un texte du Dakfipa-Tantra. On sait que les textes saiva se repartissent en trois groupes appelds V&ma, Dak$ina (plus connu sous le nom de Trika) et Siddhanta (cf. Ajita , vol. I, p. IX ; ou H. Brunner, Categories vediques dans le Jivalsme du Sud , Journal Asiatique, 1964, fasc. 4), et que le dernier, auquel nos textes appartiennent, refuse avec force d’etre confondu avec les deux autres, qu’il declare evidemment inferieurs. La faute qui consisterait a introduce dans le rituel du S aiva siddhanta des pratiques empruntees aux autres rituels (ce serait le tantrasahkara ou rnitiracara) est une faute trfes grave, a eviter a tout prix. Somasambhu se defend d’avance contre l’accusation de tantrasahkara en refusant aux sectes daksina le monopole des 16gendes. Voici ce que dit Trilocana a ce sujet : “[L’auteur] r6pond h ceux qui, par crainte de contrevenir a des interdictions comme “on ne mclangera pas les pratiques” pourraient penser qu’il ne faut pas faire [ce rituel] des Svacchandin. II dit: “ ils sont dans la meme position qu’ici dans la meme position que nous, dans le Siddhanta ; meme position vis-a-vis des ldgendes et de l’epopee. II ne convient pas en effet de d6clarer fausse une histoire qui est arriv^e autrefois, simplement parce qu’elle est racont6e ailleurs. Car sinon il s’en suivrait que toutes les choses qui sont arriv6es autrefois sont fausses, parce qu’elles sont racontees partout ; et tout ce que Ton accomplit d’aprfcs le dharma fonde sur ces histoires serait illdgitime” [5a]. Plus simplement : si un recit se trouve dans les textes de l’ecole rivale, il n’en devient pas faux pour autant, puisqu’il appartient a la tradition commune, Le commentateur qui jusqu’ici a considere que la remarque de Somasambhu concemait le recit, base du rituel, ajoute qu’elle peut concerner le rituel aussi bien ; “ egalite ” signifie alors que les deux sectes enjoignent l’une comme l’autre le rituel du damana . Pour prouver cette assertion, Trilocana cite le Brhatknlottara [5a] puis le passage que nous donnons sous [6a], et quelques phrases isolees provenant de sources diverses oh ce rituel est au moins men- tionn6 ; mais aucune reference n’est faite aux Agama ou Uphgama dont nous avons dit plus haut qu’ils avaient le meme chapitre que nous (ce qui, entre parentheses, peut faire naitre des doutes quant a l’anciennete de YUttara-K&mika et de 1* Acintyavitvasadakhya). Quoi qu’il en soit, le fait meme que Somasambhu soulfcve le problfcme de la legitimit6 de ce rituel pour les Saivasiddhantin, montre qu’k son epoque au moins il n’6tait pas couramment pratique dans ce milieu sivaite, et que les sectes du Trika (oh Bhairava joue un role infiniment plus important) en avaient pratiquement le monopole, sous une forme que nous ignorons (cf. Intr.), 203 [5 a] “ fasrercT ^ - £R : — W *ft^ I RTRRT^ ^jfa WFTRFT I ^ ^W^[d^P4RRR ^RHT^T ^pFR I l v;. :w., av.* ••' V :;•; '•.■> v, * ;? ’. • ; Vp • . * i* • r . ••< & - / . ' • ' -->' r.* .;■•■ i -•;■ . , T{; ;nc.ffu.J U . ; ;n .' ■ r*- • : . ‘-.,>,7 "¥••*>*! r?>: s? ;:,p • ?./i : ' ' ; * • • - . .. * •. ? j ? -'*> •• : • ^ *•-- • ;v : ; ;,v .*> v; • is-:? *••,; ' - * 2;: 3 .' . - ~ • «. . •- it.j ’• . : jv ■ * ' ** !: . .= • •: ' . :; . : - v ■: w - . - '. ‘ s.’i wV i... ' j< * .■. •, ; . . . ' • ‘ 3- .• . .3 • • . " 1 :■ . V. • ■:•? ,: ' '• « t • > . < ■ • •• . - .*»' • s; .*• . •. : v :i :t. ; ' M r 206 OFFRANDE ANNUELLE DES DAMANA 7a. Alors, celui qui connait les mantra 1 doit inviter Dama (Damana) 2 3 au nom de Bhava 1 (Siva). Invitation de Damana 7b-8a. “Toi qui es apparu de par la grace de Hara (Siva), viens ici 4 * 6 ! Je dois t’ emporter, selon le d6sir de Siva, en vue de son culte”. Ensuite.... 8b-9a. Ayant ainsi invite Damana, et fait les rites de pro- tection, [l’initi6] doit aller chez lui fi . Si c’est loin, il prendra [la plante] avec ses racines et de la terre", 1 Selon le commentaire (trop corrompu pour otre textuellement cite), le terme de mantravid ddsignerait Vacarya, qui seul, nous dit Trilocana, peut parler au nom de Siva ; les autres personnes doivent se contenter d’offrir le damana sans prononcer de mantra. Objectons a Trilocana que tous les inities qui tont le culte de 3iva peuvent .« devenir Siva ”, et done parler en son nom; par ailleurs ils connaissent les mantra, et rien ne s’oppose k ce que le terme de mantravid les designe. Le mot est exactement synonyme de mantrin (voir p. 4, n. 5). II semble d’ailleurs qu’ii puisse servir de sujet au verbe pujayet aussi bien qu’au verbe sambodhayet. a L’ invitation s’adresse a Damana (Bhairava), et non a la plante qui n est que son corps. Notons qu’il est ici appel6 Dama, comme la plante damana sera appeUe dima a la ligne 15a. La grammaire peut h la rigueur justifier ce vocable, qui semble etre utilise librement comme equivalent de damana chaque fois que le mfetre Pexige. 3 On peut certainement comprendre la formule ainsi, car le mantra citd ensuite ne fait pas parler Siva k la premiere personne, et la lecture : “ par ces paroles de Siva ” semble impossible. 4 Ici, dans cette pfcnte. C’est un appel a la presence spSciale et attentive de la puissance Damana dans la plante damana . 1 Avec la plante, pour accomplir le rituel dont elle est l’instrument. 6 Mais de toutes fajons il faut qu’dlefait ses cinq parties : racines, tigeS* feailles, fleurs et fruits (cf. plus loin, il. 15). a . . . 207 R+WR^lfMsr. ^t *rfasfm n « 11 faR^R ^#,3R ^T^rsf^T f^RTW i PR ^HffFT^ «TcR ^ II C II RfR fj RRHtR #=R#R;=T^ I ij. f*A uO A ‘. i . . ?:0 i - - i Ca 208 OFFRANDE ANNUBLLB DES DAM AN A 9b-10a. la placera dans un pot pleirt de terre, et l’arrosera. A la maison, le sage devra alors r6p£ter l’invitation 1 2 , selon la methode indiquee plus haut. Adhivasana 10b. Puis, le soir venu, il procede a Y adhivasana 11. aprfes 1 avoir rduni les ingr6dients du yaga, pris son bain etc., et avoir selon la r&gle ador6 Surya, Siva et Agni 3 . „ * * * Offrande a Siva des instruments d’observances. 12. A l’Ouest, il offrira au Dieu des dieux des racines [de damana ] 4 et de la terre, avec le mantra SADYOJATA ou HRDAYA. 13. Et de meme, au Nord, des tiges et un [fruit de] dhatri , avec vaMA ou SIRAS. Au Sud, des cendres et des feuilles, avec SIKHA ou ROPIN (AGHORA). 1 Doit-il la rSpSter aussi si le trajefn’a pas 6t6 long? Le texte n’est pas trfcs clair. 2 C’est ainsi qu’il faut lire ces lignes, nous dit Trilocana. Il ajoute que “ selon la rfcgle ” signifie : “ en suivant la rfegle donnee pour le pavitra ” [11a], comme Somasambhu le dira lui-meme plus tard (i/. 18 et 23). Autrement dit. il faut faire tout ce qui a ete indiqu6 alors, depuis la dv&rapu js jusqu’k l’offrande des vratabhog&nga non comprise (section I, rf/. 31 k 51a). 3 Siva dans le kumbha, le man dal a et le svetfalinga [11a], et Agni dans le kuptfa. C’est ensuite, ajoute le oommentateur, qu’on procfcde k Yadhiv&sana et aux sampatahuti selon la mSthode donnee pour les pavitra (dl. 60b k 63a) [11a]. 4 De meme, il faudra comprendre que *les tiges, feuilles, fleurs et fruits mentionnes ensuite sont des tiges, feuilles, fleurs et fruits de damana. ’ - 815 k * i ±z-\ k + o ,+ - • ^ - 1 _♦ • * > ' ' gHT 3T 5TFqi I ^ l^R JTRW ^TPIT TF^T^cT^ II ?« II ip^WlJM&fo: C *• f n ..ft -* ^ * r^y f T r . v * g^dlkkFi I f q^NWrarc ^RTfr^r sr% ll n il f _. * ... y ^ r" ^T STRtWrT *RT 5P$t | 5 qqrar4 n ^ ll 211 \ i r,J* 103 r r\c [15 a] 3^1 ftsTFR^:^ ^y^RT^T qs%fg[ f%f^T: I 5 R H'M^fa^Rrr %'RRHRT: I (C., p. 125) -■; » • • t » S [15 bj ‘ cp^. j ^ •«. - - 1 < • > .v , Jl-.;. .*:> •’. l.b- • ii- • TO I (C., p. 125) ..v . t ■» J> *^T‘ V* .V. : ; r .■■ : ■ • - •■ " ' '- ; » ' * v* * •**■*•** * ; <•••*■' 212 OFFRANDB ANNUELLE DES DAMANA 17. Apres avoir ainsi prie le Seigneur, il doit placer Yahjali de fleurs sur sa tete 1 2 en r6citant le mulamantra , puis faire le japa et le reste\ Sarpskara des damana qui restent. Leur protection. 18. II met alors le reste [des plantes] dans un recipient, couvre avec un autre 3 , et, en suivant la m6thode indiqu6e pour les pavitra*, enveloppe avec KAVACA. 19a. Lorsque [les plantes] sont ainsi bien protegees, il les confie k Siva 3 * 6 . Ensuite. . . 19b-20a. Il doit ensuite consommer du riz d’offrandes \ ou bien rester k jeun, et, devant Siva, veiller en mdditant, en chantant, en rdcitant des mantra, etc. 7 1 Sur la tete de Siva, c’est k dire sur le linga. K, M2 et T ont d’ailleurs devasya mastake au lieu de deveiaiji mastake de D. Mais nous pouvons garder cette dernifere lejon, puisqu’il faut de toutes facons qu’un mot (le complement de vijfl&pya ou celui de mastake ) soit sous-entendu. 2 pradakfina, namaskara, etc., selon Trilocana. En fait, tous les rites decrits en I, il. 75b a 79a— l’essenttel parmi eux 6tant l’offrande des damana k Agni. 3 Lejon de K, Ml et M2. D a dvitiyen&pldhSya. 4 Cf. I, il. 79b a 84a. 3 Au Siva du kumbha (le YSgesvara), pour qu’il les protege. 6 havisyanna, ou cam, Cf. I, il. 84b-85a. 7 Cf. I, il. 85b-87a, et note. 213 m&t ii ^ ii 3*3ftrS^cT3*FTC$TT m fq^TF? cro; i c rf5|^f^n^T ^«J%HW«S>w<5^ || ^ || ^ 1*%, - 3^ II ^ II ^ II ^ II qfil^fiigFft 3)^ II ^ II [23 a ] I : II ?#5^« «fI«i puis de makheivariya makhatp puraya suivi de fulaphni h Pinstrumental et de NAMAH [23a], Nous n’avons trouve dans aucune version de la paddhati les 'bija HAM HIM et HOM pour les trois premiers mantra’, et, bien que ces bija soient effectivement associes k Brahman, Visou et Rudra, Seigneurs des trois mandala ou des trois groupes de tattva (SPI. App. VI), nous croyons qu’ils seraient deplaces ici oh c’est Siva seul qui est nomm6. En ce qui concerne le quatrieme mantra, la description qu’en fait YUttara- K&mika correspond au mantra que nous donnons ici en cinquifeme lieu. Selon ce texte, il n’y a done pas de mantra s’adressant a Siva comme Seigneur de tous les tattva. Or c’est justement ce que nous trouvons dans les versions K, MletTdenotre paddhati. Si nous donnons cependant les mantra comme dans D, c’est done sous toutes reserves, et pour conserver la symStrie entre la damanapu ja et le pavitrarohana. 11 D imprime mul&ntaih, mais tous les autres textes ont muladyaih ainsi que YAcintyavUvasSdhkhya au passage paralieie. 1 D, M2 et VA cintyavihasad&khya ont HAM, et K a HOM aux trois mantra. Nous adoptons la le§on de T, car elle est conforme aux indications donn6es au iloka 23, et en accord avec le passage paralieie du pavitrarohana. * Cette indication fait comprendre que chacunides trois mantra precedents a ete accompagne d’un ahjali de damana. 9 Ce mantra n’est present que dans D, avec HAM comme bija k la place deHAUM- . rfV 217 srf ^Ir^dT^J 5 *^ felF? TO I 3TT |i fWJ TO I 3?f ffi fifTTO^TOl fWT TO I 3# ft eWwR TO I *,1 ft 28 21g OFFRANDE ANNUEllF DFS DAMANA [Puis il dit encore :f « Om Haum 9 , au Seigneur des sacrifices ! Fais plein, fais plein ce sacrifice ! Devant Celui qui tient en main le Trident, je m^incline ! ” 1 2 3 24. Celui qui connaTt la regie se prosterne alors devant Siva 4 * * , rend hommage a Agni et [lui offre des damana *•] Puis, avec devotion, il s’adresse a Siva qui accorde a chacun ce qu’il souh-aite l! : 25. “ O Bhagavan ! Si j’ai fait quelque chose de trop ou quelque chose de moins dans ce rituel du damana, qu’il soit ramene pour moi a la mesure parfaite ! " 7 1 Maas voir ci-dessus, et la note 10, p. 214-216, 2 Le bija manque a Ml et a K; et T, K et V Acintyaviivasadakhya ont maheivaraya au lieu de jnakheivaraya. 3 Si le quatrifcme mantra est bien tel que nous le donnons, celui-ci est une prifcre, independante des afijali , et qui r£pond h peu prfcs a celle qui est notee en I, iloka 97 ; mais cette dernifcre pr6cedait l’offrande des quatre paritra. 4 Cf. 1, il. 112a. * Le commentateur explique que le ca vise I’olTrande des damana. Ensuite, ajoute-t-il, il faut offrir les ball et le reste [24a]. Nous avons done, r6sum6s en deux mots, les rites decrits dans la section I, du il. 112b au il. 117. 0 Si l’expression vafichitarthaphalaprada n’est pas la simplement un qualifi- catif banal de giva, il faut surement la mettre en relation avec la promesse annonede au il. 3. Mais la damanapuja ne portera ses fruits que si le rite a ete accompli parfailement ; d’ou la prifcre qui suit. 7 On remarquera que .cette prikre n’a pas son parallfele exact dans le pavitr&rohana (mais cf. App. II, il. 66-67). Elle est d’ailleurs du type de a | les que Somasambhu fait d’habitude adresser h Cagda (cf. SP1, p. 282, il. 8), e on peut penser qu’on l’adresse ici h Siva parce que Cat?d a n’intervient pas dans cette cdrSmonie. Sur ce dernier point Trilocana ne suit pas Somasambhu. Il transmet l’opinion de son guiu qui demande qu’un culte soit rendu k Caoda avant la dispersion des dieux du mandapa [24a]. 219 sir |f mww t{® w i SPW %5FT^r4 mw. ® f^TRf^ | f^mf^ *r^tt crrf^^F^ri^q; h w \\ 5fT fH ^ q^rqr ^rT^ | ^ ^ ^FTH'h II II [24 a] ‘ W ^ ’, WTf#rr%f^l TO«|3H 444fafa 5*4: I (C., p. 126) ijo OFtHANDB AXNUtiLU DBS .. A M A K A Dons a Yicarya, aux dtija et aux autres ,, Arate avoir ainsi accompli !e rituel du damana,, [I’initidj , 26 ' / P . “ un culte qui plaise a Siva ' ; purs ofinr un doit rendre a son guru un tunc m f repas aux deux-fois-n6s et aux autres . 27. Brahman,, on grhastha, cclui qui accompli . . ct ntuel [verral ses actes pieux du mois de cmtra, japa, puja et reste, P ° rtl 28 La regie qui concerne la damapuja * a Hi donn6e dans la Knyakavtakranmall par SomaSambhu le grand, ple.n bienveillance pour les autres. 1 Cf. I, £ l • 117b-119. donnera it la lecture suivante ; “ [l’initift] doit D a ici paritosya hara'ji, qui d°nner „ adopte la rendre un culte a son guru et satisfa.re Siva (Hara) . le§on de K, confirmee par le commentaire [ a]. 2 Cf I, £ l . 120. 3 Da/mparvan dans Ml. ^ ^FTTSlfsr fcsn f#?T ?3^5H^ I qforrn* i^i^Hiq toft ii % ii ^m^ITfr ’ll# =IT ^ spT | TO *TTO %RWvrt^ n ^ H qfrqqrotTO tott i ri sw^ifafsr: f^r: n ^ 11 221 [26 a] ‘ qfTOTO * qftlWjq'WR ^lT?qfo I i < III RITES DE REPARATION :uoi> RITES DE REPARATION 1 L’homme 1 qui transgresse sa rfcgle de eonduite 2 choit. Et comme nous desirous le relever’, nous donnerons maintenant quelques 4 rites de reparation”. i Le commentates nous fait remarquer que, malgre le vague du sujet : ..,’hommeTilne s’agit pas ici de n’importe quel individu, mats d‘,mt.e, sivaites seuls [la]. * Notons (’expression svakiyacfra, equivalence a celle, plus classique, da ,, n File raooelle Tobligatiofi pour chacun de suivre la loi qui est celle — dJL l’mw>duo.ion,«-il Itdt liM par * grade et la nature de l’iiitiation re?ue beauaaup plui que par la dasse. » D et K impriment tasyottitir^ya (“ parce qa*il desire traverser *’) expres- sion qui se rapporterait au coupable, et qui s’accorde assez mal avec le contexte. Nous avons adopte la lecon de Ml qui prolonge 1’image de 1 homme tomb,, et attribue le d6sir de le relever k 1’aateur 4u livre. Elle est d’a.lleurs confirmee par le commentaire, ob le terme uddharapaya [la] ne laisse aucun d«u* sur sens causal de 1’expression en question. « Selon Trilocana, le kificit rappelle que Somasambhu a fait un choix entre tous les prlyaicitta propos6s pour la meme faute [lb]. On peut aussi penser qu‘il a fait un choix dans la masse de fautes examines par les textes plus proVixes. * . cf . lntr . pour la justification de cette traduction du termd de prtyaieittq. artfsimfwfe: A 225 ’ICTft ^r- I f%ftra. strafed H * II iT^TS OfeHt fcnj ^nftswpn ^ trim a*N**re--‘ wto • ** *&'■ fipwl: fl'-jat Wte | =1 3 %3^r sA I (C p l21) [lb] WW?fa °7*fW3 3i'i ^wSwww riw «« «** ^ ^ ’ W; I (C„ n. 127) U*.> * il-, - < ’ c 29 226 RITES DE REPA RATION 2. Si Ton est trfcs malade, si Ton est expose a un danger de la part d’un prince, de voleurs, etc., 1 ou si Ton a des obligations envers le guru, Dieu ou Agni 2 , les manquements quotidiens ne seront pas comptes comme fautes. 3. Les personnes passibles 3 de prayaicitta peuvent etre soit des chefs de famille ( grhastha ), soit des c61ibataires ( brahma - carin ); et ils peuvent avoir agi intent ionnellement ou non 4 . 1 Avant d’entrer dans le vif de la question, l’aitfeur traite d’abord des exception's aux regies qui vont suivre, c’est-a-dire des cas oil une transgression a la rdgle n’est pas une faute, et n’a done pas a etre corrigee parun praya&citta. La premiere ligne du &loka envisage les empechements exterieurs, inde- pendants de sa volonte. La liste de ces situations exceptionnelles se prolonge dans le Prayadcittasamuccaya , qui, rappelons-le, est dcrit par le commertateur meme de Somasambhu, Trilocana. Cet auteur ajoute : les cas d’incendie ou d’inondation, les periodes ok Ton se trouve en pays Stranger, et les pSriodes d’impurete familiale [2a]. 2 II s’agit maintenant de cas ok des obligations supSrieures annulent pour un temps limite les obligations ordinaires. On peut par exemple avoir etS charge d’une tache prScise par son guru ( gurukarya) 9 ou etre engagS dans un rituel exceptionnel de longue durSe {devakarya). Selon Trilocana, les devoirs envers Agni ( agnikarya ) consistent en la construction de kunda , en ramassage de bois sacrifices, etc. [2b]. :i Nous avons adopte la lejon de K, Ml et M2 ( praya&citti ), centre celle de D et de T ( praya&cittcim ). 4 La distinction entre les fautes volontaires et les fautes involontaires est classique (cf. Kane, IV, p. 80). Mais il n’est pas sans interet de noter le Sloka, de source inconnue, que Trilocana cite ici pour preciser ces notions: “ II y a non- intentionnalite (akaniatva) lorque la faute a 6te commise par accident, ou dans un accfcs de colere, ou par erreur, ou parce qu’on etait menace par des voleurs, des rois, ou d’autres personnages ; il y a “ intentionnalite ( kamatva ) dans les autrescas” [3a]. On peut admettre, pour dviter la contradiction avec notre tloka 2, qu’il y a des degres dans les dangers que font courir aux fiddles les fois ou les voleurs... 227 3^nf?^i% ii * ii 3 Z£W ^ STRf^rft fg^[ srifcj, | rnir^r fefsnft 11 ^ h [2 a] gj^pf ^ ^ | || ^ || ii^'iift'hi^ij fn^j'FH ^fag;^ i (Prayas cilia-Samuccaya, T. 15c, p. 3) [2 b] ‘ 3T[f? > ^FRfT^TRTTfjRJf 1% q*p^ | ‘ <3^fofir% , | 3Tfe^#g-Efj|qtfo[ cRft^r^or^ j rTcwfej^fJtJr l«tf ^ I (C., p. 127) 1 2 a] ‘ I 3t5f cpyq; f^FT: | ibuf^ qfcU!T: I m ^fWT — “ %T?TqmT | $i^¥4 g q#rar ” n ?fa n (C„ p. 128) 228 RllfcS DE REPARATION 4 Si rle delit a 6t6] intentionnel, le rite de purification sera rinnhle de ce qu’il serait pour un [d&it] non-intentionnel ; et le prdyaicitta de l’homme vou6 au c61ibat (naisthika) sera double de celui de l’homme du siecle ( bhautika ) . i Nous traduisons en comprenant mlsthika comme abreg t de bra JSnlbahmaclrini vie) et synonyme da brahmcSnn du tbka3.t t hhnutika comme synonyme de grhastha. C est ainsi que 1 auteur du Si 5S q™ suit pas a pas notce padjha.i en explicitant que q»es passages ohscurs comprend les choses [4a], Et il semble b.en que tel soit le sens iriturel de ces^eux iloka, dont le second precise le premier sans introduce de categorie nouvelle. On voit souvent d’ailleurs Somasambhu considerer dans son trait6 les termes de bhautika (ou bubhukfu) et de nai?tluka (ou mumukju) comme respectivement interchangeables avec ceux de grhastha et de brahmacai in 1’ensemble cette assiml.atiom Ils refusent de voir necessairement dans le chef de famille un bhautika (cdui ;E des biens temporels) et de rfcterver le terme de namhka au celibalaire ; la diffSrence des statuts repose, disent-ils, sur la forme de la SS, et non sat le mode de vie. Attssi, cheque fo.s qae le eoupl. de trrmes bubhuksu-mumuksu se presente, voyons-nous Trilocana s engager da .me discussion compliquSe oh nous preferons ne pas entrer mamtenant, car el e ^ p rnnnues toutes les vari6tes d’initiations. Disons seulement que dans le cas present il ne pense pas que la ligne 4b reprenne simplement les categories annonc6es en 3a. ^ Le commentateur attire notre attention sur une lacune d U> texte, qui ne dit pas a quelle categorie d’inities s’appliquent les prayaicittaqu il vaordonner. Pour Trilocana, c’est aux sadhaka, plus exactement aux sadhaka qui sont auss, des bubhuksu Pour passer de lh aux mumukju, Somasambhu nous a donne la dT Mais pour passer aux groupes d’inities autres que les sadhaka, Trilocana avancele passage suivant du Mrgendra: “Un guru qui n est I16 par aucun ‘ u et n’a P pas peche volontairement fera le praya&citta indique pour \e sadhaka, il le fera double s’il a pech6 volontairement ou si, he par un voeu, il a p6che s ms rvouToh ; il le fera triple si, lie par un vom, il a peche vo lontairemenL Le vutraka fera le quart de la penitence du sadhaka, et le samayin, la moitic de celle du putraka ” [4b]. Il est normal que les peines infligees pour un meme delit augmented avec le statut spirituel, mais il n’est pas certain que les instructions du Mrgendra soient conformes aux intentions de Somasambhu. instructions au^, 7*^^ dans son lrait - une autre 6c helle, basee sur les differences d 'airama : “ Le prayaicitta qui est dit est celui des grhastha , les brahmacHrin le feront double, les vanastha, triple, et les sannyasin, quadrup e [Li T faut no! Sr que cette rbgle, tout a fait conforme k la tradition generate nHipnnp fcf Kane IV p 83), intervient en conclusion d un passage ou Aghora- trail? de auilciuer totes communes (cas d’impureli d’origine diverse) et ou’on ne Deut savoir s’il la considfcrc comme valable pour les debts typiquement iivaUes Notor encore qu’aucun auteur, dans l’exposi de ces prmcpe. generaux, ne fait intervenir l’echelle des classes. 229 iro sn^fer 3 ^3^* M y H 14 a] PT^rrft’ZSW sn#RT I *rc»Ri+Ra^ r fjftaft II STqjRl^iqcl^q P) u t*fdfi J pTT *TcTT I ^f^r^Frr st ^Rfs% wrftfa n ftiprr ftlww qtftoi § RS’JpiT 1 ( Siddhantatiekhara , T. 57, p. 526, rf/. 5-7a) [4 b] sp*#RT m fq%^WTTS5^ I fg*pr ^ II flq*rfa*SPT safer f^RT SRJWW^I grot 3 i f W e kR^«^j fgrjjoT I (A cintyaviivasadakhya, T. 100, p. 423) 17 a J Rwrar^f jj^rt ftmrfaPT n f^:^q^5T^/RRRI^(TT7^; | ^wi^qaT«ira: s;^ n (P. S„ T. 15c, p. 2) [7 bl 3^1^13^350^ Tf 5 r %33 JfrafsjxT^ (G„ p. 129) [7 cj 7rf%f5T EfjRJTcir ^r^f^jpsprr «rr i (C„ p. 129) 1 7 d] iT^rf; 5fP?f^RWT^ 3^ | (C., p. 129) [/ e] ^ ^ =twfW * «^ra for TOmgg,^ ^"33 Ifrcfeti 2^ | (C., p. 130) 232 RITES DE REPARATION 8. Celui qui n’est pas en mesure d’accomplir un prayaicitta donnd 1 peut le partager entre ses pere, freres, parents, etc.; mais, fait par d’autres personnes [que le coupablej, il sera alors doubl6 *. 9. On doit [se comporter] 3 conformement k ce qui est 6crit, a ce qu’on a vu faire, k ce que les maitres ont fix6, k condition que cela ne soit pas en contradiction avec son 6cole ; si on d6sob6it a cela, il y a faute. 1 Cela peut arriver dans le cas d’un prayaicitta 6norme, qu’on mettrail des annees h accomplir. 2 En vertu de la r^gle donnee au tiloka 6. serait pas impossible de le lire autrement . 3 II semble bien que le texte parle de la conduite en general. Mais il ne i lire autrement : “On doit faire le prayaicitta con- t ecrit, etc. '. Puis : “Si on ne fait pas cela, on est elle est supportee par d’autrcs textes. 233 Emwi II ^ II V mz I ^r^RTlfsifr^ cfc5f5r II S II [9 a] 3^f^ $rra qwfrqq^i qiqwi ^cqr%qrsft frar qrafcRf f^r^qfeq^ — I I^^RPRn^S WWg \ cra^r ferra^ij qq ; sraqfq ^qft^Rrrft^q ftreraft «mr €b qqfq i qfersRss g#r: *qft5R#*% *m\ feqq zm fer^pj; i q^fq tsRfa^r «WRs«wifop^Mra, I q*fr% «ft%- 5J*KR— “ arm yWrar: » n fft n “ qRR =q [qqiq^q IN qqtfqqi q=q: » iuft =q n (C., p. 130-131) i 30 234 RITES DE REPARATION 10. La nuit 1 le bubhuksu 2 ne doit faire ni culte, ni don. Excepte les cultes lies aux Eclipses de lune 3 * * * 7 8 , ceux qui ont une efficacite particuliere \ 11. le culte du soir (pradosapuja)* et le culte nocturne de giva *, s’il fait par erreur une puja [la nuit], il devra reciter cent huit fois la Gayatri \ 12a. Pour le mumuksu, le culte de Siva est recommande en tout temps, et jamais interdit s . 1 L’examen des cas precis de transgression commence ici, avec le Sloka 10. 2 Cf. p. 228, n. 1. 3 On sait que ce moment est particulibrement faste (cf. Kane, V, p. 241). Selon le commentateur, il faut ajouter aux Eclipses les sankranti (passages du soleil d’un signe dans I’autre), en particular les solstices et les equinoxes. 4 En plus des eclipses et des sankranti, il est des moments particuhfcrement favorables, ob les cultes — ou dons — ont un fruit cent ou mille fois sup6rieur a celui des cultes habituels. Il serait evidemment anormal d mterdire au bubhuksu, qui cherche a accumuler les merites, de profiter de ces circonstances sous pretexte qu’il fait nuit. L’interdiction g6n6rale de la ligne Ida est aussi levee lors des pfelerinages, des grandes fetes religieuses, etc. [ 1 Oaj. * La periode appelee prado$a est celle qui suit immediatement le coucher du soleil. Sa dur6e est indiquee de fa^on variable selon les auteur.- (cl. Kane, V p 102 et 188). Le seul Purva-Karana donne ce propos 3| ghatika (ou nadika : lh}) mpatata 106 oti il d6crit la praclosapuja. [11a], et7* ghatika (3 h) au patala 31 oti il d^crit les divisions de la journSe. Quoi qu il en soit, c’est une p6riode nefaste, ob toutes sortes de dangers guettent les hommes, et ob par consequent tous les actes pieux doivent etre interrompus. Le culte de Siva fait exception : il est non seulement permis, mats recommande a cejte heure-la. Le calendrier des temples sivaites connait done une prado$apuja quotidienne, et une autre solennetle qui a lieu chaque mois, le quatorzieme jour de la quinzaine sombre (oil le danger est multiple, puisque c’est le jour le jplus sombre du mois). Il s’agit probablement de cette dermbre, car elle est falte egalement dans le culte prive ob, au contraire des autres parvapuja (cl. SI. 42), elle s’ajoule a la puja normale au lieu de la remplacer ceci, selon le rensei* gnement oral d’un gurukkai K Cf. SP1, p. 320. 7 La Stivagayatri : SP1, p. 58. 8 Nous brisons ici la suite des Sloka. Du Sloka 12b au Sloka 18a inclus, en effet, Somasambhu va s’occuper des omissions relatives aux actes ntuels quotidiens : sandhya et puja, et les couples des lignes que nous rapprochons forment une unitd, qui se poursuit jusqu’au Sloka 35. On peut penser qu un demi- Sloka, ou un nombre impair de Sloka, a ete perdu. 5TTOf«Jr[Rfsr: 235 f^Ri fircr ftrfe II *° II fiRT ^ Brf i SR%J *M’353RT II ^ II 55#: ^ W1 fel^T ^ ^ I [10 a] m ^ i^r i qrarar w^r ^ i Jjf^q ^q=qr #rq[q|^ i srero^RR w i (. Acintyaxi&vasadakhya , T. 100, p. 423) [11a] gf^qpt *WRW| Iw^r f^Rlft^fil I fo&m cnasrer fwrq^ n ( Purva-Karana , /?«(. 106, ,!>/. 2b-3a) RITES DE REPARATION 246 12b- 13a. Si Ton saute une fois la sandhya \ on devra rdcitet cent fois AJATA (SADYOJATA); si on la saute trois fois [dans la journ6e], trois fois plus a , avec un jeune si l’omission a 6t6 volon- taire 1 2 3 . 13b- 14a. Si Ton saute une fois V arcana, on fera un japa de mille AGHORA 4 si c’est involontaire ; si c’est volontaire, se rappeler ce qui a et6 dit plus haut *. 1 Le cas oh elles sont faites en retard est envisage plus loin (61. 41). Notre lejon est celle de K et de Ml, celle de D etant vilopena tvajatasya, moins bonne. M2 et T ont yilopena ajatasya. 2 Rappelons qu’il y a trois sandhya diurnes, plus une sandhya nocturne rdservee k certains initios (SP1, p. 44 a 52). On ne considkre ici que les omissions des sandhya obligatoires. Ajoutons avec le commentateur que l’amende pour deux omissions est 6videmment double de celle qui purifie d’une seule omission. 3 Mais la rkgle du 6loka 4 continue a s’appliquer : le japa est double (C). 4 Le terme de DAK§I1^A est mis pour AGHORA, le brahmamantra du Sud. Le commentateur ajoute ici une precision qui est utile pour la comprehen- sion de la suite du texte. II nous rappelle en effet qu’il y a plusieurs sortes d’adorateurs, certains (les ekakalarcaka) ne s’6tant engages qu’a faire une puja par jour, et d’autres (les tri-catus-kalarcaka), k en faire trois ou quatre. Le 6loka present concemerait ces derniers, et punirait done l’omission d’une puja parmi plusieurs [13a]. Le cas contraire 6tant traite dans le 6loka suivant, on peut penser qu’il a raison. En outre, s’appuyant sur l’indication trisatottaraya du 6loka 17, il ajoute que remission de deux puja entraine une amende de 1100, celle de trois puja, de 1200 [13a] — et probablement celle de quatre, de 1300. 0 Nous avons adopte la le 9 on de K et de M2 ( lak$anam ), contre D, Ml et T qui ont de nouveau dak§inam k cette ligne. Le commentaire n’eclaire pas ce point. Trilocana commente en revanche le terme de purvoktam. Alors qu’on pourrait etre tent6 de TinterprSter en se reportant k la rkgle donn6e au 6loka 13a, il nous renvoie au iloka 4. Done, selon lui, il faut doubler le japa si la fatlte est intentionnelle ; le jeune n’interviendrait que dans le cas traits au tloka suivant. Le traits d’Aghorasiva [13b] appuie cette interpretation. 23 ? 3 zmtm srt ^ n ^ n fe^ u l 53N=n^T^ «£Rcf: I ie *rpr II « II 3TOT?T‘. ^mrf^ 41 4?41^454514ir44^l4 II ** 3 % II (C„ p. 137-138) 240 RITES DE REPARATION 17b-18a. Si on saute les puja de toute une quinzaine 1 , on fera un japa de vingt mille AGHORA. Apres quoi on augmentera de vingt mille par mois 2 jusqu’a un an 3 4 * 6 . 18b-19a. Si son linga* personnel est ddtruit, perdu % brul6°, ou emport6 7 , ou bien emmen6 par des souris, des corbeaux, des chiens ou des singes, 1 D a var?a, Svidemment erronS, au lieu de pak$a des autres sources. Voir aussi [18a]. 2 Mais 30 000 selon le SiddhSntaiekhara et le Prayaicittavidhi [18a]. C’est le prayaicitta prevu par ces deux textes pour l’omission des puja d’un mois, dont notre paddhati ne parle pas. 3 Au delk d’un an, notre texte ne dit pas ce qu’il faut faire, mais on le trouve ailleurs: on ne sera purifie que par une diktf [18a] et [18b]. Autrement dit, il faudra que l’initie recommence sa dik$a. Cette injonction, et d’autres semblables, semblent montrer que Yicarya n’est pas au-dessus de tout p£che, en d6pit de ce que dit Trilocana en commentant le iloka 53. 4 Les iloka 18b k 38b concernent les linga ; plus exactement, sauf peut- etre les trois derniers iloka, les linga mobiles du culte privS. Les instructions que donne Somasambhu a leur propos sont reprises presque sans modifications par Aghorasiva dans le Prayaicittavidhi. Notons qu’elles ne sont pas deplacSes dans cet ouvrage pourtant destine au culte public {par&rthapujS), puisque les ticHrya qui officient dans les temples possfedent aussi un linga personnel, k qui ils rendent un culte quotidien, comme tout initi6 iaiva. 6 Selon le commentateur, le terme de napa peut signifier perdu (lors d’une catastrophe naturelle, on a cache le linga en un lieu qu’on ne se rappclle plus) ou abimS (par la chute d’un objet, etc.) [18c], « Le commentateur comprend “ brule complement ”, car le cas contraire sera, dit-il, envisage plus tard [18c]. II fait probablement allusion a ce qui sera dit en 37a, mais nous croyons que le iloka 37 concerne les linga fixes, et celui- ci, les linga personnels, ce qui simplifie les choses. 7 Par des voleurs, etc. [18c]. 241 fam q^TFn 11 11 ^^dlrH^T l^IT *n$ m I #s(%f qfare r£ ^ ^tsfa 3i n if ii ^ 3 T | [18 a] g afl^RigW^ II f^Flt'T HFP^TFTT^R^ : I fgsir srfaflR wfw II ^ ifawr^fg: (P. V., p. 60-61) [18 b] q^jqr R^R^f§?w; n ^ n Hipr TOfrq § gi^cf i *rrfo *ir% *igrcki ! ^ sqfoffT ^rtrsfq fcr%: i I ‘ » RT^Wt I ‘ » flTRta: I (C„ p. 140) 31 242 RITES DE REPARATION 19b-20a. il faut, aprfcs avoir fait un japa de cent mille AGHORA, installer, selon la r&gle, un autre linga; ainsi sera-t-on purifte. Les regies sont les memes en ce qui concerne la pindika \ 20b-21a. [Le japa sera de] mille si le linga est renvers6 1 2 ; il sera double s*il est retournd sens dessus dessous. Mais la purification ne s’obtiendra qu’avec cent mille [AGHORA] si [le linga] sort de son logement 3 4 , et avec dix mille s’il roule en faisant deux ou trois tours. 21b-22a. S’il est heurtd par un recipient ou autre chose \ la purification s’obtiendra avec vingt mille AGHORA ; ou avec dix mille si le coup est l£ger. 1 La base ( pipdika ) des linga mobiles dont il s’agit dans ce passage et qui represente la $akti est parfois separable du lifiga proprement dit, et peut done etre detruite, abimee, etc., independamment du linga. 2 S’il se couche sur le cot6, ou est secoui [20a]. 3 On envisage ici le cas oh une serie de chocs, ou le vieillissement de la colle, font sortir de sa pinyMcd un linga qui y est fixe [20a]. On voit h la lourdeur de l’amende que la faute qui s6pare Siva de sa Sakti, est trfes grave. 4 Le cas est frequent, oh le recipient contenant Yarghya ou la nourriture, heurte maladroitement le linga. 5Prf«(?#fSr: 243 fefsHT || n II ST%HFT fqfa^ml CT% ^ I ^ # 3 ^ f%| II II ife: ^TIcT, I TT^^KlBr^ 3 Trfk: ?3I?£TH2;qir^ II ^ || [20 a] ‘ <#^r’ WH,, ft^SfTT 31 I ‘ «ra^’ sjgstft qt3»a^p- itM I (C., p. 141) 244 RITES DE REPARATION 22b-23a. Si le linga tombe alors qu’il a un support \ on fera un japa de dix mille [AGHORA] pour chaque empan [de chute]. L’amende est double s’il n’a pas de support. A partir de la, on calculera [l’amende] par addition ou soustraction 1 2 3 . 1 II ne s’agit pas ici de la pindika, qui represente la Sfakti, mais des supports en forme de lits ou de palanquins, oh Ton place le linga pour la pujd, [22a]. Meme avec cette precision, le texte reste peu clair. Une chose semble certaine, c’est que Somasambhu envisage ici les cas oil le linga tombe de haut, et n’est plus seulement renverse comme precedemment, et que ce Jloka nous achemine vers le suivant, ou le linga tombe d’une hauteur d’homme. Ceci dit, comment interpreter “ sadhare” et “ niradh&re ” ? Si on lit que dans le premier cas le linga tombe avec son support, on ne voit pas pourquoi la chute du linga seul, envisag6e ensuite, serait plus grave que la chute simultanee du linga et de son support. Nous pref6rons done comprendre que dans le premier cas le linga est sur un support, et tombe (de ce support), tandis que dans le deuxikme cas il n’a pas de support, et tombe de meme : l’augmenta- tion du prayaicitta doit s’interpreter alors comme le rappel du fait qu’il faut donner un support au linga, que ne pas le faire est une negligence coupable en soi. Avec la lejon adhare au lieu de sadhare (nous ne la trouvons dans aucune version de la paddhati , mais elle se presente dans le passage parallMe du PrayaS cittavidhi, que nous allons citer), on pourrait comprendre que le linga tombe dans le premier cas sur son support, dans le deuxikme, hors de ce support ; mais il est difficile d’imaginer une chute de plusieurs empans sur le petit receptacle en question. Le Prdyati cittavidhi, qui a cette lejon, a aussi kale lk oh nous avons tale, ce qui donne une lecture intSressante, mais probable- ment infidkle a Somasambhu : *• Si un linga tombe sur son support, on recitera 10 000 [AGHORA] k chaque fois, et deux fois plus s’il tombe hors de ce support (ou : s’il n’a pas de support); ceci, si c’est involontaire ; si c’est volontaire, comme plus haut [22b]. 2 II s’agit de chutes de hauteurs quelconques. Sachant qu’un tdila vaut 12 ahgula , et connaissant la hauteur de chute en ahgula , on fera un petit calcul pour dvaluer l’amende k partir de la rkgle pr6c6dente. Mais, avant tout japa, dit Trilocana, il faudra purifier le liAga par des ablutions de paheagavya , et lui offrir une puja spSciale [23a]. 245 mm ^ fof cTT% rn%53rT II HR II ffepi 3 fam ^4 cTcr: i [22 a] ‘ gfjbn^T ’ oTtf'STSTfer f^Tf^ FPT?RrfTOnR[ | (C., p. 141) [22 b] sqsrn; fof ^T% mi I %"i § %an^sqw^Fn^ n (P. V., p. 61) [23 aj apq uq^Vf q^|^H%qqa| fq?T^r WkT 3^f: I (C., p. 142) i :j „ 246 RITES DE REPARATION 23b-24a. Si on laisse involontairement tomber un liiiga d une hauteur d’homme, et qu’il soit eompfetement d&ruit, [on dit :] “ il n’y a pas de reparation pour cela . 24b-25a. [Mais] cela signifie 1 que le bris d’un liiiga' 2 con- stitue une faute trfcs grave, et qu’il.ne faut rien faire etourdiment, de ce qui le concerne. 25b-26a. Comme il n J y a rien d’autre qu AGHORA qui annule les fautes graves ( mahdpdpa ) 3 , pour annuler celle-la, il faudra faire un japa triple 4 de ce mantra. 26b-27a. Mais quand un linga est completement detruit k la suite d’un acte d61ib6rd, [la formule] : “Il n’y a pas de reparation pour cela ” 5 est alors vraie [absolumentj. 1 Somasambhu explique que la formule cit6e a la ligne 24a n est pas prendre k la lettre dans le cas d’un accident involontaire : c est une menace, qui oblige k manipuler le linga avec de grandes precautions. 2 Le commentateur explique ainsi le terme de ialaka. 3 Cf. Kane, IV, p. 15 ; pour les sources sivaites : Mrgendra, p. 246. 4 selon le commentateur, il faut entendre : triple de celui que l’on dcduit . in r^olP donnee en 22b, qui concerne une chute sans dommage au linga. Il cite ‘ une autre opinion selon laquelle le japa serait de 300 000 le triple de celui aue l’on indique en 21a pour la rupture des liens entre linga et pin. ik . Le lhahmakalottara precise que la reparation est obtenue quand on a ^ It ce japa (qui peut durer plusieurs annees) ; 2) un homa de 30 000 ahuti, l ie coupaWe oui se tient “entre les cinq feux” ; 3) I’installalion d un nouveau linga de meme nature et de meme taille que le precedent ; 4) 1 abandon a Siva de tous ses biens [26a]. On voit que la pumtion n est pas legkre... ^ Pas de prayatcitta : done faute irreparable, dont les consequences ne peuvent en aucune fa 9 on etre evitees. D a ici na tasyasti, et K, tadi n&sti. M , M2 et T ont la meme le S on ( na tatristi ), que nous adoptons. 247 3 mm fasp ip^Frrr: u ^ n sn^4 q^I | arerofer wi^Ffi ^ qw ii ii sTTO^m ef^Jr ^ ^pfr f| i ^TI?q?t ?nfer ^Rf^FTRH: II ** II %ynr^: *T ^TH^Tt *TfTTO5^ I %f fotfrR TO! *R^ II ^ || Wt&ti *T coffer ffa ^4 rT^l 5R: I [26 a] ‘ ftgor » ifq sfTpKfHI^^Rfe^iqTcj; frpT ^5; | %% fof- snfq>i^i?i^iRl%«pr # i *iqrc^ fofr- ^%F?R fefR R ^RRfd 5^T: I qqT'ffi “ fai Urt 3$ ^rr ^iR i t- fjReztfr >jrt r^ro 3 tr>m 11 dd: Wmy dRq dRHFR: i ^fl f?RR ^RRT'TRtg-Rd ” II %fo II (C, p. 142-143) 348 RITES DE REPARATION 27b-28a. Si on touche du pied ou qu’on enjambe un linga, on rdcitera vingt mille AGHORA ; et dix mille, si le linga est touche par de l’eau qui mouillait le pied \ 28b-29a. Si le linga est touch6 par du mucus 1 2 ou de l’eau souill6e par du mucus, on r6p6tera [AGHORA] trente mille fois dans le premier cas, vingt mille fois 3 4 * dans le second. 29b-30a. S’il est touchd par de l’eau souiltee d’ urine, le japa sera de vingt cinq mille ; et de cinquante mille s’il est souille par du sang, de Purine, du sang menstruel ou du sperme. 30b-31a. Le japa sera r6duit du quart si [le linga] est touche par de l’eau souill6e par ces choses \ II sera de cent mille s’il est touch6 par des excrements ; r6duit du quart si c’est par de l’eau souillde d’excr6ments. 31b-32a. On fera la meme purification * s’il tombe dans la fosse au nirmalya 6 ; mais s’il tombe dans la fosse d’aisance, il faudra reciter cent cinquante mille [AGHORA]. 1 Rappelons que l’officiant se lave les pieds avant le culte et se prSsente done devant le linga avec des pieds nus et mouillSs ; l’eau qui y adhere peut, lors d’un mouvement, rejaillir sur le linga. 8 On pense ici k la fa§on indienne de se moucher. 3 Nous avons adopts la le^on dvycyutan t de K et de Ml, qui est en accord avec le passage parallkle du Prayaicittavidlii [29a]. D, M2 et T ont ciyutam . 10 000 . 4 Cette rfegle contredit celle du iloka 29b. II se peut que le texte soit errone. Mais on a les raeraes instructions dans le Prayaicitlavidhi. 6 100 000 AGHORA. 8 Le nirmalya est jetS, aprfes la pu jn de Capita, dans une fosse spSciale- ment reservee k cet effet. Voir plus loin la discussion k propos du terme de nirm&lya. 3^r^7I^T ^ i fepfn cn #?T5 IiRott II ^rT ^ 3$q I m< 3 £ II ^ ^M^Thl^sRqinH II v ^ 3 fam w£ c fr?fH l cTgfoqfc^sfq cfrRl^fel^ II \Z fagpi^WEl 3 ^wqffsr% W^ I [29 a] ^ ^ | sqp §^f ^ ^fftcW II (P. v„ p. 61) 32 ^ II ^ II II > II II 250 RITES DE REPARATION 32b-33a. Si le linga est touchd par des personnes d6pour- vues de tiva-samskara 1 : dvija, etc., on r&dtera respective- ment cent AGHORA [pour les premiers] et cent de plus pour chacune [des classes suivantes] 2 * * 5 6 . 33b-34a. S’il est touche par des danseurs, des pecheurs ou des personnes de ce genre [le japa sera de] dix mille. S’il est touch6 par des corbeaux ou d’autres [betes impures] + , on recitera vingt mille [AGHORA]. 34b-35a. Ce sera cinquante mille s’il est vu par des mangeurs de chiens (ivapaca), ou d’autres [personnes impures] ''. Mais si ces derniers touchent le linga, la purification deman- dera un japa double. 35b. Si le linga est touch6 par des personnes qui suivent le vamamarga ou le daksinatnarga b , on recitera dix mille [AGHORA] 7 . 1 Depourvues de dik$a: non initiees. 2 100 si c’est un brahmana ; 200 si c’est un k$atriya ; etc. Aghorasiva est plu r £vere pour les duclra ; il donne en effet les nombres respectifs 100, 200, 300 . 500 [33a]. Le adi designe, selon le commentateur, d’autres castes pratiloma comme les blanchisseurs (raj aka), les cordonniers ( carmakara ), etc. [33b]. J Le adi vise les tortues, etc. [33b]. Voir une liste plus complete en SP1, p. 26-27. 5 Le cidi ici vise d’autres personnes impures, comme les femmes nouvelle- ment d61ivr6es (sutika), les femmes qui ont leurs regies (udakya), etc. [34a]. 6 Noterfcette injonction, qui montre la mefiance que les daiva entretienneut a l’6gard des autres sectes sivaltes : elles sont assimil6es aux groupes sociaux envisages en 33b ! 7 Le commentateur ajoute que dans tous les cas oh le linga a subi uu contact impur, il faudra le purifier. Ce sera, selon T importance de la souillure, par du paflcagavya, ou par de grandes ablutions, ou par l’aspersion spdciale appelee samprok$ana , etc. [35a]. 251 ii ^ ii m. gSWWlfo ?T^o(^Tf^T: II ^ II 3?MK^I3c|^l'j1#%^ || \* || ^ fef^T l 3TC^ II ^ || [33 a] RRRSWi; rT^T II §H¥ 5J^T *fes<£ fTO W^ [33 b] * cfcl^j^T: ’ ^5flf?7T5^ 7777^- (€., p. 143) [34 a] ‘ sjq^fa; » ^qr%5^1 ^ra^TqT^T: [35 a] 3T3i qig^m +|4B 3^4: I (C., p. 144) (C„ p. 143-144) f: rites de reparation 25l 36. “Tant que [le Dieu] est pr6sent, [le lingo] ne doit pas bouger ” \ Done, si un linga fixe est d f^T 3 WPI 11 (T S&naiivagurudevapaddhati, vol. Ill, p. 135) t ^ | 3 TPlfddW- 256 RITES DE REPARATION 41 . Celui qui a fait en retard 1 2 3 les rites des trois sandhya sera purifte s’il recite trois fois les onze mantra de Siva. Celui qui n’a pas pris de bain ' doit reciter [cette s^riej cent lois . 42. Si, lors d’un parvan 4 * 6 , le Dieu, le guru ou le Feu n ont pas et6 adores avec ddvotion, ou si, dans les memes circonstances, on n’a pas donn£ de bali, il faut reciter cent huit fois [le mantra ] de 3iva. 43. Si l’on interrompt [une fois] une observance rdguliere (vrataY, un acte religieux (kriya ) n ou un veeu (niyama), on sera purifia par la recitation de cent huit Gayatri. 1 Puisque les omissions dc sandhya ont d6 ja 6t6 envisagdes, le commenta- teur interprbte le mot paribhrasta comme signifiant : kttlaparibhratfa. II trouve cette expression dans un iloka qu’il attribue au Mrgendra [41a] et la reprend dans son propre ouvrage, lorsqu’il traite des fautes concernant la sandhya [41b]. 2 II s’agit des ablutions normales, k Feau [41c]. 3 Le§on de K et T. Celle de D et de Ml ( snanahinaS ca tain japet) qui ne fait reciter la serie qu’une fois semble moins bonne : Famende serait insuffisante. 4 Les parvan sont les jours de pleine ct de nouvehe lune, le Se et le 14e jours de chaque lunaison et les sahkranti (Kane. V, p. 221, n. 570). II semble que ce iloka envisage les cas ob l’on ne fait pas la puja speciale qui est de rfegle ces jours-la, puja qui, sauf exception (pradosapuja et puja des eclipses) ne s’ajoute pas k la puja rfigulifere priv6e, mais la remplace.' * Le terme de vrata est r6serv6 k des observances H6es a des occasions fixes ; elles consistent en un certain nombre d’actes rituels auxquels s’ajoutent souvent des jeunes : on ne mangera que tous les 2, 3, ou 4 jours. Les kriya sont des observances particulikres, tels les pfclerinages que Fon ent eprend pour rendre visite k un certain dieu, ou ceux que Fon accomplit en compagnie du dieu {pradakma lors des festivals, etc.). Les niyama sont des disciplines que Fon s’impose a soi-meme : on d6cide de s’abstenir de frictions d’huile, ou de b6tel, ou de ne manger que de Forge, etc. [43a], Voir aussi p. 148, n. 4. 6 On trouve vratasyiinyakriy&yZldca dans quelques Agama. 257 %% ^ ^ ^frErT: I 3^fT ^ m fwnssm 3#^ II H II ^ Piwq ^ i II «3 II [4* a] ‘ RRMqqRsrE ’ w& ^SreR+Wd > || || (C„ p. 144-145) [41 b] gswifchM qRvrs wlw#4.i siq^ I fe i w?fere i qq«i ii 3 wNkHicI ^ 1 i^RKHiq fcpi #qqras§ ^m-. 11 (P. S., T. 15 c, p. 4) [41c] ‘ RRffa: ’ WH^I: I ftwrft I (C„ p. 145) [43 a] m 5?cf f^lUlRlR, =4 I m\ =%qd*I — ^riM^ n >» sfo \ [‘ fw ’] ^fgf^R 3$q ^ 3r 4m I ftqq*3 (C., p. 145-146) *qq 33 258 RITES DE REPARATION 44. Pour Pomission de la puja ' lors d’un parvan : caturdaSi 1 ou autre, le praya&citta indiqu6 par le Dieu des dieux est quadruple 2 . 45. S’il arrive que l’on tPait pas pu donner le pavitra 3 4 au cours des trois mois dont le premier est dsadha, il faudra faire un japa de deux cent mille AGHORA, e t entreprendre [un jeune de] candrayana \ 1 Ce iloka envisage un cas different de celui que le iloka 42 a traife : l’omission de toute puja lors d'un parvan, plus grave en ce jour qu en un jour quelconque. 2 Quadruple de celui qui concerne l’omission de la puja d’un jour ordi- naire [44a]. * Voir section I, iloka 2-3. Selon YUttara-KOmika, ce prayaicitta punit l’omission totale du pavitrarohana. Si la c6r6monie est faite en un autre mois que les mois pfevus pour cela (mais cet Agama en accepte cinq), le prayaicitta se feduit au japa, qui n’est plus alors que de 100 000 AGHORA [45a], 4 Ce jeune bien connu consiste k mesurer sa ration de riz aux kaln de la lune. On mange : une bouchee de riz le premier jour de la lune croissante, deux le deuxifeme, etc., quinze le jour de la pleine lune ; puis on diminue en lune decroissante, de quinze a z6ro. On peut aussi commencer avec la pleine lune [45b] (cf. Kane, IV, p. 134). Signalons qu’Aghorasiva ajoute ici une ligne concernant l’omission de la damanapuja : 10 000 AGHORA [45c]. Mais le silence de Somasambhu sur ce point reflate celui des Agama et nous semble significatif (cf. Intr.). 259 faffg fcf^T W&F3 =^f^ li «» II [44 a] ‘ ^jprq;» sTFffelW^ ^3307 [45 a] stfam qf%^ cKITTSTRs II ^T^?T444Hw 3T<4T ■^KlM'Jl' •'H ii q?R 5 § ^ fw ^ i $RT 3 5ft<% # Ml II «c || fcra?r ^ *pj* =q st'i^ra^ ii wra arft q^rft ^ f^faj^ i •jfe: WRSWWW f^1 ^ Wl ^T ^ TFpf: II (P. V., p. 62) [46 b] S%|^ I #i fam 3 n 4T I ( Uttara-Kamika , pa(. 30, 41. 539-540a) [47 a] srni^rgjf^ ¥i qr grw% i m 'pf: fqferfei^, ii (Mrgendra, p. 245, Si. 115) [48 a] epfftc4MT^(34^ I ‘ <#T3^ ’ ^ | “ ^VPmW *TcPl” %% 3W: I (C, p. 146) 2^2 RltES DE REPARATION 49 Un rosaire qu’on a laiss6 tomber doit etre lav6 avec de l’eau parfum6e et [purifie] par la recitation de cent Gdyatri . Cette rfegle vaut pour tous les cas 50 Pour les fautes qui concernent la cloche, le prayaicitta est fix6 au huitifcme de ce qui a ete dit pour le lidga; [ainsi] en ont decide ceux qui connaissent les Igama. 51 Si Pon a touche du pied un objet quelconque qui sert au culte, ou le pitha, ou autre chose*, il faut faire un japadt deux cents AGHORA 4 , et de dix mille si l’acte a ete mtentionnel. 52 Les enfants, les faibles, les vieillards, les malades, feront [dans tous ces cas] le quart de la reparation indite \ ^condi- tion [qu’ils l’accomplissent] avec devotion envers SadaSiva . i Ce TOO, destini k purifier l'objet souillS, s’ajoute a celui que I’on a enjoint pour rSparer la faute commise du point de vue de sea conskquence, karmiques. * C’est-k-dire : bris du sutra (61. 48), heurt avec le pied (61. 51), etc. ^ a ° s tous ces cas, une purification de l’objet s’impose et se fait comme on vient de le ltfC. , v » Le adi d6signe les fleurs, les tissus, la couche, les vases k arghya, etc. (C.). 4 Cf. 61. 27b . 20000 AGHORA pour le linga. * Les 6loka 5 et 6 avaient deja envisage ces cas. 4 Toutes les versions, sauf D que nous suivons, ont ici bhaktahju lieu de bkaktyi. On pourrait comprendre : “ a condition que [le eoupa e] soi un d6vot de Sadamva ”. 263 JTFT^n: Wtm* ?($m ^r: II *\ II TOW# 3 %^Tr^I5*mFTcT: I STFTf^rT f5|^4 II *® II ^iwi tof# t?i i WW ^ II ** II f^RFTT^Flt ^ ^r^rf: I RFTf^^r ^ wrm n ^ 11 264 RITES DE REPARATION 53. Ceux dont la pens6e est fix6e en Siva, ainsi que les acarya, devront faire le prayaicitta pour satisfaire aux usages du monde \ 54. Si le riz (naivedya ) * que l’on a pr6sent6 6tait souilte par un cheveu, de ,la viande, des os 1 * 3 , des vers, etc., on doit reciter dix mille AGHORA si la faute 6tait volontaire ; cent seulement si elle 6tait involontaire. 55a. Si l’on a diminu6 la quantity [prescrite] du naivedya quotidien, on doit reciter deux cents AGHORA. 1 L’expression iivaiknhitacitta est remplac6e dans le commentaire par le terme plus simple de yogin [53a] ; mais on trouve jhanin et yatin (k la place d'&c&rya et de yogin) dans le passage parallele du Prayatcittasamuccaya, que nous traduisons : “ Le prayaScitta n’est pas dit pour les jhanin et les yatin ; mais le fait est qu’il ne faut pas transgresser les rkgles du monde ; c’est pourquoi un praya&citta est en joint malgr6 tout k celui que le p6che n’entrave pas ” [53b]. Nous lisons des explications analogues dans le commentaire de notre paddhati : “ Le dharma etant d’ essence excellente ne peut etre brise par le marteau du pechc ; done les yogin (attaches au dharma ) ne sont pas affectes par les fautes (papa ) ; mais ils doivent faire le prayaicitta prescrit parce que c’est l’usage” [53a]. Autrement dit, ils ne doivent pas jeter le trouble dans les esprits par un comportement irregulier. Meme chose pour les acSrya. Triloca- na voudrait meme que le ca de la ligne 53a designat les autres initios a partir du putraka [53a]. S’il en etait ainsi, et compte tenu de la d6claration dejk notee selon laquelle le prayaicitta n’est donne que pour les initios iaiva , il faudrait comprendre que seuls les initi6s ordinaires ou samayin (k supposer qu’ils ne soient pas inclus dans le ca) ont reellement besoin de rites de repara - tion pour effacer les consequences de leurs fautes. Cette opinion est liee k une conception absolue de la dik?5 et sera discutee k l’occasion. Disons tout de suite qu’elle nous semble surtout courante chez les commentateurs tardifs, et que nous ne croyons pas qu’elle soit celle des Agama en g6neral. 3 Les treize iloka 54 k 66 se trouvent integralement dans YUttara-Kamika 30, 544b a 566a). Rappelons que le naivedya est le riz que Ton a pr6pare pour le Dieu et que Ton offre c6r6monieusement (SP1, p. 212). 3 D, M2 et T ont &di au lieu de asthi que l’on trouve en K, Ml et dans YUttara-KHmika. 265 sn^fri n ^ 11 WHWI-d ^RT ^W N II II H^WTWT I [53 a] “ % % HPT; gsr^iTfl: TPTg^: ” %f?Rr qr^smi^sfr #fi#^CR|it I ^SToffl^ 3^#TT ^ I (C., p. 147) [53 b] ^ qcN' ^ Jrprf^r 3 %=^ ii 3T3T ^5#iF5^ rJTCfcm II (P. S., T. 15 c, p. 43) 34 266 RITES DE REPARATION 55b. Si Ton a offer! un dhupa avec des fragments de substance animale on recite cent fois le cmqutbme [mantra] . 56 Si l«"•>>'« viV “ n,S) raP r"' d r * hS t.«s constituents) ^utilise pour " devant le Dieu. Substituer aux ingredients presents a P d’origine animale est evidemment une faute. • * igANA selon C. mais SADYOJATA selon le Prayaiattandhi [55a]. s Litt : “ le dieu qui est le gum . Cf. H 27b : la fame est aussi grave que si on touche du pied un Mgu. Aghorasiva mentionne les irois dili.s dans le meme ilckc [5C»1. > Meme Sloka dans VUmra-KHmika, rcprls dans le Sld^aiektav, [. \ « — - !li«n Isle ^^^.100 Zl. Que sonl les ordres de Cauda? Et quel est le lien log, que entre la premiere et la deuxifeme ligne ? . . ... /r 3 x . Ce qui est destinfe a Siva ou a Ca^a rentre dans le mrmalya {it. 61-63), et la rfegle donn6e ici semble contredire la suivante. 7 ii va s’agir de nirm&lya jusqu’au sloka 71 ; et, comme sa d6fin.tion ne . k ,. heure precisons d&s maintenant qu’il s’agit des choses qui T, r r. 1 in rappir, avec Siva, plus pr*cis*men, (cf. il 68-69, avec ,e **£ Zka SsTdonnem destine, 6 laver de tout p.ch* celui qui en a colntne, donn* ou vendu, qui fa n*g,i,6. en,atnbS ou touch*. Op =3 Wi ^ || II m%HI^Wrl: M fWFT^ I sjspT Mk*M**T ^TcT: ^pi srocj; II || H$FM m ^Tlr^^g^Ft || II [55 a] c^i CfFTf^ FT37%3TRT 5RT ^ (P. V., p. 63) [56 a] MidHi^n f^ Jj$ F^r I [57 a] T^l^: ^[HcT: cffi: II (P. V., p. 63) 3 I {Siddhantaiekhara, T. 57, p. 534) 268 RITES DE REPARATION lit en effet couramment qu’il ne faut “ni sentir, ni toucher, nienjamber ni manger, ni donner, ni vendre, ni negliger le nirmalya [58a]. Les iloka 64-65 continueront sur le meme thkme en decrivant les pumtions qui menacent les personnes coupables a son egard de l’une ou 1’autre de ces infractions. Une question se pose tout de suite : k quelle sorte de mmwtya s’appliquent les interdictions que nous ljsons? Lee iloka 61-63 en effet ddcnvent six formes de nirmalya, et bien que la demise seule soit le nirmalya au sens strict du terme, il semble, en l’absence d’autre pr6cision, que les instructions concerned out le ercmpe, dans la mesure ou le d61it qu’elles envisagent est materiellemen possible. A moins qu’elles ne concernent que la dernikre forme . Les com- mentateurs discutent. Dans son commentaire au Jloka 58, Tnloeana rejette la deuxikme hypothkse! car personne, dit-il, n’a l’id6e de manger ce qui a 6te jete dehors (sixikme forme); l’interdiction concernera done, selon les uns, les “ choses de Canda” (cinquikme forme), selon les autres, les trois dernieres formes (devocchi'mdi) [58b], Trilocana semble retenir la premifere de ces deux opinions; en comparant son texte (reproduit sous [62a]) a celui de Somasambbu, on voit en effet qu’il reserve le prayaicitta propose ici par notre auteur au cas oh Ton consomme le nirmalya de Canda ; mais il n’en reste pas moms qu it donne aussi un prayaicitta a ceux qui se sont empare de Tune ou 1 autre oes six formes de nirmalya, admettant par lk que tous sont interdits. 11 est difficile de soutenir le contraire en verity. Mais on peut introduire des nuances. belon isanasivagurudeva par exemple, l'interdiction de toucher se limiterait aux choses jetees dehors (sixikme forme), tandis que l’interdiction d’utiliser concernerait tous les nirmalya : “On ne doit pas toucher ce nirmalya qui est jete hors du sanctuaire; mais il ne faut jamais utiliser (ou consommer) aucune des six formes de nirmalya ”. Et pour justifier ce qui pouvait apparaitre comme une severity exagerSe, il cite Bhojaraja : “Il ne faut ni respirer, ni enjamber, ni manger, ni vendre le sextuple nirmalya ” [58c]. Mais nous nous heurtons lk k l’opinion des gurukkal contemporains qui pr6fkrent comprendre que l’ensemble des interdictions concerne les restes de Canda, et non ceux de Siva. Les premiers, disent-ils, sont interdits k tous, les seconds, aux hommes ordinaires seulement. Et ici se greffe un autre probleme, non moins important que le precedent : k qui s’appliquent ces interdictions . La question ne se prSsfcnte pas k la lecture de Somasambhu, dont le silence sur ce point signifie probablement qu’k son avis les tabous concernent tout le monde ; ni k celle du commentaire q*i, lui non plus, n’essaie de soustraire k la rkgle aucune cat6gorie d’individus. Mais les auteurs ult6rieurs hSsitent. Nous avons not6 dejk (SP1, p. 304, n. 5) que, selon certains maitres iaiva, les “ fils de ^iva " (les initi6s, et particulikrement les acarya), non seulement peuvent, mais doivent, consommer les “ restes ” de iSiva. C’est Fopinion presque universellement repandue de nos jours. Mais nous allons revenir sur la ques- tion. • Mais on trouve 100 000 ( lak^aj&pena iuddhyati) dans D et M2, et 10 000 (pramadid ayutarji japet) dans YUttara-Kamika [58d]. Nous avons adopte la lefon de K et de Ml. 8 Le nigliger, c’est ne pas en disposer comme il est prescrit de le faire (voir par ex. I, il. 133a) j le jeter n’importe ob, etc. [ UWI^TihW: 260 [58 a] ;j fsr^r =q *f^ || q '. -^m’i jqq^ WK : ” | (/ ianaiivagurudevapaddhati, Vol. Ill, p. 199) [58 d] |ipfi^{*r^nt qft ^ | ( Uttara-Ktlmika , pa(. 30, il. 548b) RITES DE REPARATION 270 59. Ou bien 1 [disons que], si Ton en mange involontaire- ment, il faudra reciter mille cinq cents 3 fois les cinq brahma- mantra. Si c’est volontaire, on ne sera purifid que par une diksa \ 60. Si Pon enjambe le nirmalya, on devra reciter dix mille DAK§l^A (AOHORA) ; toucher est comme enjamber, et vendrc est comme manger. 61. Les “ proprietes de Dieu”, les “ effets de Dieu ”, “ ce que Pon va offrir ”, “ce qui a 6t6 offert ”, les “choses de Cai?da” 4 et le nirmalya : telles sont les six formes de nirmalya. 1 Ce iloka donne une amende plus faible que la prSccdente, et on pourrait penser qu’il vise une categorie diiTSrente de nirmalya. Trilocana a du l’mter- pr^ter ainsi, puisque dans son traits il associe la punition que nous lisons ici a la consommation des restes de Siva, tandis qu’il enjoignait la prScSdente dans le cas oti Ton aurait consommS les restes de Can^a. Il semble cependant plus naturel de comprendre que Somasambhu signale dans les iloka 58 et 59 deux opinions differentes et Sgalement valables a propos de la metne faute. Notons que YUttara-K&mika donne la mcme alternative, avec la mcme formule de liaison, atha vS. 2 D et T ont sahasram atyartham, contre K, Ml et Y Uttara- Kamika qui ont sahasram adhyardham que nous avons adopts. Le Prayaicittavidhi au passage parallSle en joint aussi 1500 recitations [59a]. 3 Cf. p. 240, n. 3. * Les ifloka suivants montreront que les expressions devadravya et capdadravya ne sont pas parall&les malgrS la similitude des constructions. D ot> nos traductions diffSrentes. 271 3TOT I ^ror $m\ ifa*. 11 11 <3fftR3T 3 I Rif^r mi to; mt u 11 ^ %5RTT^o 4 ^ fair%F^ I ^ fcFrfe? Ff^T ^cR, II W II [59 a] 3T^f5[^r QgJ siq^ft: | *rf|3 351: II w h$f* c(t^T qrcf^r 3 w: i (P. V., p. 63) 272 RITES DE REPARATION 62. Les “ proprieties de Dieu ” ( devasva ), ce sont les villages et autres biens 1 * qui lui appartiennent. Les “ effets de Dieu ” (, devadravya ), ce sont ses vetements, etc. “ Ce que l’on va offrir ” (naivedya), c’est ce qui est prepare a son intention. “ Ce qui est offert ” (mv edit a), ce sont ses restes. 63a. Les “ choses de Canda” ( candadravya ), c’est ce qu’on lui a donn6 \ Le nirmalya, c’est ce qu’on a jet6 dehors 3 . 1 Le commentateur, qui accepte les memes categories, precise les adi en citant son propre traite. Nous en extrayons le passage interessant, non d’aprfcs les citations coatenues dans le commentaire (qui nous ont cependant permis de retablir quelques mots), mais d’apres un manuscrit du Prayaiciltasamuccaya, bien meilleur dans l’ensemble : “ Les proprietes de Dieu (devasva) consistent en villages, objets, terrains, servantes, grains, bestiaux; a celui qui les a voiees on doit ordonner [la penitence] appeiee taptakycchra, qui efface la souillure dans ce cas. Les vetements, ornements, objets de metal, bijoux, pierres precieuses, sont appeies “ effets de Dieu ” ( devadravya ) > celui qui s en empare intentionnellement, doit reciter 300 000 AGHORA, et 100 000 si c’est involon- tairement qu'il les prend ; il sera purifie s’il rend ensuite au quadruple ce qu il avait pris. La nourriture ou les boissons destinees k Dieu et preparees pour lui, si on les consomme, il faut reciter 10 000 AGHORA, et offrir a J>iva une quantite egale de ces choses; on est alors purifie. Les “restes de Siva” (devocchitfa), c’est ce qui lui a ete offert ; si on en fait usage, on doit reciter 2500 fois les cinq brahmamantra. Les “ choses de Canda ” ( candadravya ), c’est ce qu’on lui a offert ; si on les utilise, on r6citera 25 000 AGHORA. Le nirmalya, c’est ce qu’on a jet6 dehors; si on en consomme, on recitera 100 000 fois toute la collection des [onze] mantra [62a]. On voit que Trilocana passe en revue les six formes dc nirm&lya et envisage a propos de chacune des debts qui se ramfenent & un seul : ^appropriation indue des choses “ taboues ”, 4 Ce qu’on donne k Caijda vient de Siva (SP1, p. 282, £ l . 6-7 et n. 1) ; le candadravya est le nom par lequel on d6signe le nivedita aprfes qu’il ait ete offert a Caijda. 3 II s’agit probablement de ce que Ton jette dehors aprfcs le culte de Canda. Omen joint de le jeter dans un trou specialement destine a cet effet (cf. I, il. 133a). Voilh done definies les six formes de nirmalya. On peut s’e tonne* de 273 3>f^T cftl f^%T^ || ^ || g ^ ft*fe Sfai ^f|t I [62 a] srpTTst f^Rl^fr dT# £IFd =^R7T | d%TRtTOR R^d. || dflf^fRfd ^fd Rd+R Mhdl^R+l I Rtarft qrft r ii ^A sg RRRdTsqp r^t i fer $j RpRR d^RRiRd: || ^-.R^FT d?fRT *1 R tdSJsrfd | ^^mt^rvRHT^ ^rtr RdR#Rdg n gRdngdRRT^R 5TR^t dd: %R I dldf^Rq Tjfe: Rlf r 7Tf^3R PRlRdd 1 1 3 dRdRTORR I 5 *jrrt dratgdgRR ii 5 f'WnkH*-^ fqRRq R%?f%dd | mi dttdT^j i (P. S., T. 15c, p. 20-21) 35 274 RITES DB REPARATION l’extension du terme et se demander ceque ces categon#s ont en commun, et ce qui justifie le nom qui leur est donnk et les tabous dont elles sont l’objet. Le mot est en g 6n6ral explique de la fa 5 on suivante : “le nirmhlya, ce sont les guirlandes (mhlya) que l’on a jet6es (nirasta : nirastamalya nirmhlya)". En admettant que la notion puisse s’etendre des guirlandes a tout ce qui est offert, puis jet6, on voit que le terme s’applique exactement k la dermfcre des six categories, et qu’il peut encore convenir aux deux prccedentes, k condition de prendre nirasta au sens de “ retire, ote Le nirmhlya, selon cette definition corrigee, se compose alors des guirlandes, onguents, betel, nourriture, que Ton reprend k Siva ou k Canda aprks les leur avoir offerts. C’est uniquement dans ce sens de “restes de Siva” que nous rencontrons le terme dans le rituel (voir SP1, p. 282, SI. 6, et p. 284, SI. 10; ici, I, 89b, 128, 133a- pour ne ciler que Somasambhu), tandis que les trois premieres categories de notre liste (qui ne sont pas des “restes” et ne tombent en aucun cas sous cette dehnition) ne sont jamais appeiees nirmhlya en dehors des passages systematiques ok 1 on traite du sujet. , . Une autre analyse, qui ne se presente pas comme une definition, essaie de nous introduce dans l’essence du nirmhlya. Elle consiste k faire deriver ce terme de nirmala (pur) : le nirmhlya serait la chose pure paT excellence. Une telle affirmation n’a pas, au premier abord, de quoi nous surprendre : ce qui est en rapport avec Siva, lui appartient ou l’a touche, doit participer de la purete essentielle que tous les Agama lui reconnaissent. Et ce peut etre dit des six formes enumerees. II ne semble pas cependant que nous touchions la au cceur de la question. D’abord, cette affirmation de la purete du nirmalya se presente toujours dans un contexte qui la rend suspecte. Chaque fois que les auteurs la mettent en avant, c’est dans le but de justifier la consommation du nirmhlya par les initiks Saiva (parfois pour les seuls hdiSaiva) 5 ils se debarrassent des interdictions enoncees dans les textes en declarant qu’elles ne s’appliquent qu’aux hommes ordinaires. Et, pour appuyer leurs dires, ils citent k l’envi ces vers du Purva-Khrapa : “ Celui dont l’esprit est pur doit prendre le nirmhlya, qui est sans tache, qui est pur. Si le corps est soumis aux entraves , du mala (c’est le cas des non inities), il ne faut pas consommer le nirmhlya. C’est l’etre pur qui consomme la chose pure (nirmhlya) ; et parce qu’il est pur, elle ne lui est pas interdite. C’est pourquoi le naivedya de Siva, qui est pur, ne convient pas k celui dont le corps est entrav6 par le mala ” (63a). Le texte continue en pr6cisant que les interdictions relatives au nirmhlya concernent les hommes ordinaires, et aucunement les Siva ~dvtja. il est clair que, dans oes passages (apparemment tardifs), le terme de nirmhlya ne d&signe plus que le riz offert k giva (4kme forme). C’est ce riz seul que 1’on cherche k sauver des tabous qui \ 215 [63 a] ftfcf jp: | 3 ^ ll fofcq ftftaT »JS# I dfq d TOj; I (Purva-KSraria, pat. 33, il. 169-171a) 276 RITES DE REPARATIONS o&sent sur lui. Les autres categories de nirmalya, et merae, dans la quatribme, les objets autres que le riz, ne sont pas pris en consideration. Nous sorames done fondee a nous mefier de ces affirmations. Par ailleurs, si la qualite essentielle du nirmalya, celle qui explique son caractere interdit, etait sa purete, qui lui vient de son contact avec Siva ou e son appartenance k Siva, il n’y aurait aucune raison pour que le statut des offrandes faites au Dieu depende de la nature du support ou on 1 a adore. C’est pourtant ce que l'on va voir. Le iloka 69 nous dira qu’ " il n y a pas de nirmalya" pour certains linga , pour les images peintes, etc. Faudra-t-H dire alors que Siva dans ces icones est moins pur que dans un linga ordinaire >? Evidemment pas. C’est pourquoi nous pensons que Pid6e de purete soulignee par certains auteurs n’est pas centrale dans la conception du nlrml ya, et ne saurait suffire a expliquer les tabous dont il est l’objet, pas plus qu elle ne peu reussir a nous voiler l’existence mcme de ces tabous. Ce sont eux au contraire qu’il faut mettre en avant. Nous sommes partis de lk (il. 58) : le nirmalya est la chose interdite, la chose dangereuse. Cette idee est rejet6e a l’arrikre-plan dans les passages qui pr6tendent analyser le terme en le prenant de front, mais elle s’impose irr6sistiblement dbs que le mot intervient dans un autre contexte-par exemple lorsqu’on nous enjoint de donner le nirmalya k Cauda (le Terrible); ou lorsqu’on nous assure de l’inocuitfe des restes d’un linga mobile ou du Feu, qui “ ne sont pas nirmalya . Rappelons qu’il s’agit toujours alors des trois demises formes de nirmalya qui sont, k des stades divers d’utilisation, des -‘restes” de Siva ; le caractkre tabou des autres categories n’est pas aussi imm6diat, ni aussi evident. Reste k savoir pourquoi ces choses sont interdites. On a parfois le sentiment que le nirmalya est interdit parce qu’impur. Voir par ex. le iloka 70 . un cours d’eau qui “ n’est pas nirmalya ”, c’est bien un cours d eau pur ? Done, nirmalya = impur? Il faudrait alors lire les affirmations contraires des maitres iaiva comme des confirmations indirectes de ce fait. Il se peut que la notion d’impurete se soit iliegitimement superpos6e a celle de nirmalya a la suite d un glissement o P e r e k partir des idees de reste et d’intouchabilite, sur le modkle de ce qui se passe lors des contacts humains ; dans ce cas, elle ne doit pas nous retenir. Mais elle peut aussi venir d’un lointain passe oh Rudra etait synonyme d’impur; l’impuretk de Rudra-oubli6e du rite actuel serait a l’origine des tabous dont les restes de Siva sont l’objet. Ainsi s expliquerait que la question du nirmalya ne se pose que pour Siva. Remarquons qu i fall ait que ces tabous, s’ils viennent de si loin, soient partmhkrement forts pour qu’ils soient conserves, au prix d’un habile retournement des raisons 111 justificatives, dans un culte oil Siva est exaltd aussi haut. Mais, en general, 1’idee d’impuretd ne s’impose pas quand il est question de nirmSlya, mais bien celle d’un excds de puissance. Lorsque Siva habite un lingo fixe, il semble que sa puissance soit telle que les choses qui viennent en contact avec lui restent “chargees” de forces redoutables— pas necessairement nefastes en soi, mais redoutables a cause de leur intensity Et, de ces forces, les hommes doiveot se protdger. Il resterait a expliquer dans cette perspective pourquoi Siva est different des autres dieux k cet dgard, et, ce qui serait plus facile, pourquoi il est surtout redoutable lorsqu’il a pour demeure un linga fait de main d’homme. Mais cela nous entrainerait trop loin. En resume, nous ne sommes pas en mesure de decider si les restes de Siva sont interdits parce que Siva est trop impur (Rudra), ou trop puissant (le grand Yogin— ou, plus vraisemblablement, l’epoux d’Uma, en dtat d’union sexuelle avec sa Sakti). Mais nous pouvons affirmer qu’ils le sont, et que cette idde est claircment exprimde par tout le rituel. Maintenant, que Ton ait pu faire sous ce rapport une distinction entrc les hommes ordinaires pour qui le contact avec le nirmSlya est particulidrement dangereux, et les inities iaiva, fils de Siva, pour lesquels il ne Test pas ou Test moins, est chose naturelle. Mais cette discrimi- nation semble etre le fait d’une Evolution relativement rdcente, et avoir dtd inspire en partie par des mobiles impresses. Si Ton objecte qu’il a toujours fallu que l’officiant touche le nirmSlya pour l’amener a Caijda, nous repondrons que 1’ofTiciant est Siva pendant la duree de la pujS (SP1, p. 130, n. 3), et qu’en ce sens il n’est pas assimilable k un initie ordinaire, fut-il un Scarya ; ou bien nous renverrons au [58c], La situation actuelle est l’aboutissement de cette evolution, mais le souvenir des anciennes rdgles n’est pas eflfacd, meme dans l’esprit de ceux qui ne les respectent pas.. Les gurukkal- nous n’avons trouvd aucune exception et nous croyons qu’il est permis de generaliser — consomment le riz qui a dtd presente k Siva (c’est le nivedita ou Sivocchitfa), excepte une petite partie qui, prdlevde aprds l’ofirande k Siva, est apportde a Canda et plus tard jetde. Si on les interroge sur le bien fonde de leur comportement, on obtient deux sdries de l dponses. La plupart n’essaient pas de nier le fait qu’ils consomment le nirmSlya; mais ils affirment, comme nous l’avons dit, que ces restes de Siva leur sont destinds de plein droit et qu’k les consommer il n’y a point de faute. Les autres prdtendent qu’en agissant comme il a dtd dit, ils ne consomment pas le nirmSlya de Siva, la partie du riz rdellement “consommde” par le Dieu allant a Canda, et l’autre, bien que “prdsentee”, n’etant pas un reste. Ces derniers ont done conscience d’une interdiction les concernant, eux, les saivabrShmana, dument 278 RUES DE RfiPARAflON 63b. Lorsque le Dieu est cong&iie, ce qui est sur la pindika n’est pas nirmalya 1 . 64. Celui qui donne du nirmalya renaitra mangeur de cadavres 2 ; celui qui en consomme renaitra, 616phant; qui l’enjambe perdra tout pouvoir ; qui le sent, deviendra loup. 65. Celui qui le brule sans observer la rfcgle 3 , renaitra capdala ; chasseur, celui qui en vend ; et femme, celui qui le touche— ceci sans doute aucun. initi6s ; autrement dit, ils ne prennent pas a leur corapte les affirmations selon lesquelles les “fils de Siva” peuvent implement consommerle nirmalya de giva Mais leur position n’en est que moins d6fendable, car la distinction entre ce qui est “vu” et ce qui est “ consomm&” par Siva ne peut gubre se soutemr. Si la nourriture pr6sent6e n’6tait pas modifi^e par le geste meme de t’offrande, pourquoi d’ailleurs apporterait-on tout le riz a Siva pour le consommer ensuite. Et, si elle est modifiee, elle est nirmalya. En ce qui conoeme les hommes ordinaires, tout le monde est d’accord : ils doivent s’abstenir du nirmalya de Siva. Si l’on offre volontiers aux visiteurs des temples des fleurs ou d autres objets qui 6taient sur la pindika, on ne doit rien leur donner de oe qui Stait sur le lingo ou dont Siva a “ joui * D mprime pindikasakta-nirm&lyani bahir eva visarjayet. Le sens de la ligne n’est pas absurde : les guirlandes, etc. qui sont en contact avec la pindika doivent etre jet6es dehors (sans passer par Caoda). Mais cela ne nous appren- drait rien sur le caractbre tabou ou non-tabou de ces choses. Nous adoptons la lecon de M2 et de T (celle de K n’en difffere que par un ca h la place du na) qui est aussi celle de VUttara-Kamika (30, 554a) et du Priyaicittasamuccaya [63b] Le sens de la ligne est alors le suivant : les choses deposees sur la pindika (et done offertes a la Sakti) n’ont pas le caractfere d’intouchabilrte de ceiles que l’on a offertes a Siva. On peut done en disposer comme on le veut, les jeter ou les donner. II en est de meme, selon le dernier texte cite, de ce qui se trouve sur une yautrika : il n’y a pas faute a le toucher [63b]. Aghorastva lui aussi confirme notre lecture [63c]. a Chacal, ou piiaca (C). 8 C’est-k-dire dans un teu ordinaire, oh SivSgni n’est pas present (C). STRfemfwftT: 279 3*fq ^ f^rf^ || ^TFRl ^RRTRfRTFT | TpJrqi^H# t& h w ^M*ew«n^ wt ^ i STPRl fa*lfe?Rq ?r ii [63 b] {qfw^cpf^ f\ ftfeqirfq ^ f^f^ II cTSTT §l4 I (P. S., T. 15c, p. 22) [63 c] {4#4^sf4 frfc4 H qts^ | (P. v„ p. 64) M II II W H 280 RITES DE REPARATION 66. Si on touche, enjambe ou consomme quelque chose qui a eu contact avec le nirmalya ou avec quelqu’un qui en a manga , il faut faire les trois quarts de ce qui a ate prescrit plus haut. 67 S’il arrive que Ton introduise par magarde du santal ou d’autres choses semblables dans le sanctuaire d’un linga fait [de main d’homme] 1 2 3 , ces choses [seront consid6r6es] comme des quavts-de-nirmalya \ 1 Souillure indifecte, comme aux iloka 29b, etc. * Pour le pada 67b2, D imprime viddhi lingadidamasu, alors que toutes les autres sources ont dhamasu au lieu de damasu, et siddha (K et Ml) ou si i (M2 et T) au lieu de viddhi. II faut trfes certainement cornger dama en dh&tna. Avec cette modification, D donnerait une lecture assez simple : “connais ces choses comme des quarts-d t-nirmalya”. Mais le commentaire d.scutant sur un Siddha ou siddhi que pr6sentent aussi quatre de nos sources, nous avons cr devoir retenir ce terme, et nous avons done adopt6 la leson de K et de . Mais le sens du tloka reste assez probl6matique. Le commentateur propose de voir dans les siddhalinga, des linga etablis par les Slddha ’ ou les siddhilihga, des linga qui procurent des pouvoirs surnaturels (siddhi) > [67a] Selon cette interpretation, on pourrait comprendre que Somasambhu envisage ici des linga qui sont intermediates entre les linga ordmaires, pour lesquels les offrandes deviennent nirmalya, et les linga spfeciaux envisages plus ard pour lesquels “il n’y a pas de nirmalya ”. Mais les conditions poshes dans la premise ligne ne se comprendraient pas. Elies se comprennent au contraire si l’on admet que le texte continue k parler des linga ordinaires, mais s’interesse au statut des objets que 1 on a introduits dans leur sanctuaire sans pour autant les avoir regubferement offerts. Nous considererons done que siddha sigmfie “produ.t ’, “fait (,C ‘ ‘ ^ comme le terme de ghafita, couramment utilise pour designer des linga fails de main d’homme. Quant au adi, il semble n’avoir aucune signification. 3 On peut comprendre que le prayaicitta que Ion devra faire ;si on 1 utilise, enjambe, etc., est le quart de celui qui a 6t 6 donn6 aux tloka 58-60 il est difficile de penser que le quart de la quantity totale de ces choses transform^ en nirmalya. Les iloka 66-67 ont envisage des cas de moindre nirmalya ; les suivants vont enumerer des cas oh il n’y a aucun nirmalya. tit 1 ?? c^pTT 3^°T ^ I «7I#T r^T 'i^frfe OT^fpT^wh II ^ II 3H^^Ri^tS M+IKrfi I 11 v 3 II 281 [67 a] fiafaffl fcqwg — aispjfciftsT I R%f wi ^ (C., p. 151-152) 36 282 RITES DE REPARATION 68. 11 n’y a pas de nirmalya comme pour 3iva 1 * dans le cas des Guru % des Livres 3 4 , des Naga, de Vahni, des yogin, des Gaiia, de Parvati, des Yaksa, des Meres *. 69. II n’y a pas de nirmalya non plus pour les linga de pierres prtScieuses, ou cPor 5 6 7 * , etc .\ les linga mobiles \ les images peintes, ni pendant le pradaksina \ ni pour le guru °, ni pendant les commentaires l0 , ni pour les sculptures figuratives” u . 1 Les iloka 68 et 69 6numferent une serie d’images divines pour lesquelles “ il n’y a pas de nirmalya ”, c’est-a-dire pas d’interdiction attachee aux offrandes qui leur ont 6t6 faites. Le premier iloka envisage des puissances qui ne sont pas Siva, le second, semble-t-il, des formes de Siva. Si bien qu on pourrait relier le “ iive yatha" au second iloka et lire : “ ni pour le Siva qui reside dans les formes suivantes : linga de pierres precicuses, etc.” - Gurupankti (C.) ; le guru vivant sera cit6 plus loin. 3 Livres du Siddhanta (C.). 4 Le groupe de divinitSs 6num6r6es au iloka 68 se retrouve dans 1’ liana- iivagurudevapaddhati qui lui ajoute Indra, arrivant ainsi a une liste de dix receptacles pour lesquels “ il n’y a pas de nirmalya ”. Le meme texte precise que le nirmalya est le meme pour Surya que pour Siva, et qu’il est pire (6videmment) pour Canda [68a]. 6 Ratnahemadi est la le 5 on de Ml, M2 et T ; mais K a ratnahemastha et D, ralnalohadi, ce qui ne changerait pas beaucoup la lecture. 6 Le adi doit viser tous les linga dits “ sp6ciaux ”, qui s opposent aux linga ordinaires non par le mat£riau qui les constitue, mais par leur origine, qui n’est plus humaine. Le Purva-Karana donne une liste de ces iistalinga . “ linga spontanes ( s vayamb liulinga), linga faits d’un galet ( banalinga ), linga installs par les dieux, les Gana ou les Rsi ( daivika ganava- et anakalinga) [69a] ; et le meme ouvrage affirme plus loin qu’il y a ccrtainement un nirmalya pour les linga ordinaires {manuka), mais que pour les autres “ le nirmalya n’est pas nirmalya ” [69b]. Remarquons que ces considerations interviennent dans le Purva-Karana a propos du repas du Dieu, et que le terme de nirmalya dans les passages cit£s vise essentiellement le riz offert k Siva. 7 Done : pas de nirmalya dans le rituel prive. Le Priiyaicittavidhi affirme de meme que ce qpe l’on a offert k son linga personnel est “ comme du earn ”, 283 qi^rft^I^T^TTrrni ?T fcrcfci W W II ^ II $ ^ fa# i ?T sqpsqi^ 5rfa*Tlg ^ || ^ || [68 a] qft q^ ^ qqTsfeqiq; i fWrcfcravT qqfq i spsft- c*rfq ^WR 3 g^rn^pf 5 T% Rn$^ qqqqi^t Rraf^sfr 33 f^rpqr ^ stqfctfq]? fq^R^t t*i% '^1- fam q^qfqfeq qiqfamfe fqqfcq q htsrr: i (Nanatiivagurudevapaddhati, Vol. Ill, p. 199) [69 a] ^qq^qfqqi 5JTOT *Fiq qpH q^T I Rmfafrfi fq . . . n ( Purva-Karapa , pa(. 33, tl. 161) [69 b] q Htfro m$ Rrs^rpiq: n q^faqfqf-^ fqqN qqfq i %gferf-^ ftqfcq q ftm^qgqTfoiq; n (ibid., dl. 165b- 166) I ( 284 RITES DE REPARATION c’est a dire aussi pur que le riz prepar* k 1’ intention du Dieu, avant toute offrande [69c] — affirmation rassurante qui n’a de raison d’etre que si le riz qui a ete offert aux linga ordinaires est, lui, impur, ou tout au moins dangereux. * Nous avons adopt* la le 9 on de K et de Ml. Mais D, M2 et T ont pratik?ane, le Prayaicittasamuccaya, apradak$ine [69d], et la paddhati d’lsana- sivagurudeva, devapradak$ipe, qui confirme, en la preeisant, la lejon rotenue. Done, pendant le pradakfipa du Dieu, c’est a dire pendant la procession quotidienne ( nityotsava ) qui promkne autour du temple une image mobile de Siva (i utsavamurti ), les guirlandes et autres offrandes que Ton offre k Siva ne devien- nent pas nirmalya. Mais il faut encore savoir s’il s’agit de ce que l’on depose sur l’image mobile qui est promenee, ou de ce que Ton deposerait (par erreur) a ce moment-la sur le linga principal du sanctuaire ; car, on le sait, Siva est cense avoir quitte le linga pendant que dure la procession— et les deux interpreta- tions sont possibles. Avec la meme le 9 on on pourrait encore comprendre qu’il s’agit des offrandes que l’on fait aux images de Siva que l’on rencontre au cours de ce periple. Avee la le 9 on apradak$ine, on peut penser qu’il est question des images dont on ne peut pas faire le tour (bas-reliefs, etc.). Nous n’ecartons pas sans regret la le 9 on commune k D, M2 et T. Car il n’est pas impossible que le terme de pratiksana ait design*, au moins a une certaine epoque et pour une certaine communaute, une sorte de miroir ob l’officiant devait projeter l’image divine aa moment du culte. Sous le vocable de darpana, le miroir est mentionn* par VI innaiivagurudevapaddhati (vol. Ill, p. 123, 4/. 137), au meme titre que les images peintes ( citra ), le Feu et le kumbha, parmi les supports temporaires du culte de Siva: ceux ob l’on invoque Siva un moment pour le congedier totaleraent ensuite; mais le terme de pralikma n’etant pas attest* dans la literature sivaite connue de nous, nous ecartons, provisoirement peut-etre, cette le 9 on. 0 Probablement le guru vivant, qui est une forme de Siva (cf. note sous le il. 72). 10 Nous ne suivons pas ici le commentaire, d’ailleurs trks corrompu. 11 lie vyakhyasu a pratimisu et explique qu’il s’agit des images ( pratinia ) qui servent a enseigner {vaykhyana-nimitta), telles les vingt-huit muni : Lakulisa et les autres [69e]. Le nombre 28 et la mention de LakuliBa font penser k la li*e des vingt-huit avatara de Siva qui se trouve dans le Vayu-Purapa (I, 23). Mats, dans cette liste, Lakulisa est le dernier, et non le premier ; et par atlleurs nous ne sachions pas que ces personnages soient represents habituellement dans les temples de £>iva. 1 1 II nous semble qu’il faut sSparer vyakhyasu de pratimasu. En effet, 1’affir* jrrcfsjTffafa: 285 [69 C] tim: | (P. V., p. 64) [69 d] n ^ f^r ^>rwj?i- p; I if ^lUMl^^lpMI 4 ^ II IT * forfcf ftll W I (P. S., p. 23) [69 e] I ftlt qc^ 3 ' (C., p. 152) Sffolll ^I^H- , zai f 2g6 RITES DE REPARATION 70 Les odeurs de nourriture, d'encens, etc., pendant la puja, la lutniire des lampes, les cours d'eau. ne se soudlent en aucune fa^on l . a pas de mrmMya pour les sculptures figuratives (pratima, qui aucun droit sur ces imag 4 ... . addhati d’Uanasivagurudeva kale) [68a], et nous croyons que tel est le sens d« s^noUe > } faut probablement ; ^ qui sont dessus s .1 a besom de le fa. P ^ ^ ^ comment ^ tenants de pinion 6 lelon ‘la^lril n’y a pas de nir^lya pour les initios **» peuvent ^H'^NourituvoL plusieurs lectures, dont aucune n’est tout ^ Sa ‘^ faisante Le sens du <1* semble *tre le suivant : les ^ l’air du sanctuaire, et qui sont en que que 80 faute qu .„ * a sends, f n. pas ^ « it les sentir aprfcs Siva), c vue QU reau de [ a rivifere par les la lumifcre des lampes par es e , deUX dern [ e rs exemples ont probablement personnes qui s’y sont ' Nous ne pas ,«•» faille comprend.e LSagrZ«rLru™ons a dan's le MyaSCmM, sans ce lenne gtnan. de nirmalya [70a]. nraf«rrri%fHr: 287 ^rsr^TTfq ^ i ^ ii ii [70 a] ^r^Fr =* sjqnr #mr ^ tot ^TT^r t ii sr%rar ^ ^#PTDTTscriw i (P. V., p. 64) 288 RITES DE REPARATION 71. Lorsqu’un linga vient d’etre installe \ qu’il soit mobile ou fixe, les guirlandes et autres offrandes 1 2 ne se corrompent pas jusqu’au rituel du quatrifeme jour 3 . 72. Ce que l’on a prepare pour soi : les feuilles, les fleurs, les fruits, l’eau, le riz, les boissons et le reste, de meme que les herbes medicinales, il ne faut pas l’utiliser sans l’avoir offert 4 5 . 73. Celui qui fait usage de ces choses sans les avoir offertes est passible de praya&citta : il sera purifte s’il recite cent huit fois le [ mantra de] Siva ', et offre une puja. 1 On a trouvS le meme enseigsement dans un passage dSjk cit6 d Isanasiva- gurudeva [68a]. Il n’est pas necessaire de suivre ici le commentateur [71a], qui veut qu’il s’agisse des linga que Ton installe lorsqu’un autre est abime. La rfcgie vaut pour toules les sortes de pratistha ; c’est ce que confirmed le SiddhcmtaSekhara [71b] et le Prayaicittavidhi [70a]. 3 Le adi amfene le commentateur a interpreter le terme de nirmalya au sens premier : guirlandes ot6es du linga ; le adi viserait alors le naivedya, les onguents, etc.-qui rentrent d’habitude dans le domaine du nirmalya. Signalons la lecon de K : nirmalyah ca na dusyati qui permet de conserver au terme son sens courant. Aghorasiva dit simplement que, dans ce cas, “il n y a pas de nirmalya ” [70a]. 3 D et M2 ont caturthakarma-, mais K, Ml et T ont caturthi, que nous adoptons. Le terme technique de caturthi karman designe en effet le rituel que I’on accomplit au quatrikme jour qui suit un mariage (cf. il. 75) pour marquer la consommation de celui-ci. ^installation { pratifW ) d’un linga, consid6r6e comme mariage entre Siva et gakti, doit etre suivie, comme pour les hommes, du “ rituel du quatrikme jour ” qui marque 1’union r£elle du Dieu et de la Deesse. Il n’est peut-etre f»s necessaire d’attendre quatre jours pour l’accom- plir, mais un certain temps s’6coule cependant entre la pratistha et le caturthi karman : k ce moment Ik “ il n’y a pas de nirmalya ” pour giva. L’interet de ce renseignement est considerable, mais nous ne pouvons developper ici les reflexions ok il nous entraine. 4 11 faut les offrir, dit le commentateur, au Siva qui r6side dans le linga personnel, le feu ou le guru ; on consomme ensuite leurs “ restes ” [72a]. Remarquons que ces trois formes de Siva rentrent dans la liste des iloka 68-69 ; il n’y a done aucune contradiction entre l’injonction que nous lisons ici et l’interdiction de consonamer du nirmilya, meme si on considers celle-ci comme s’appliquant k tout le monde. 5 Le mulamantra [72b]. 289 mi srfcTfecl ferr m ^ i f^R?^nf^ * ^r% II ^ II 3^ T^T MRmk^ I srfaipq- ?i h ^ II SfRm srg^TH: STRf^rfr *1^: | 3^TT ^ II ^ II [7 1 a] ^-.sfftfei gircrRr srmfeKfrrc: I J*: sffigFf ifo I ‘ RhWR ’ Pi<^H T ^ r R i ^iR^ii^wti^itR i * §«*# ^ I (C., p. 152-153) [71 b] srf^pri jt fcfei ^isfMofrs^w i (SiddhantaSekhara, T. 57, p. 536) [72 a] ‘ arpf^i ^ >pta » ^ i aRR es t i e jour de la consommation du mariage ; il est marque par des rites particuliers (cf. Kane, IT, p. 202-3). 7 11 s’agit des irfiddha appeles ekodditfa et sapindlkarana qui se font en general (cf. Kane, I V, p. 517 et 520) le onzteme et le douzifeme jours aprfcs le deces ; des prayaicitta ont toujours 6t£-enjoints pour eflacer la souillure qui resulte de la participation k ces fetes (i bid., p. 387). Aghorasiva donne ici des amendes plus lourdes : 100 000 pour Vekoddista et 300 000 pour le sapindi- karana [75b]. Il donne 6galement un prSyaicitta (300 AGHORA) k ceux qui participent au festin lors d’un iraddha sivaTte mensuej, tandis que Trilocana dans son trait6 pense que, dans ce dernier cas, on n’encourt aucune impureti [75c]. 1 <*OTrcwq% i qiro w&\ q mm n ^ n 3 wmm, ii ii 291 gK^T- [75 a] sfiqfoq ‘ %WR » ^%q I r ]^ W# f- qfaqra# i i 53Tlf ?1% qfr^q*§[ -Li i9i RtlES DE REPARATION 76. Si I'on mange du riz d’un gana\ d’une ganaka \ d’un sannyasin * * ou d’un bhojaka', il faut faire [le jeune appeld] candrayaiia *. 77 Celui qui prend part au festin‘ lors des sacrifices rvddiques] de paka etc. % ou lots des rites de godSna. de tonsure, de manage, ou lors d’un grata', de meme que celui qu. mange chez des personnes ayant meme mteurs et meme classe que lut, n’est pas souille. " > Le commeotateur explique qu'un gma est an q ”‘ vit de vol, derobe les vaches et l’or, dcrobc leurs biens aux britmaf I 1- 1 Une gapaka est une femme qui, aprfes la mort de son man, pren un amant en secret et donne le jour k un enfant [76a]. a Le riz du sannyisin et celui du vanaprastha, comme celui des sectes differentes de la sienne, sont interdits; aussi le commentates affirme-t-il q le ca designe le second [76b]. * Cf. SP1, p. 28, n. 3. * Cf. p. 258, n. 4. Le jeune s’accompagne d’un japa (C.). . re hokat nvisage les cas 06 l’on pent accepter la nourriture d’une autre raaiS Tnent D d S es" tsZ don^Tk E de' cSalnsC^' (« « ne dit emet une enmukhra de l’enfant ou du jeune homme, ou a 1 un T LriftTvTdiquK, enlraine un prlyatclm |7Ja). Le manuscril Ml. oi. la ? CS 77a est placee juste avant 75a, donne la meme lecture : japa de 100 dans 1,gne 77 ' as La ligne 77b commence alors par les mots trayarp sac&ravarmntm t0US nit pas tes bon. Le Siddhantaiekhara ne suit pas: il est en accord ,-^mnlet avec notre version 17 lo\. ' Cest-k-dire 1 les sept »P> et les sep » savslha I77cl- Pour la liste -de ces sacrifices, voir par cx. Mrgmdra, p. s ’ a git ici, nous di. Trilocana, selon les uns de '' “>»» '« autrcs des qualre vedovr old (Mika, dsrtka. bhmuka, saumlka) (77c). autres, d q conduite (ac2ra), ce qui implique njTd -> * K ’ M2e,T - Dtaprim ‘ $v3cflrtf. ^PR5f(vT ^3T^TvT =3 ^ ^ || <®* || ^ I T IJs-jTHtej- ^ || V3V9 || cFTI 293 [76 a] “ *F§ afaft =5?^ JTT^uifqfR^: I 5Wtf ^ f%RT m ■&&& II ffa I far I qr JfRt f# ^ i q\ n 4 qRrar »» n ffini (c , p. i 54 > [76 b] ^r«4I5T^WMfdf^) I Zgm ; — gr^raftoft ^iraf ^rr! * i aiMT-5iwwi4K^ m %n^Rrff^ra ii & n (c., p. i54) [77 a] 3Tg*Tf?T% ^IT 5WT 11 fssrft $?% igM 1 =*T RFfiFl 3f?ITO ^ I =€r#r m 5 jtrr font ^ m ^ n ^Nsr* ^rr qfcra^ 1 qrasri sra ^ 11 (p. s„ t. i 5 c, p . 33) [77 b] qr^ssR ^ jkr 1 4% TOfri^R grar s» 5^ I (C., p.156) 294 RITES DE REPARATION 78. Le diksita qui, invite par des personnes de classe dififerente 1 de la ’sienne, prend un repas [chez elles], sera purifie s’il rdcite simultandment les [noms] du Seigneur de sa classe et du Seigneur de l’autre classe a . 1 En Scrivant yo'nnam amantrito bhunkte , nous avons retenu une le£on qui n’existe dans aucune de nos sources. Toutes (sauf T qui a ici une lecon fantaisiste) ont en effet, a la ligne 78a, yo'nnarp namantrito bhunkte. En I’ absence de tout commentaire, nous aurions accepts cette le§on et admis que le Sloka concernait “ le diksita qui, sans avoir ete invite, mangeait chez des personnes de classe diffSrente”. II semble a priori etrange qu’une personne aille prendre un repas chez d’autres sans y avoir ete invitSe, mais on peut comprendre qu’elle ne Fa pas ete selon les tonnes, et la lecture ne serait pas absurde. Elle aurait meme le support du SiddhantaSekhara [78a]. Nous l’ecartons cependant, encouragee par le commentaire de ce sloka Celui-ci, trSs corrompu, nous est parvenu en deux fragments. Dans le premier, Trilocana entre en matihre en disant que la lecon yo'nnam namantrito bhunkte est une “ autre lecon ”, qui traite du cas oh un iniliS refuse une invitation. II prScise qu’il s’agit alors d’un “ dik$ita qui a ete reguliferement invite par un non-diksita de moeurs reglees (ou : de meme secte que lui), mais de classe diffSrente de la sienne, el qui ensuite ne se rend pas a cette invitation ” [78bJ. Et il cite un Sloka de provenance inconnue pour montrer qu’une telle lecture est possible. Ceci nous prouve que Trilocana connaissait la le<}on que les mss. de la paddhati nous ont conservee, mais qu’il n’envisageait pas que Fon puisse Interpreter en faisant porter la negation sur amantrito , comme pourtant le texte y invite. Dans un deuxieme passage, que Fon trouve plus loin dans le ms. du com- mentaire, egare parmi d’autres considerations, Trilocana introduit les sloka 78 et 79 en disant qu’ils traitent du cas oh Fon mange chez des personnes n’ayant pas a la fois meme classe et meme rfcgle de vie ( acara ) que soi. II les considfcre done comme le complement naturel de la ligne 77b. II exphque qu’il s’agit maintenant du “ diksita qui mange chez des non -diksita dejnaurs reglees (ou : de meme secte que lui), mais de classe autre que la sienne [78cJ. La forme de ce commentaire montre qu’il devait pr6c6der le [78b] ; et, comme il suppose la lecon yo'nnam amantrito bhunkte, on peut en dedviire que, telle ctait, pour Trilocana, la “premiere le§on ”. C’est, de tome Evidence cel le qu’il rctient, puisqu’ en commentant le tloka 79 (qui ne fait que preciser le 78), il parlera de la pmrifioation a accomplir “ pour avoir mangd ” (tasy&danasya ftuddhaye), et qu’il a par ailleurs 61imin^ tacitement F hpothese d’un repas ’ non precede d’invitation. Il est en effet plus raisonnable de penser que Somasambhu traite ici du cas simple oh un fidfcle, dument mvite par une famille de classe differente, accepte cette invitation, plutot que d’imaginer des coj^ipilcations suppl6mentaires (absence d’invitation, ou relus de syrendre)^ alors que le cas simple n’est pas traite ailleurs. C’est pourquoi nous avons. suivi Trilocana. om 3 Les Seigneurs des diffdrentes classes seront precises plus , loin (si. 89 ), et la technique du japa enjoint ici, expliquee a propos du Sloka 83. Le Sloka suivant donne sa mesure relative. * , Notons que dans tout le passage traitant de ce genre de lautes* le mot utilis6 pour designer les quatre classes est jdti (en particulier dans Fexpression jatiSa ) ; mais, comme il a clairement le sens de varpa, nous le traduisons par “ classe ”, comme ce dernier. 295 TO 3TO €t%rT: I f^r^rfcT n ^ n [78 a] q*q cfrifa % SItRIR^ I ( Siddhfauatekhara , T. 57, p. 537, i/. 75) [78 b] ‘ 3 ft sr n&ti ’ # 7131^ I 7m fcfR^TO ggpiR- wflwj; i TT^rw-J: trrrrs^ qoifarc- mm'T'RRf TTMt^^n^fmcT: p ^ T^im f^fkrfefmr- ^#fR; R%?f tr’fr 5R'7T i rT^u — “ Jf tf fi^T: I 7?35JTdt7T^lRTt7ft W*f\ TOM 9jf%: II II (C„ p. 154-155) [78 cj ^f^RcfurW »7PH Eimisra— q ffr #n % WR-RRf ^^HMP^rfWRT x R *^lrffi[clNlRfi- TTr^fm^ srift ttcto 5n^r i (C„ p. 157) 296 RITES DE REPARATION 79. [Selon qu’il a mang6] chez des ksatriya, des vaidya ou des Sudra , il se purifiera par un, deux ou trois jours [de jeune], et le japa sera proportionnel \ 80. II 4 faut eviter de prendre un bain, de faire une puja, un japa ou un koma si l’on n’a pas dig6r6 1 * 3 4 . Aprfcs la digestion \ on se baigne, et on ripble [comme penitence] cent huit fois la Gayatri. 81 . Le diksita qui se trouve souill6-par-des-restes ( ucchista • sprsta ) [parce qu’il a etd touche] par un diksita de meme classe' qui 6tait ucchista \ doit prendre Yacamana et r£p6ter cent fois le [nom du] Seigneur de sa classe. 1 Selon le commentateur, il faut partir du nombre 100 (en fait, 108) comme base. Le japa sera done respectivement de 100, 200 et 300 pour un brahmana qui mange chez des ksatriya, des vaiiya et des dudra [79a]. Comme on le voit, Somasambhu ne s’intdresse qu’aux fautes des br&hmana. Trilocana remarque la lacune, et ajoute qu’on pourra calculer U prayaicitta des autres classes en appliquant la meme rfegle [79a]. On peut comprendre qu’il y aura un japa de 100 et un jeune d’un jour si la “distance des classes intferessees est d’un fechelon, que la pfenitence est double pour une distance de deux echelons, etc. Mais il faudrait savoir si la rfegle est sym6trique, si le vaiiya qui mange chez un brahmatia a le meme prayaScitta k faire que le brahmana qui mange chez un vaidya. On verra des cas oh ce point est precis 6 (i/. 85 par ex.). Il semble que, dans le cas actuel, il n’y ait d61it que dans un sens. * Le commentaire cite le dloka 80 avant le iloka 77 mais, comme il est desordonnS en cet endroit, on ne peut en conclure que tel etait l’ordre primitit du texte. Tel qu’il nous est parvenu, celui-ci ne manque pas de logique en 6voquant les probifemes de la digestion aprfes ce long passage sur les repas. 3 A la ligne 80a, D imprime jirpe ca, que l’fediteur s’efforce d’interprfeter. Il est fevident que la le§on de K, Ml et M2 (aj trpe) est la bonne. EUe est d’ailleurs corroboree par le traitfe d’Aghorasiva [80a] et par le commentaire [80b]. 4 Le pr&yaicitta s’impose parce qu’on est alors en retard pour le bain, et done pour tous les rites du jour [80b]. * Telle est la le^on de K, Ml, M2 et T. D imprime ca varnena. 8 Le vocable d’ucchista s’applique non seulement aux restes d’un repas, mais encore k celui qui est en train de manger, ou qui, venant de manger, ne 297 it ^ i g ii ii 5TFT 'JpTT W\ | ^ om W\ m *M^TT: II II ti°$H I wwi swkitasrci ^ 11 ^ 11 [79 a] 3 T 5 f ^Rr 3HfTOTf^ I wrwi wi q3>- swfMm ^ It ^ w^( %*n 3#qi: 1 ^ *n^i $fw- I (C.,p. 157-158) [80 a] srsftof 5 5 pt qtr ^nfnr ^§s: 1 5fruf ^ *FR5R?R ^ ^ ^ R I ^l^ fiSPR W 3F9RT WR: II ffo II (C., p. 160) [88 a] apf \ [’:' Ml'WWftif^KRr TR ^S[, I *=R- i R$S«r RR^R ^ I ( I&imaSivagurudevapacldhati , Vol. Ill, p. 201) 308 RltES Bfc REPARATION 89. Les Seigneurs des quatre classes, a partir des brahmana, sont respectivement [Tat-]Purusa, Aghora, Vama et Aja (Sadyojata) \ Aghora est comrnun a tous ; I§a aussi, qui est le plus haut 1 2 3 . 90. Si l’on consomme les restes" de quelqu’un de sa classe, il faut jeuner [un jour]; [mais] celui qui consomme 4 * * * 8 les restes d’un “ voisin de classe ” doit faire en outre un japa de mille *. 1 Ce sont les quatre Brahman peripheriques. On peut voir que les classes, a partir des brahmana, sont mises respectivement en relation avec les quatre directions principals : Est, Sud, Nord et Ouest. Le Brahman superieur, Isana, n’est celui d’aucune classe en particular. Somasambhu va dire qu’il est “ commun a tous”. Trilocana dans son traite [89a] et Aghorasiva dans le sien [89b] Snoncent une opinion differente : ce serait le Seigneur des “ autres castes ”, done des castes infirieures. On veut peut-etre suggerer par la que les hommes qui ne rentrent pas dans une des quatre classes traditionnelles, et sont de ce fait privds d’une voie, d’un Seigneur propres, peuvent malgre tout etre en relation avec le Centre divin (Isana). Mais l’affirmation ne laisse pas d’etre 6tonnante, et quelque peu contradictoire avec le m£pris avouc des sivaites pour quelqucs-unes au moins de ces jdri. 3 La leyon de D, M2 et T est sinriah, et eelle dc Ml est param. Nous avons adopts celle de K. 3 Les iloka 90 et 91 envisagent les cas ou l’on consomme un reste. Les amendcs sont necessairement plus fortes que si on ne fait que le toucher. Pour le premier cas envisage (meme caste), il seinble que le prayaScitta se reduise a un jeune. Notre commentateur dans son propre traite en decide differemment : jeune, pancagavya, bain et japa de 500 [90a], * Nous avons bhukta va dans K. et bhukiadvH dans Ml. Trilocana commente un taclvad que nous n' avons nulle part, mais que nous lisons dans son propre traite, qui declare : “ On fera de meme (le jeune, etc.) mais avec un japa double si on mange de 1 ’ucchifta de la classe voisine ; l’amende est la meme si e’est un kfatriya qui mange Vucchifta d’un brahmapa’' [90a]. II se peut qu’un 6etai-4loka de la paddhati ait 6te perdu. 8 On r6cile le nom du Seigneur de sa classe (C.). Jrwfera^fSr: $09 imm i |sr: ststto q?: ii ^ n srf% i ?7T%qr^^s^rRg ^?fq jqfsrc*j n v u [89 a] j^rrqr^nrpiT urifc&r s?mr%r: n ^l^RRT 3 ^NMiJjlR: RHj^lcf I I^T; RcTKOT; qj; : || (P. S„ T. 15c, p. 29) [89 bj 3^[%^prf5ff t%qpft5TT*T^ft^T : I t?rR^TOlcf[^ (P. V., p. 65) [90 a] Rnrr^^gHtsR I T^F^TtR; Sflc^T ^1 Vaiiya 20000 1 000 500 750 tfudra L ' 30 000 20000 1000 500 Japa dans le cas de la consommation d'ucchista. Mais les autres traites donnent d’autres nombres. Isauasivagurudeva par exemple donne un japa de 100 000 et la penitence krcchra h un brohmava qui consomme les restes d’un Sidra. Et il ajoute qu’il n’y a pas do prSyaicitta si on mange les restes d’un antyaja : on tombe irreraediablement [91b]. 311 ' ^k ii v ii [91 a] i|«fr^f qs;q^ Sj^l qfcqi Silc-ll s^ ^sH 11 ... . qw^rr^ nsqnrft 3^ 101. Dans tous les cas oil il y a “melange”', il taut r^piiter le mantra AGHORA, qui purifie I’ame, jusqu’a ce que Fesprit soit tranquilly. le nettoyage (iauca) et pris le bain (snUna) J puis un deuxieme apres les ablu- tions rituelles (punatisnana ; ndhisrfira dans SP1, p. 20) qui smvent necessa.re- ment les premieres ablutions. Trilocana cite k l’appui son propre tra.te: S», pendant u„ repas, .1 se prodait un totulcntent par l’anus ou le se nettoyer, prendre un baiu, prendre Ucrnmnn, se ba.gner encore, ^prend (encore] VScaimm; puis, apres avoir ricite nolle AGHORA, faudra jeuner un jour” [98a]. 1 1000 fois (C.). * Le terme technique de sankara d^signe les contusions malheureuses, interdites par la regie. La Pr&yaicittasamuccaya en distingue neut sortes, qui I„“ “ slurudl couches, celui des s»*es, celui des us, ensiles de cu.s.ne cclui qu, a lieu lorsqu'oncs, par "rung de mille", ccluides mets, ^ celm celui des installations, celui des matnees, ce nt de, repas, • “ aue selon le cas, on fera un japa trks 16ger (de 10 a 100), leger (de 200 k 1000) ou trfes lourd (jusqu’a 100 000) [101a], 11 manque un pal.er qu, doit etre juge ., lourd ” el aller de 1000 k 10 000. Si nous notons ces precisions, c est pour montrer que le commentator neprend pas k la lettre Indication l,b6rale de Somaaambhu. En ceci il cst en accord avec la tradition : un japa ne se ai pas sans compte precis ; on d6cide au depart de reciter tel ou tel nombre de ^mantra, et on poursuit le japa jusqu’k ce que ce nombre so.t attemL 1 1 taut Jonc fixer par avance un nombre suffisant pour que Pespr.t soit on pa.x. 317 3RP3RT: from * *r#r | W~<3Ym f^R: qww 1337% II %<*> II f^TT ^R#R fq^ l^jftrT cTT =q% | sHMIWR f*Kl^k: WFq fq%TT^r || Poo || 37^R*F3T ^RT^tT 57*7%% || Pop || [101 a] ^ pp; siraft^rag^ — *5R KJPR qlft^r =R W. TOW II Wf *HT; RT^T: ” ?j% | ^RT%Tgg ^.TTlfeldkd, 5T5R %Rdrf???f5RF^, 3%?g ^TFd Rq fft | (C., p. 165) ^jg RITES DE REPARATION 102 Celui qui, en se conformant k la regie, ttudie chaque jour TscnM-u dfsiva d«ruit [en lui] route sourllure co* *e le soleil repousse les tdnfcbres. 103. Pour chaque myriade de japa ordonnfcomme prayaicitta, il y aura deux jours de jeune, un homa dc i [ahuti] \ et un japa de cinq cents sur un vase . 104 De plus, il faudra, jusqu’k ce que le prayaicitta soit termini, dormir k meme le sol, observer la continence, s abstem de frictions a inutile, ne dire que la v6rit*, et se nourrir, la nuit seulement, de riz cPoffrancie • r^ n poumdt eomprendre : celui qui recite les onze Wntra de le commentateur interne autrement: ,1 »*ag.ra,t ici, (sarjihitZ) de ces onze mantra, mats des Agama en genera . de son long commentaire oh, pour pr6eiser Expression ndhtstha (lilt . qui se fn : , il cite intSgralement un long passage du Mrgendra (caryt * 51 fl 54b « 67) qui traite to hcurcs d'Mudcs quo.idienne, (comment s’y preparer, etc.). Et il ajoute que, tout comme les japaA* .™ntra> CCS eludes purifienl dc tout p6chi [102a]. Elks pourraicut dooq • sc substituer aux prtyaicltta ibdiqucs. Nous uc crayons pas loutefu. pouvo rotenir cette conclusion. . . » Un exemple ^application de cette rigle nous esl lourn. par la utat.o donnee en 126a], ou le japa de 300 000 AGHORA est accompagn6 d un homo de 30 000 ahuti. Il faut computer de meme tous ceux des ordonn dans le cliapitre qui component un japa 6gal ou super.eur k 10 000. 3 Selon le commentates, 11 s’agit du vase destine aux ablut.ons - probablement les ablutions qui terminent un long prayaicitta. « Outre ces rbgles, qui valent surtout pour les longs prayaicitta ^ tex es indiquent les conditions prialabies k l’entreprise d’un nte de reparaUom II ne faut pas le commencer n’importe quand et n’importe comment, mms dans u At t de nurete physique et mental sans lequel .1 serait mefficace. Citons Y Acintyavifvasadakhya : “De grand matin, aprfes s’etre pmtfifi, avoir pns Vacanmo fait les ablutions de cendres et des exercices dc pramyama, 1 faut, IZZ conl^ le coeur plein de foi et de devotion, sans ddsir m bame en meditant sur calme (Sama), entreprendre le prayaicitta ” avec des pensees toutes neuves”. [104a]. 319 H ^cT fl&INTfa cnftrsrfaq qn^T: II ?*x II ww&i I ^rifeim n ^ n ^i^RTr 5l^Tfr ==? 5i^cf|J-| qiicT I ^ #RT^T *TF?^ snqfert *FTR^ II *o « II [102 a]rp5r3TO (C., p. 168) [104 a] g gf fcWN«H ^ | (H^ig)^R =#f JTFWIT^ rfcT: 1 ^WrtM ^ ^T%mfcfd: I TOITfeM'W: W^IRWI: I ii (AcintyavMvas&d&khy*, T. 100, p. 416) 320 RITES DE REPARATION [pahcagavya ] 1 105. Dans les cinq cases ( kostlia ) 2 , celle du milieu, et cellos [des directions cardinales, en tournant] de l’Est au Nord. il taut “d^poser” successivement : Siva, SadaSiva, vidya, kala et purusa 3 4 . 106. On pose ensuite [dans ces cases] cinq recipients, appelds [respectivement] : Supratistha SuSanta, Tejovat, Amrtatmaka et Ratnodaka 3 . 1 Les descriptions de prUyascitta sont termin6es. Sans nous prevemr, Somasambhu passe a la preparation du pahcagavya, produit indispensable, on p a vu, pour les purifications qui accompagnent les prayaScitta. Sa preparation rappelle celle du paflcamrta, expliquee ailleurs (SP1, p. 200. n. 2). 5 Ce sont cinq des cases d’un niapdala oriente, h neut carres, que 1 on doit d’abord dessiner sur un sthapdila. 5 4 1 2 — 3 1 3 Nous numSrotons les cases int6ress6es de 1 a 5, dans Pordre de ce premier nySsa qui suit le pradaksina regulier. Les puissances que Pon invoque pour qu’elles rfcgnent dans les kos(ha sont cinq des trente-six realms (tattva) reconnues par P6cole ; elles se suivent ici dans un ordre descendant. La place qu’elles occupent semble command^ par le schema d’un man^ala a neuf cases, utilise en particular pour certaines initiations, oh Pon trouve invariable- ment: au centre, Siva; et, en tournant de l’Est au Nord-Est, Sadasiva, Isvara, iuddhavidyi, m&ya , kala, niyati, puma et prakrti. On verra apparaitre prakrti quand on ajoutera l’eau aux cinq produits de la vache. La relation entre ces tattva et les produits auxquels on les associe n’est pas claire. 4 M2 a saippratisfham au lieu de supratitfham. “ La le§on de K, M 1 et M 2, ratnodakafl ca pahc&tra tadvat..., serait peut- etre meilleure. MT^Tl^rTftfSr : ^ *P?Tf^T f^TI ^ 3^ cfi*?[cT, || I** || ^srfrT? g^TFrf ^ ^)‘=l^*iANA *. . La bouse de vache est recueillie avant qu'elle ne touche 1e sol. - L 'ordre dans lcquel ou dipose ces produits est, ou le voit, d.fKrent de celui queTou a observe lots du preruie, »ylsa. Ces. Pordre dans leque I se succtdent les bratmmnantra (dont on va parler) dans le pro “ ! ' ^ itc (somhftnrkrama). Certains auteurs enjoiguen, pour la pha* du ■ ici Pordre d'itnission (mtikrma) qui est inverse, rtovaut 1 ordre de tion pour le rassemblement des produits, d6cnt au tloKa 109 [107. ]. 3 Ce sont les brahmamantra associes aux directions prec6dent»s. Les Num6ro des kostha direc- tions. tattva recipients contenu mantra 1 milieu giva Suprati§)ha 1 kfira ISANA 2 Est Sadasiva Susanta dadhi PURU$A 3 Sud vidya Tejovat sarpis AGHORA 4 Ouest kala Amrtatmaka gomaya SADYOJATA 5 Nord purn$a Ratnodaka gojala VAMA Notons que ces mantra sivaites excluent eviaemincm - avec lesquels les Dharmattstra font preparer ce mcme produ.t (cf. Kane, II, p. 774). ♦ sRfrsng 5 ^ ^ tjif ^ ii ^ n ^TT^TrR ^fa* *IT g^r ^ I |? th ^ || K»t h 323 [107 a] 3 ^ . . . ^ft^rrfofrW ?jfg^or Ittht^, to- *M%T i (C„ p. 170) 324 RllES DE REPARATION 109. On verse ensuite le [contenu du] premier recipient dans le second, et ainsi de suite en avancant \ tout en r6citant le mulamantra ; puis on verse [dans le melange] de l’eau-de-A'wrfa ' avec la Gayatri ou le mulamantra, ou encore la collection [des onze mantrap. 110. Nous avons dticrit la [preparation du] pancagavya, qui detruit les plus grands p6chds\ On [prendra pour le faire] un demi-pouce de bouse de vache, un pala 3 d’urine, 111. deux pala de beurre clarifie, trois pala de lait cailie, cinq pala de lait, et un pala d'eau-de-kuda 1 Nous avons adopts la le$on de K, Ml et M2 contre D et T qui ont purve purvarp kfiped atra, moins bon. Le commentaire explique que l’on verse le gomaya dans le gojala, ce melange dans le sarpis, etc., en avancant (dans la liste du Hoka 107). Memes instructions dans la KriyadipikH [109a]. 5 C’est de l’eau oh baignent des brins de kuia. Elle est preparde dans un recipient dont le nom est Avyakta, place dans le carre du N-E oh rfcgne prakrti [109b]. 3 Selon la Kriyttdipiki, deux phases : on verse l’eau-de-fcwsn comme ci, puis on recite sur le melange obtenu: les cinq brahmamantra, les six ahgamantra, le mulamantra et la S' iva gayatri — chacun une fois [I09a]. Meme chose dans la kaivasannyHsapaddhati, qui pr6cise que Peau-de-Aurfa doit etre versce avec HRDAYA ou avec la SfivagSyatri [109c], 4 Mahapataka : cf. p. 246, n. 3. Le commentateur fait appel a la Mr gendrapaddhati pour expliquer ce pouvoir du paricagavya : “ Habit6 par tous les dieux, il est purificateur dans les trois mondes ”, y lit-on, car “il y a Varu$a dans Purine, Agni dans la bouse. Vayu dans le lait caill6, Soma dans le lait, ct le Soleil dans lc beurre clarific ” [l 10a]. Ces associations sont classiques, ainsi que ce genre duplications. Mais on peut se demander s’il est bien nccessaire ici de rappeler Pexistence de ces dieux pour exalter un liquide oh rfegne Siva, puisqu’on y a r£cit6 les brahmamantra et le mulamantra. 6 Approximativement : 1 pala=93 gr. “ Les proportions varient avec les auteurs. UAipdumat a : un prastha de beurre, deux de lait caill &, trois de lait, quatre de bouse et six d’urine — mais la bouse et l’urine sont d’avance dilu6es [Ilia]. En general, la quantity de produits habituellement considdrds comme comestibles est assez forte par rapport h la quantity de bouse et d’urine. Pour les textes non-sivaltes, cf. Kane, II, p. 773-4 ; et Dutt, The Dharma- i&stra or the Hindu Law Codes, p. 597*8. 323 fSTf# 3 ITP^T cR ^f|rRI?RI || %<>% \\ *tp£t n «• n q^T aiuisannyasapaddliati, p. 53) [ 1 10 aj q^ir^ctrfomr^ i q^JT^q ^ 3 ^ 1 % fafcl I qfc* #r%3 11 jtt# jtW 1 arf« 5IT3: «g^8: $R: # # #: II ( Mfgendrapa ddha t i , cit6e par C., p. 1 7 i > [ 1 1 1 a] ^ | ^ q I m jtT# 3 Jtm^ 11 • * • i r^rm =qq ^ srcnm 1 w hw qm riwi 11 Jim %? 5Ri%f § < 5 ^ i 11 (Am^mat, t. 136, p . io6> 326 RITES DE REPARATION 112. On doit prendre la bouse d’une vache noire, l’urine d ime vache grise, le bcurre d’une vache brune, le lait caill6 d une vache blanche, et le lait d’unc vache cuivr^e. 113. Mais, si on ne dispose pas [de vaches] de toutes ces couleurs, on recommande de choisir une vache brune. Les recipients favorables sont d’or, d’argent, de palaSa, ou de cuivre. 114. [On prepare] le divakurca 1 II en suivant la rfcgle donnee pour le pancagavva- II faut le boire apr&s avoir reuni [ses cornposants] et recite cent huit fois le mulamantra , sur le tout. I Selon ces indications succintes, on comprend que le sivakurca est un melange liquide, prepare comme le pailcagavya, mais sur lequel on r6cite 108 fois le mulamantra. II semble etre une variante sivaite du brahmakurca connu des Dharmasastra (cf. Kane, IV, p. 146), et il est d’ailleurs souvent appele brahmakurca dans les tcxtes de la lignee agamique. La Kriyadipika precise que, pour preparer le iivakurca, on doit d’abord fabriquer du pailcagavya, puis reciter sur lui 100 fois le mulamantra, puis 10 fois les cinq brahmamantra, les six aiigamantra, et la S ivagayatri [1 14a], niantta qui n’avaient et6 recites qu’une fois sur le pailcagavya [109a], Memes instructions dans la $ aivasannyasapaddhati [114b], qui appelle brahmakurca le produit obtcnu. Sous le nom de brahmakurca ou de iivakurca, on a doncbien affaire a un type particulicr de pailcagavya, plus fortcment “ charge de mantra, et par la plus puissant que le pailcagavya habituel. Les textes nous disent qu’on doit l’utiliser, de preference a ce dernier, lors des grandes occasions . les jours particuliferement fastes, comme la kyspastumi [114a], ou lorsqu’il faut effacer une faute tr&s grave. C’est a cette fin de prayaicitta que Somasambhu Tintroduit ici, et on voit qu’il ordonne d’en boire. Mais on peut aussi l’employer, comme d’ailleurs le pailcagavya , en aspersions ou en ablutions [114b]. ^ II faudrait maintcnant comprendre pourquoi ce pailcagavya supirieur est d6sign6 par les termes de brahma - ou de iivakurca. VAmiumat, qui utilise le premier terme, avancc Implication suivante : “ [Ce melange] est obtcnu ii partir de cinq vacbes, gouvernd par les cinq Brahman (Sadyojata, etc.), uni aux cinq mantra (les brahmamantra, ou leurs bija), fait des cinq phonemes (prob. L, V, R, Y et H : cf. SP1, p. 130) et des cinq kala ( nivrtti , etc.). C’est pour- quoi, a cause de cette quintuple nature, on l’appelle brahmakurca (faisceau de 327 ^wiRTT W? %TFn: I ^rfTsi s^rqTTrn^FTT: #TRT^ II W II ■ snriir hWN qtfqfe stsr^ l »q^fr r -TO 5 RTHr m cira^ 31 i*tr n m II q^TT^fqafFR I j^pFEn^mi^^ FmVw ^rf^RR, n w n [114a] ^,uj| | tjWf ^2*1 TM^T 4^IU~Vi ^I^fWTI^frRfa II fjfaffofc: II ( KriySdipik&y p. 56) [1 14 b| f5TK4*HWF^ 9.^ 2*4T ^^^^I'H^l^f^^STc}]?- ff^rpsq Jjjjft I I ?1WH fajTTH^rf^i %%3 wtim% ^ I r$l ^ ^FT mi: I 4 QZJ 5«4:- II fft II {$ aivasatviyasapadclh&ti, p. 53-54) [l 14 c] q^rcrg^JT qspritfsr®^ i qgr^R^Rf q9W«MI*WH[ II ( Atfiiumati T. 136, p. 105) 328 RITES DB REPARATION 115. Comme un feu ardent vine poign6e dherbes, le H vakurca brule d’un coup les p6ch£s, aussi grands soient-ils. 116. Le sage dolt ordonner le prayadcitta tel que 1 ensei- gnent les Ecritures. S’il donne trop ou trop peu, le de&ika va a l’enfer. 117. Ces rites de reparation, dont 1’efficacite est grande bien qu’un fragment seul en soit donne, ont ete decnts par l’illustre SomaSambhu, dans la Kriyakandakramavali. [cinq] Brahman) [1 14c]. Mais le meme Agama applique par ailleurs le vocable de brahmakurca k une ccremonie purificatoire complexe qui int6resse les temples publics et consistc essentiellement en des ablutions de paticagmyaet d’eau. Dans sa preparation intervient un faisceau de darbha (c’est le kurca) qui s£journe d'abord dans le recipient central (le brahmaghata), et que l’on d6pose ensuite sur le linga. Le terme de brahmakurca semble convenir naturellement k ce faisceau de darbha. De la, il peut avoir 6te etendu a tout le rite, qu’il continue a designer. Par un deuxikme glisseraent de senk, il peut en etre venu k designer aussi l’instrument principal de la purification que ce rite op6rait . le pancagavya. Notons que dans les Dharmaiastra egalement le terme de bralunakurca est employ^ tantot pour nommer une cerlaine penitence, tantot comme synonyme du paflcagavya qui intervient dans cette penitence (Kane, ibid.). 329 %5Tf^f ^il TfF?ifq ll «* ll qTOT#tf^g g ^TFtW #^F*- I *"K e t> || || to^r^5Ric^qf vtmi ntTOJ^n i JT^sprra: *^sfa ^ II tt* II STFTf^rT^f%: 4 ? APPENDICE I Le Yagamandapa. Les rituels occasionnels se d6roulent dans un pavilion cubique a ppel6 yagamandapa (ou yagaiala, ou yagamandira, etc.) Les principes qui commandent la construction et l’organisation intdrieure de ces Edifices dtant les memes quelle que soit la c6r6- monie en vue de laquelle ils sont 6rig6s, les Agama leur consacrent souvent un chapitre ind6pendant (yagamandapa-vidhi), et se con- tented de rappeler l’essentiel de ces instructions k l’occasion des rituels particuliers qui les utilisent. C’est un r6sum6 de cette sorte que donne le Dipta au d^but de son chapitre sur le pavitrdrohana. II sera suffisant pour donner une id6e de l’allure g6n6rale du pavilion : “ II faut construire devant le temple un mandapa carr6 de douze, dix, neuf ou huit couddes (hasta) de cote 1 2 3 , pourvu de seize ou de douze piliers (stambha) 3 et de quatre portes, ornd d’un dais et de drapeaux, ainsi que de quatre arches ( torana ) et de guirlandes de darbha ; on y place les huit objets fastes ( astamangala ) et, dans les [hint] directions, on fait Hotter des etendards ; on y met encore les recipients qui contiennent les jeunes pousses, et les jarres pleines ( pUrnakumbha ). Puis, au centre du mandapa, on fait un autel 1 Le terme de y&ga, qui vise essentiellement les homa qui sont conduits en ce lieu, semble vouloir affirmer un lien entre ces Edifices et les lieux de sacrifices vediques ; mais il ne rend pas compte de la coinplexite des rituels qui s’y dSroulcnt, et dont le pavilrarohana est un exemple. a Les dimensions varient avec les textes. 3 Un k chaque coin, un de part et d’autre de chacune des quatre portes, et, pour les grands marfapa, quatre suppUmentaires aux quatre coins de 1^ vedl centrale. APPEND1CB i 33 1 (vedi), de trois couddes de cot6. Enfin, aux quatre points cardi- naux, on const ruit pour Agni quatre kupda ronds ou carr6s — ou bien un seul, a l’Est 1 2 Relevons, parmi les objets dont la pre- sence est indispensable : les huit objets dits fastes, que Ton doit en principe deposer sur un autel secondaire ( upavedi ), deux dans chacune des quatre directions principales \ mais que l’on repre- sente souvent par leurs images dessinees sur des planches ou des cartons que Ton expose dans le pavilion ; les recipients contenant des pousses (ceux-lh memes qui ont ete ensemences lors de la ceremonie de Y ankurarpana) ; et les jarres pleines (purnakumbha) qui sont la a titre auspicieux comme les huit objets fastes dont, selon certaines listes, elles font d’ailleurs partie. II faut encore imaginer, & l’exterieur du mandapa, des brahmanes occupes a chanter les Veda (chaque Veda a sa direction imposee) ct des inities Saiva engages dans la repetition de mantra SivaTtes — acti- 1 prasAdasyagratah kuryanmand aparp catura$rakam\\ dvdda&arp dasahastarp v4 navahast&sfahastakaml stambhasodasasamyuktarn dvadaSastambhameva va// catur- dvarasamSyuktarp vitSnadhvajaiobhitaml catustoranasarpyuktarp darbhamalasama- yutamH a?(amangalasarpyuktarp digdhvajaiica pralambitaml pSiikatrnasam- yuktarp purnakumbhairalankrtarpjl mandapasya tu tanmadhye vedirp kuryat trihastakdrpl catur dik^u catufkundarp vrttarji va catura^rakamjj aindre caivaika- kupdatp vd kuryad evarp vibh&vasoh\ (Dipta, 58, 7-12, partiellement cite dans le Raurava, p. 1 54). 2 Cf. Cintya, T. 14, pat. 17 ( mapdaparadhana ), &l. 27b-29a : darpanani purnakumbhaip ca vr^abharp yugniacamaramll irivatsatp svastikaip £ a A k harp diparp daivaftamangalamj darpanadi pradipantam upavedyupari nyasetj / purvadisu caturdikfu iaktimantrena buddhintan / : “ Celui qui sait placera, sur un autel secondaire, dans les quatre directions a partir de l’Est, les huit objets auspicieux des dieux: miroir, jarre pleine, taureau, une paire de chasse-mouches, le irlvatsa (signe de bon augure sur la poitrine de Visiiu le plus souvent remplacS dans nos rituels par une image de Laksmi, a laquelle d’ailleurs il s’identifie — cf. M-Th. de Mallmann, Les Enseignements iconographiques de l' Agni- Parana , p. 183) le svastika, la conque et la lampe ; [il les placera] en commenjant par le miroir et en terminant par la lampe, tout en disant le Saktimantra." Les listes varient beaucoup avec les textes — et avec la classe sociale de celui qui a commands le rituel. On en trouvera plusieurs dans le Raurava, vol. I, p. 79, n. 9. $32 APPENDlCfe 1 vi«s qui se poursuivent pendant toute la cerimonte et dont le bruit si mele i la voix de l’ofiiciant qui la conduit k 1 inteneur du P L’organisation interieure du lieu obeit 1 des lois encore plus precises, les objets etant distribues selon un plan defini qui a pour point de depart le quadrillage de la surface ut ' e f s0 ^ ° n determine selon les cas quatre-vingt-un ou cent ™gt et im car , dans lesquels on distingue des regions i usages divers. Nous donnons ici la construction du plan d’un mandapa a qc^^vmgt- un Carres ; e'est celui qui est indique par Nirmalamatu a propos 2 la M S d, et il semble particulierement adapte au ntue privd : “Pour determiner l’emplacement oil se feront les cultes du mandala, du kumbha, des kunda, de Siirya, des Dvarapala, etc , faut'tendre sur l’aire du mandapa- qu'il ait neuf c °“ deS C ou davantage- des ficelles de coton humides de farine de riz: dix pointdes vers l'Est, et dix vers le Nord. On determine ainsi quatre-vingt-un carrds. Dans la rang6e ex rieure, qui comprend trente-deux carres et qui est appelee celle des Raktasa, on supprime un carre pour les portes h f u " e . d “ directions principales, et un autre a 1 Ouest du reste vingbsept cartes dans chacun desquels on construct une vedi carl d’un empan «dla) de cote et de six ponces (ungu/u) de haul. Sur ces vedi, on place vingt-sept vases, que 1 on hononb 11 est dit en effet : ‘ On doit faire quatre-vingt-un carrCs dans surface d’un quelconque mandapa celui qui vous con • premier an centre, est le carre de Brahman , les huit [qui l’entou- S sont ceux des dieux ; les seize plus exterieurs ceux des hommes; les vingt-quatre [autour], ceux dcs trente-deux [les plus exterieurs], ceux des Raksasa . Et voici rest dit de leur destination: - Sur [le carre] de Brahman, se trouvera la vedi qui porte le mandala . ^ ^ ^mmeHn de meme pourvus d’une upavedi ; sur les carres des hommes on creusera les kutfa, et on fera encore quatre ved. : les carres des orniinps 06 servants « ei post's rnnstitueront 333 APPENDICB I ies carr6s de l’exterieur, qui sont dits ‘des Raksasa’, seront destines aux kumbha des dieux qui entourent [Siva]. ” l On a done au centre (cf. PI. I) la vedi principale, avec le mandate qui represente Siva. Vupavedi ne semble pas ndeessaire aux rituels que nous avons etudies dans ce volume, et le nombre de kunda est rdduit a un, corame le pr6voyait le Dipta (qui parlait pourtant d’un mandapa destine au rituel public). Parmi les quatre vedi p6riph6riques des manusyapada, Tune est occup6e par les deux vases {iivakumbha et vardhani) toujours presents, oil Ton invoque Siva et Astra. Les trois autres ont une destination et une position qui varient avec les rituels ; pour ceux qui nous interessent, elles peuvent servir a deposer : 1) les vratanga et les pavitra (ou damana ) ; 2) les recipients de Vankurarpana ; 3) les huit objets fastes — ou peut-etre les bols necessaires a la preparation du pancagavya. Mais il faut se rappeler qu’il est toujours possible de remplacer un autel par le simple coussinet de grains ( sthandila ) qui, de toute fa 9 on, le recouvre necessairement. Les vingt-sept vedi dressees sur les carres exterieurs sont en pratique reunies en une bande surelev6e (parfois remplacee par un banc de bois), qui court autour du mcindcipci, s’ interromp ant aux portes ; et les kalada qui y sont deposes sont ceux des vingt-sept dieux 1 niandala-kumbha-kunda-surya-dvarapftladi-pu ja-sthana-abhivyaktaye nova - hastddipramapa-mandapa-k§etre pragudagagrani dalipi$(ardrakarpasa-sutrani data vinyasya , ekdtitipadatp krtva , rdksasasarpjne$u bahydvrtigata-dvatrinitat- padesu caturdiksu dvdrartham ekam ekatp padam agnulikpadat pat time ekatp padarp ca tyaktva , t e§i tasaptavi ip ta t pade$u pratipadaip talaydmavistaratp $adan- gulonnataip saptotlararp vedikii-dvidatak atp caturatratp krtva , tatra saptavirptati kalatan nidhaya, yajedilij tad uktatp : “ ekatitipadani man n cfsrrRr ^ ^ rt 4 swr^ sqqsq q^fi i ^T^TT #TRTq$q qqq fq^jq qftjgq ijfqitpq^; || ^ || ^r q 5THTSpqq^r ^4RqcSFft qR^RTf^qT I gqmrl n ?y n 340 appendice 11 15 Siva fat rijoui par son parfum. En souriant, 11 apaisa la colire de la diesse, puis accorda, avec son assent, ment, grande faveur a la plante damana : 16 “ Les personnes qui, h partir d’aujourd'hui m’adore- r - - maintenant tes membres, verront leurs disirs rialisis. n Et lorsque, avec toi [comme instrument], on m’aura 17. tt lorsque, Gauri et moi t >accorderont une rendu pommage. J,, V. .. Les dieux , Hari, Brahman et teaTes, qui seront honoris avec toi [comme instrument], exauce- ront les ddsirs [des adorateurs]. 18 Et tu pourras prendre les fruits miritoires de tons les par ma grace 19. Apris avoir accord* cette faveur h Damana, Celuiqu, a es, T cilibre dam TsZlT2-ZtrZ% n consequence. eonnue aussi des autres iaiva. Citons SomaSambhu : „ R - n aue ceci soil d6clar6 dans le Tantra appel6 Svacchanda- Bhairava, c est applicable de la meme fa^on an SMMnta, pu.sque [les deux icoles] sont dans la meme position. malediction de PSrvali. 3 d&mana-parvan : cf, II, H 3 Cf. II, H 5 - APPENDICE II 341 cT^TT: ^ ^ fa® || \ *4 || ^Rl 5 cRif% q^lKl fit ^Rl: I OTTf^f^TT** % II ?S || r^rf^rif wm] m ^ %fm crc ^ 3* 1 m ^fvRT^R^r : 11 ^ 11 *\ ^PT ^Fsfq R qq ^PR »RT «PPcT RT 5TRPrrf^PTT: I ^ 4 sff 3 «*nwf ww 11 ? c 11 vA iqrir ^rr zt ctfrsfaf^ fwprc; 1 ^fq ^ €CT; II ^ II 3R — ci«rrftc sR^fo^scgqfcRPT ” 11 pn aphendice ii 342 Voici ce qu’il faut faire : 20 Au huitieme ou au quatorzifcme jour du mois de inadhu ou de mddhava, on doit faire le damanakaparvan de Sambhu, qui donne, quelle que soit la quinzaine 1 , jouissances et liberation. 21. Sept ou cinq jours auparavant, il faut procdder a Yanku- rar pana, rassembler leschoses ndeessaires, et [preparer] le mandapa et le reste. 22 Le septifcme ou le treizieme jour, apres avoir iait le culte quotidien, on orne le pavilion du sacrifice (yagagrha ) de da.s, guirlandes, fruits, etc. 23. Puis on se rend dans le jardin ou pousse lc damana, jardin embelli d’un arbre aJoka; et e’est au pied de cet arbre, decore de facon plaisante, [que l’on fait le culte]. 24 S’il n’y a pas de jardin, on fera la pujd du Printemps dans le temple, ou dans un jardin artificiel. Elle se fait avec les mantra que l’on va dire. [D’abord], on invoque et on honore Gaijapati au Sud-Ouest ct les Guru au Nord-Est. Puis on dit : *>5. “ Om ! Salut a toi, Asoka 5 ! Toi qui detruis les chagrins d’amour et les* * peines dues aux femmes, ecarte de moi, k jamais, les afflictions, et fais naitre en moi le bonheur ! En disant ces mots, on rend hommage a l’arbre asoka avec des parfums et d’autres offrandes, et on termine par une offrande de lumiere ( dipa ). i Ou: selon la quinzaine (bliukti en lune croissante, mukti eu luae ddcroissante). . „ * Jeu de mots sur le nom de l’arbre, aioka , qui signifie “ sans chagrin . APPENDICB H 343 w — ^Tg^ir qr i qw q^RT^Rb^Rb-i.^ II ^o || pfi^Rci^^Fpj^q i?o«f n \\ n wr^rr qr qqrqjqr ^f^rqqTfqfe: i ^^wutt Ce sont respectivement . quelques Agama, affectfees k c i^un et pHAT , pour le Coeur, la NAMAH, SVAHA, VA§AT, H . , VA u est probable que Tete, la Touffe, la Cutrasse, les Yeux et a v dans le rite actuel NETRA n’intervient pas (cf. , APPENDJCB II 345 ^ mmti ?w: n n ‘^ft ^PTfennr«p4, 3% ^uTtolft 7%^, 44 346 APPENDICE II “ Om, Varn, Devant le Coeur, je m’incline ! ”, etc. Sur les deux mains puriftees par ASTRA, on d6pose (nyasa) les “ membres ” en commen^ant par le Coeur, chacun sur un doigt, du pouce k Pauriculaire ; et on les depose encore sur la tete, le visage, le coeur, les parties cach6es et les pieds, puis a leurs places naturelles : coeur, etc. On medite maintenant sur Vasanta • il tient en mains deux lotus, fait avec les deux autres le geste-qui-octroie et le geste-qui- rassure ; il estjeune, couleur d’or, et pare de vetements rouges, de parfums et de guirlandes rouges, d un diademe d or, de boucles d’oreilles, de colliers et de bracelets*. L’ayant ainsi con temple en son coeur, on l’invoque avec un anjali de fleurs 1 2 3 sur le trone que l’on a honore dans le kumbha ; aprks quoi on accomplit [les rites] ^Installation, de Presence, et les autres 4 5 • Puis on invoque les deux deesses . la rouge Pndma vati a sa droite, la blanche Kusumavati a sa gauche, toutes deux parees de tous les ornements. Alors on rend hommage [au Dieu] en recitant le mulamantra, avec Yarghya et les offrandes qui suivent, les parfums et les offrandes qui suivent % jusqu’a Poffrande de nourriture. 27. “ Om ! Salut a Toi, Printemps, cher aux arbres, aux buissons et aux lianes! Toi qui souffles tes caresses par mille bouches ! Ami de T Amour, salut a Toi ! ” 1 Dans le nyasa immediatement precedent en effet, ils ne sont pas deposes sur les parties du corps dont ils portent les noms, mais sur les parties du corps habituellement mises en correspondance avec les brahmamantra (cf. SP1, p. 324). 2 Angada, bracelets que l’on porte aux bras et non aux poignets. 3 Cf. SP1, p. 186-188 et notes. 4 ibid . 5 arghyadi i arghya , padya , acamaniyaka ; gandhadi : gandha , puspci , dhupa , ilpa (ceci d’apres les listes d’upacara donnees dans cet ouvrage). APPliNDICE II 347 RTfrft fw?, i«RRq, ‘tpfclltA gaTTffRHT |*raor ^SRRIFET- RTf^fa : *RRfcT g^H q*RT SRIRT, ^pgr^FTM RT ( RR%«Rr^ %rra, ^ ^%jr: qqjrci c n $ WTT^R TOpfl%RRI*flJ | 5i%^rT^¥f^WTWTO s || y.iva, Seigneur de tous les tattva, je m’incline !’ accompagn* du pranava et du mulamantra . Alors on pr6sente les lumi&res ( aratrika) ; on offre au Dieu de la nourriture en abondance; on fait dans le feu des oblations de riz (havis) ; on honore de damana ceux qui siegent sur les paridhi et sur les vistara ; on offre a l’aide de la cuillere des damana k Agni, comme on l’a fait pour 3iva ; et on en donne aussi au vidyapitha , avec son mantra. Ensuite, si son guru est prdsent, on lui faithommage, avec les damana, de vetementset de bijoux on donne des damana aux diksita, aux lingin, aux dvija et aux membres de sa famille, et on leur sert unrepasconvenable. Enfin, on r6jouit les mendiants par de l’argent et des dons. i Probablement : les racines avec SADYOJATA, etc, en vertu fde la di» position des objets decrite plus haut. s Ici, encore, mulamantra = HAUJd. APPENDICE II || II T^rl: fafet: I 363 wmw$ i II \U II JFR^r ^ wt ii ^ ii ^ <%$ 5J^TM% !W: I STDM*ipirwif «4- cR#*T<$ fiftR JR; f^TRTq^ | «wW m0® i%5it, jtt# f*r^ g*r w-mkm, fiurffe ^ w^«i, srft- ^ cPTRTSJf, r^fp^|Wf 3[TO 3^T, qsjf%rc? »rmfc*T, ^ qftaro a^fa sn4^ i 364 APPENDICE 11 Avec un ahjali de damana, on fait & Siva cette pri&re s 66. “ Orp ! Dieu des dieux ! Maitre du monde ! Seigneur qui donnes ce que Ton convoite ! Puisses-tu assouvir les ddsirs dont mon coeur est plein, O Toi, l’aimd de la D6esse des D6sirs (KameSvari) ! ” En disant le mantra : “ Devant Siva, le Doux, je m’incline !” accomgagn6 du pranava et du mulamantra \ on offre cet an jali aux pieds de Siva *, pour obtenir ce que l’on souhaite 1 * 3 4 . Puis on lui confie le fruit de ce culte des damana. Et de nouveau, on le supplie : 67. “ O Bhagavan ! Si j’ai fait quelque chose de trop ou de moins dans ce rituel des damana, qu’il soit ramend par Toi a la mesure parfaite ! ” 68. Ayant ainsi prie, on unit le Dieu qui est dans le Feu au Siva du mapdala, et celui-ci au Siva du linga; et l’on avait [auparavant] ainen6 le SadaSiva qui dtait dans le kumbha 69. dans le lotus du coeur d’Agni. Puis on s’ incline, on chante des hymnes, on se prosterne devant le Grand Dieu, et on lui dit : “ Pardonne! ”. On donne alors conge, dans l’ordre convenable, 70. a [toutes les divinitds] depuis 1’ Astra [de la vardhani ] jusqu’aux Seigneurs des Directions et des Portes, en les remettant a leurs places respectives. Apr&s avoir accompli ce rituel du damana, il faut adorer Canola sur une aire enduite de bouse de vache dilute ; puis, obli- gatoirement, rendre un culte a Siva \ 1 Cf. note prec£dente. a Le textc, erronc, repute deux fois Pindication. * Cet an jali est kimya— intSresse— et non pas obligatoire comffle les pre- cedents. 4 Probablement conime en I, il. 134a. APl’fcNDICB 11 365 3rf ! wFm ! ! i ^PTFIW II ^ II ?TNR (V-IM *PT: ^1 +l*wi?i fWTTS[%: qj^[*|S|cej^cq m =* Mst 3%' I HTFFMfM EfT #T ^r | fll ct^| ^Fff tI ^ Mr II V 9 II 3 ^ ii ii ^F(m T^TT wem. Ffawr «rw^ \\ n ^r% i F^ffFFFF ql ^ ^ gR%f*RPT || \ 3 $> || fe^RTfTR sqfcrpt iwriB; gtffe II COMPLEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE (La liste qui suit s’ajoute k celle qui a 6t6 donnde dans Ie premier volume) I. AGAMA ET UPAGAMA (A) Textes publics : Ajitdgama : vol. I, PondichSry, 1964 (Publ. de 1’I.F.I. No. 24) vol. II, Pondichery, 1967 (Publ. de l’l.F.I. No. 24. II) (B) Textes non publics : (manuscrits h I’lnstitut Francais d’Indologie, Pondichdry) UmSsamhita Bhimasamhita Kaiyapottarasarjihitd, T. 174 II. COMMENTAIRES ET MANUELS (A) Textes publi6s : Pavitrotsavavidhi, par Aghorasivacarya, Madras, 1965 Prayaicittavidhi, par Aghorasivacarya, Madras, 1961 Sfaivakalaviveka avec le commentaire de Ganapatibhatta, Bangalore, 1966 $ aivasannyasapaddhati, par Sivagrayogin, Kumbhakonam, 1932 Siddhantai ikhimani, par Sivayogisivacarya, Mysore, 1957 (B) Textes non publics : (mss. a l’Institut Fran§ais d’lndologie) Agamaprdyaicitta, R.E. 20.205 Agamaprayaicittapatala, R.E. 20.197 AgamaprdyaScittasamuccaya, R.E. 20.188 JrlanaratnSvali, T. 231 Kalagamaprdyaicitta, T. 144 K&lottaroktapavitrotsavavidhi, T. 139 Kamiktiganiapaddhati, R.E. 20.216 Karanagamapaddhati, R.E. 4231, 20.087, 20.262 Kriyakramadipika, R.E. 11.032-11.033. KriySk r amadyotikdvyakhya, par Kacchapesvara, T. 240 47 370 bibliographie Kriy&kramaprakMika, R. E. 20.311 Kriyasarasaingraha, T. 234 Pavitrotsava, T. 15c Pavitrotsavapatala ( Analagama ), RE. 20.247 Priyaicitta, T. 232 ^ Pr5va£ciltasaimccaya, par Trilocanasivacarya, T. c Sakalagamaprayaicitta, T. 160, 181 et 203 SomaiambhupaddhativyUkhya, par Trilocanasivacarya, T. 170 Siddhantaprakaiika, T. 251 III. DIVERS Adiceam (Marguerite). ComrOmtion « rtru* fAiyaMr.fi ml, foa&Uvi. 1967 (Publ. de l’l F.I., No. 32) Dull, M. N , The Dharmaiastra or the Hindu Law Codes, Calcutta, 1908 Hooykaas (C), Surya-Sevana, The way ,o God of a Balinese Siva Priest, N. V. Noord-Hollandsche Uitgevers Maatschappij, Amsterdam, 1966 Kane, History of Dharmaiastra, Bhandarkar Oriental Research Institute, Poona, 1941 k 1962, 5 vol. Index Remarques preliminaires 1. Les nombres renvoient aux pages : a. Les chiffres en caractfcres remains ordinaires indiquent que le mot se trouve en Sanskrit dans la traduction ou dans les notes. b. Les chiffres en italiques indiquent que le mot est remplace, dans la traduction ou les notes, par son equivalent francais. On le trouvera alors en general en Sanskrit dans le texte ou les notes de la page oppos6e. c. L’indice “ n ” indique que le mot est cite en note seulement. 2. Pour les mots de l’index : a. Les caract&res italiques sont reserves aux seuls litres d’ouvrages. b. Les grandes capitales sont rdservees aux mots caracteristiques des mantra, qui ne sont portes dans l’index qu’autant qu’on les rencontre dans les commentaires ou dans les explications donnees dans le texte raeme. Aiplumadagama: 6n, 8n, 9, 24u, 27, 34n, 35, 324n, 325, 326n, 327 ak?ata : 52, 56n, U2n, 170, 210, 214, 344, 362 aksamala, ak^asutra : 58n, 90n, 94n, 98, 260, 262. Cf. sutra aksara (phoneme) : 326n agaru (Excoecaria agallocha L. ou Com- miphora Wightii (Arn.) Bbandari) : Agni (ou Anala, Citravasu, Pavaka, Vahni, etc.) : 18, 22, 30, 32n, 84n, 86, 88n, 102n, 120n, 126, 128, 138, 140n, 170, 172n, 174, 180, 182, 208, 2l2n, 218, 226, 254n, • 256, 282, 288n, 324n, 331, 338, 360, 362, 364 Agni (comme Lokapala) : 332, 334 agnikarya (rituel du Feu): vi, 86n, 122n, 128n, 254n agnikarya (devoirs envers Agni) : 226n Agni-Purana : 33 In agnibhaya : 226n Aghora : 308 : xvii, tun, 28, 80n, 96, 98, 146n, 208, 236 a 322, 358 Aghorasivacarya : xix, xx, puis passim A ghorai ivacaryapaddhati ou A • 49 51, 53, 55, 59, 61, 67, 73, 79, 85^ 87 99, 103, 109, 119, 121, 125, i’ 35, 137, 141 * 145 ’ 157 > 17l » 179, 183, 185, 191, 193 ■diikutd (de damaita) : 360. Cf. kisalaya pa llava ’ ankurarparta: 38n, 331, 333, 335, 342 ankusa : 352 aiiga (de Siva) : 62n, 74 n , 118n, 182n anga (de Surya) : 108n anga (de Vasanta ou de Kama): 346 angada : 346 ahgamantra (de Siva) : 32n, 38n, 52n, ill SOMAsAMBHUPADDHAfI 62n, 96n, 98n, 118n, 130, 324n, 326n angamanira (d’Astra) : 72n angamantra (de Vasanta) : 344 angamantra (de Kama) : 350 angula (mesure de longueur) : 24, 28, 34, 54n, 90, 244n, 332 acalalinga : 288. Cf. sthiralinga acit : 1 l4n AcintyavMvasadakhya : xii, xiii, xxi, 12n, 13, l8n, 19, 22n, 68n, 108n, 109, 113, ll6n, 124n, 125, 154n, 196n, 202 d, 2l6n, 218n, 230n, 231, 235, 259, 318n, 319 A ia (Sadyojata) : 308 AJATA (SADYOJATA) : 28, 236 aja : 314n Ajita : 30 AjitAgama : 196n, 202a ajnanin : 312n anjana: 94n, I46n an jali : 112, I18n, 210, 214, 216, 218n, 358, 362, 36*. Cf. puspanjali aiiu (individu) : I50n a$u (pour mantra) : 182 adik§ita : 298 , 3 OOn, 302 adhimasa: 12n adhivasana (en general) : 36n adhivasana (des pavitra ) : xi, 36n, 38n, 102, I32n, 136, 150n, I80n adhivasana (des damana) : 134n, 204 , 208, 356 adhivasana (des 6i§ya) : 122n, 132n adhvan : 150n Ananga (pour Kama) : 340n, 350 Ananga (pour Damana) : 340 anantasana : 344 Anala : v. sous Agni anatha : 178n, 190 anugandha: 100 anugraha : 340 antardhyana : 50n antarbali : 88n, l20n, 122n, 170n antaryajana, antaryaga : 50n antarhavana: 50n antyaja : 306, 310n antye§ti : 1 andha : 178 andhakupa: 190 anna : 288 , 294 annamiara: 314 Aparajita : 30 abala : 262 abhayamudra : 346 abhi§eka (ablutions de l’olficiant) : 184n. Cf. avabhrta abhi§eka (onction du guru) : i, vi, xvi, 42n abhyuksaija : 50n, 56n amptamudra : 1 1 8n Amrtatmaka (un patra) : 320, 322n amn'ikarapa, amfti kr : 50n, 102n , ' 118 ambara : 348 , 350. Cf. vasana, vastra Ambika: 18, 338. Cf. Uma, Gauri, Devi, Parvati ayana (moment du solstice) : 234 Arka : v. sous Surya arghya *. 42, 50, 52n, 56, 80n, 108, 126n, I82n, 242n, 260n, 262n arghyadi (liste d'upacara) : 346 , 348 9 352 s arc: 38, 48, 50n , 62, 70n , 74n , 86, 96a, 128, 150, 170, 176, I80n , 204n, 208, 214, 218, 300n , 342, 344 , 346 348 . 350 , 352 , 356, 362. Cf. yaj, etc. arcaka (ekakslarcaka, etc.) : 236n, 238n arcana, arcana, area: 42, 146n, 160 , 198n, 234 , 236 , 360 arcanagara: 342 ariha (richesses) : 1 12n ardharatra : 238 alafikara, alan kr : 74n , 272n, 344 n , 354. Cf. bhus alu (pour vardhani) : 184. Cf. sastralu avakirana : 56n avakunlhana, ava \ r ku^th *• 48n,50/i # 56n, 102n , 212 , 358 avatara : 284n avabhrta: 192n. Cf. abhiseka avarohaga (geste de reprise des pavitra) : 2n, 166n, 186n Avyakta (un patra) : 324n avratin : 228n asoka ( Saraca indica L ), et Asoka : 74n, 342, 344, 352 asvattha (Ficus religiosa L.) : 74n astapuspika : 62n, 118n , 130n , 180 , 182n, 214, 238n a§tabandha (colie) : 242n INDEX 373 astamangala : 330, 331, 333 asi : 62n asitapak§a : v. sous paksa Asura : I98n, 336, 338 astra (arme, en general) : 110, 140n, 352. Cf. ayudha Astra : 32n, 62, 64n, 70n, 72n, 74n, 76n, 78n, 80n, 333, 335, 356, 360, 364 ASTRA : 42, 48i, 50n, 54n, 56n, 74n, 80n, 102, 130, 132n, 140, 180,204, 346, 356, 358 aslradurga : 74n astravardhani : 64n. Cf. vardhani astravari, astrambu : 56n, 102 astrabhi$eka : 72n astralu (pour vardhani) : 138. Cf, alu, sastralu Agama : passim acamana : 38n, 42, 108, 124, 126n, 132, 134, 142, 170n, 182n, 184, 190n, 296, 298. 314, 316, 318n, 360 acara : 190, 292n, 294n acarya : vi, xvi, 32n, 42n, 140n, 142n, 156, 176n, 188n, 206n, 220, 230n, 240n, 254n, 264, 268n, 277n, 312n acaryapuja : 176. Cf. gurupuja. Scchadana : 178a. Cf. ambara, vastra, vasana, etc. ajna (de Dieu) : 66, 68, 1 14a, 116, 162, 190, 206, 210, 358. Cf. sasana ajnabhanga : 266 ajya : #<5n, 100, 140a. Cf ghjta, sarpis atapatra : 100. Cf. chattra. atura: 178a, 262 atmatattva fcomme groupe) : 150, 154, 158, 214, 216, 362 atman : I I4n aimapuja : 5 in, 52n atmarthayajana : 24 n adarsa : 146n. Cf. darpana adicaturdasi : 6n Adilya : v. sous Surya adisaiva: iii, vi, 192, 274n adhara (support du linga) : 244n Adharasakti : 70n, 344, 350 adharasila : 70n abharaija: 138n, 352. Cf. bhu§aija amantratja, ay" - mantr (concernant un Dieu): 108n, 116, 118, 206, , 208, 21 On, 352, 354, 358 a mantr (concernant un homme) : 294 amantraijapavitra : 112n amalaka : 94n, 358. Cf. dhatri amalaki : 96 ayudha (arme, en g6neral) : 82 Ayudha (syn. d’Astra) : 72, 1 lOn aratrika : 116n, 358, 360, 362 a \T radh : 190n, 362 arama : 290, 342. 348, 354 aropana, aroha^a (des pavitra) : 88n, 106 k 118, 120, 136, 142 k 156, 170, 186n aroparia, arohana (des damana) : 210, 214, 360, 362 ar§akalinga : 282n avarana (de Siva) : 32n, 46n, 62n, 1 lOn, 156n avarana (d’autres dieux) : 352 avaranadeva : 156n avahana, a ^ vah : 74 n , 114n, 138n, 146n, 172n, 342, 344, 346, 352 a v/ v r (couvrir) : 74„ asrama: xv, 228n. Cf. brahmacarin, etc. asvina[inasa] : 6 a^adha [naksatra] : 8 asadha[masa] : 6, 8n, 10, 12n, 258 asana (sifege concret) : 58, 100, 144 , 316 n asana (trone d’une divinii6) : 60n, 62n, 64n, 70n, 74n, 102n, 146n, 346, 350, 360. Cf. anantasana, padma- sana asanamantra : 52n, 72n ahuti, V hu : 88n,124n, 128,132n, 140n, 170n, 174, 318, 358, 362 iccha (de Dieu) : 114 Itihasa : 202,t Indra : 18, 62, 64n, 166n, 282n, 334, 336 indriya (pour guhyendriya) : 314n I4a, Isana (un des cinq Brahman) : 64n, 92n, 100, 210n, 302n, 308 Isana (un Lokapala): 334 ISA, ISANA : 64n, 96. 100, 146n, 266n, 290n, 300n, 302n, 32 2, 358 isanasivagurudeva : xx, 116n, 122n, 134n, 176n, 178n, 182n, 196n, 204n, 268n, 284n, 288n, 300n, 306n, 31 On I ianaSivagurudtoapaddhati : 13, 32n, 33, 78n, 85, 117, 135, 177, 179, 374 SOMAsAMBHUPADDHATl 183. 254n, 255, 269, 282n, 283 284n, 286n, 301, 307, 311, 336 Isvara (un Karana) : 154n Isvara (un Lokapala) : 64n is vara (limite du mantra ) : 152, JoU isvaratattva: 152n, 320, 322n ucchista : 296 a 310 Uttara-K&mikHgama : x, xi, xn, xvii, xx, 4n, 5, 6n, 7, 8n, 1-n, _2n, 23. 25, 30n, 31, 32n, 34n, 35, 64n, 86n, 87, 92n, 93, 104n, 106n, 07, 116n, 122n, 123, 124n, 128n, 1-9, 132n, 134n, 138n, 139, 148n. 160n, I66n, 167, 180n, 181, 196n, 202n, 214n, 215, 216n, 258n, 259, 260n, 261, 264n, 266n, 268n, 269, 270n, 278n. Uitara-Karatiagaina : 196n utsava : 36n. Cf. pavitrotsava et damanotsava. utsavamurti : 284n udaka (eau, comme vratanga) : I38n. Cf. jala udakya : 250n uddharaija : 56n udvaha (manage) : 292 upakarana : v. sous puja upanayana : 292n SKa^upaV »s : 134,230.236, P 238, 254 , 296, 298, 300, 302. 306, 308, 310, 312, 314, 316n, 318,360 upavita : v. sous yajnopavita. upavedi : 331, 332, 333 Upagama : xx, xxi, 16n, 22n, 202n Uma : 60n, 277n, 354. Cl. Ambika, Gauri, Devi, Parvati Umapatisivacarya : xix R 5 i : 40n, 282n, 348 ekantaravarija : 298n, 300n ekoddista : 290n edha : 226n A _ ... OM : 40n, 42, 72n, 102n, 140n, 216n, 358n. Cf. praiiava Orpkara (divinit6) : 22n. Cf. Pranava osadhi '. 74n, 112 ausadha '■ 288 Kaccapcsvara : 198n kajjala : 98 Kane: viii, xiv, 11, 18n, 22n, 23, 94n, 146n, 164n, 192n, 226n, 228ri, 230n, 234n, 256n, 258n, 290n, 306n. 322n, 324n, 326n, 328n kaparda : 314n kapala : 338, 348 kamatha : 250n kamao^alu : 58n, lOOn kamalasana : 74n. Cf. padmasana karanyasa : 52n karkasankranti : 8n karkata : 314n karkari (pour vardliani) : 8*n, »8n kartari (pour vardliani ) : 74n, 88n kartrika (ciseaux) : 94 n karpura ( Cinnamomuin campnora Nees) : 98n. Cf. candra karman : 160, 162n, 182, 190, 238 karmanivedana, karmasaniarpana . 17 8n, 182 karmabhumi : 74n karmalopa : 238, 240 kalasa (en general) ; 32n, 40n, 42n, 58n, 64n, 82n, 88n, 333, 335 kalasa (pour sivakunibha) '• 32n, 58n, 70, 78n, 84n, 144. Cf. kumbha, ghata kala (du bindu) : 42n, 326n kala (de la lune) : 24n, 102n, 258n kala (du prasada) : 24n, 102n, 152n, I54n kala (de Sadasiva) : 22n kalam antra : 130 kalamayakalpana, kal5may5bhyar- cana : 56n KAVACA ; 2 48n, 50n, 56n, 90, 98n, 102n, 130, 210, 212 kasturi (muse) : 28, 112n kaka : 240, 250 Kama (ou Smara, Manmatha, etc) : 18, 336, 338, 340, 344, 346, 348, 350, 352, 354 Cf. Ananga kama : 112n, 366 kamatva : 226n Kamikagama : v. sous Uttara-kamika Kamesvari (pour Parvati) : 364 kamya [karman] ; ii, 16n kamyapavitra : 6n, 12n kamyapuja : 4n kamyanjali : 364 . karaka : 106ni 114n. Cf. upakarana INDEX 375 Karanagama : v. sous Purva-KSrana et Uttara-Karana Karana, Karagesvara : I50n, 152, 154 karu (blanchisseur) : 312. Cf. rajaka karttika: 6n, lOn, 164n karpasa (corame mat6riau du pavitra) : kala : 230 kalatattva : 320, 322n KalagamaprayaScitta : 112n Kalagni: 38n Kalatman (=Siva) : 148, 344 kalavayava (truti, etc.) : 146n Kalottara : 299 Kasmir (ddition du) ou K. : xviii, puis passim kasmlra (safran) : 28. Cf. kunkuma Kiranagama: 6, 41, 78n, 96n, 97, 164n, 165, 298, 299 kiri^a : 346 kisalaya (de damana ) : 198n. Cf. ankura, pallava kunkuma ( Crocus sativus L.) : 90n, 98, 136n, 144n, 204. Cf. kasmira kujtana : 56n kunda : v, 56n, 86, 102n, 106n, I22n, 128, 138n, 140n, 164, 170n, 208n, 226n, 331, 332, 333, 356 kun^ala : 346, 350 Kubera (un Lokapala) : 334 Kumara : v sous Skanda kumbha (en general) : 333 kumbha (pour iivakumbha) : 34n, 54n, 58, 60n, 62, 64n, 66n, 70, 72n, 74n, 76n, 78, 84n,88n, 102n, 108n, 130n, 138, 142. 178n, 180n, 208n, 212n. 284n, 332, 356, 358, 360, 364. Cf. kalasa, ghata. kumbha (de Kama ou de Vasanta) : 344, 346, 350, 356 kulira : 314n kuluttha : Dolichos Biflorus Linn. 60n kusa ( Desmotachya bipinnata (L.) Stapf): 16, 50n, 56, 74n, 98 kusambu, kusodaka : 324 kusjha ( Saussurea lappa Cl.) : 1 12n kusuma : v. sous pu$pa Kusumavatl : 346 kusumafljali : v. sous puspanjali knrca : 56, 328n, 344 krcchra : 306, 310n kfta [yuga] : 20 kfpana : 178 kfsa : 17 8n Ky§pa : 160n krsriajina : 48n, 102n, 104 krspastami : 148n, 326n keyura : 350 kesasodha[na] : 94 n, 98 kaivartaka (pecheur) : 250, 306n kautuka (image mobile d’un dieu) : viii kautuka (=rak§asutra) : ix, 106n kaupina : 98, lOOn kauleya (chien) : 240 kratu-prabhu (dit de Siva) : 70n. Cf. yajnasya-pati, yagesvara kravyada: 278 kriya (acte religieux) : 160, 256 kriyakaijda: 176 Kriyakanflakramavali : 192, 220, 328 kriyakrama: 230 Kriy&kramadyotika : xix, 106n. Cf. A ghoras ivapaddhati Kriyak ramadyotika-vyakhya (par Kacchapesvara) : 11, 199 Kriyadipika : 25, 33, 66n, 90n, 91, 132n, 13 3, 170n, 176n, 187, 188n, 189, 324n, 325, 326n, 327 Kriyasakti: 70n ksatriya: 20o, 250n, 296, 302, 304, 308n, 310n v^ksam : 164, 170, 172n, 178n, 184, 364 ksara: 166n k§ira, dugdha : 322, 324, 326 kjlravfksa: 90 kjudrasankha: 314n Ksetrapala : 32n, 120, 124 k§etraneml : 64n ksauma (mat^riau du pavitra) : 20 khadga : 62n, 70n, 78u, 348 khananat 56n Ganga : 24n, 26n gangavatara[ka] : 24, 26n, 102n, 154, 156n, 158 gaja: 354 gajamalika (?): 94n gadduka : 242, 318 Gai>a (groupe): 120, 282, 336 gaga, gagak§ : 292 Gagesa (ou Ibhasya, Gagapati, Gaga- dhlsa, Lambodara, Vighnanayaka, 376 SOMAsAMBHUPADDHATI Vighnesa, Vinayaka) iv, 18, 22n, 32, 46, 80n, 82, 108n, 110, 11 8n, 144, 334, 342, 356, 360 gapesapuja : 82 Ganesvara (groupe) : 46n, 116 gan'dha (odeur) : 286 eandha (parfums, en g6n6ral) : J40, 348, 352, 358. 362 eandha (parfums, comme upacaray. 52n, 74n, 96n, 1 12n, 140n, 210. 214 gandhadi (lisie d’upacara) : 342, 346, 348, 352 gandhajala, gandhavari : 262, 344 gandhadamana : 21 On gandhadravya : 28n eandhapavitra : xi, 22n, 28n, 32n, 104n, 106, I08n, U2n, U8n, 136n, 142n, 210n gandhapisfa : 358 Gandharva (syn. de Kama) : 350 Gandharva (groupe) : 348 Garu^a : 164n garbhadhana : 290n gavya : v. sous pancagavya gapavalinga : 282n gana, gita : 212, 354 Gayatri (de Siva) : 210, 234, 256, 262, 296, 324, 326n Gayatri (de Kama) . 350, 352 Giriaa (Siva) : 336, 338 guna (de prakrti) : 344 guda (anus) : 314, 316n Guru (les sept) : 32, 34n, 80n, 8_, I08n, 110, 118, I84n, 282, 334, 342, 356, 360. Cf. gurupankti Guru (Jupiter) : 12n guru (acarya, au sens strict) • vii, xvi, XX, 84n, 88n, 228n, 286n guru (maitres envisages dans le tarpana) : 40n guru (maitre personnel, objet de culte ou conseiller) 32n, 132, 164, 176, 192, 220, 226, 230, 256, 266, 282, 284n, 288n, 362 guru (sujet des actions decrites) . passim gurukarya: 226n . .. ftf . gurukkal : iii, iv, vi, xvi, 54n, 90n, 106n, 128n, 234n, 277n gurupankti : 110n, 118n, 144, 282n. Cf. Guru gurupuja : 82, 132, 220. Cf. acaryapuja guruvyakhya-kala : 286n Guha : v. sous Skanda GUHYAKA (VAMADEVA): 28 guhyendriya: 314n gjhastha: 12 n, 220 , 226, /_8n gairika (orpiraent rouge) : 28n go : 314n, 326 gotra: 40n gomaya*: ^32, 1 90, 322, 324n ,326, 364 gomutra, gojala : 322, 324n, 3* > gorocana : 98n Govinda: 18 . Gauri : 26n, 60n, 336, 338, ^ 340.^ C . Ambika, Uma, Devi, Parvati gauryavataraka : 26n granthi (noeuds des pavitra ) : 4z, z^n, 28, 30, 34, 54 n , 102, 112 Graha (planfetes) : 108n, 122n ghata (en general) : 40n ghata (pour sivakumbha) : 58n, oo. 'Cf. kumbha, kalasa ghatika (unit6 de temps) : 234n. Cl. kalavayava ghatitalinga : 30n, 280n lhrSV£ 324, 326, 358. Cf. ajya, sarpis GHORA : v. sous AGHORA CaijiJa ( ou Capdanatha, Capdanayaka, ' Candesa, Capdcsvara) : 30, 32n, 46, I36n, 146n, 182 n, 186, 188n, 190, 192. 218n, 248n, 266, 268n, 270, 272 k 278, 282n, 286n, 334, 364 capdadravya : 268n, 270, 272 candapuja : 182n, 186, 188n Candagni : 190n candala : 278, 336 catiirthikarman : 288n, 290 caturdasi[tithi] _ (mention^ comme parvan) : 258 catu§patha : 56 candana (Santalum album L.) : 5Un, 52. 56n, 98n, U2n, 126n, 170n, 782m, 280, . candra (camphre) ‘. 28. Cf. karpura Candra[mas] : 22, 102n Candra-uparSga : 234 INDEX 37 ? caru: 76n, 86, 88n, 100, 108n, 118n, 120n, 132, 136n, 140n, 144n, 170n, 172n, 212a, 282n carmakara : 250n, 306n calaliAga : 30, 186n, 188n, 282, 288 calasana : 60n caturmasyavrata : 90n, 164n caturmasyavratanga : 90n candrayapa : lOn, 258, 292 capa : 352 camara : 74n, 94n, 331, 354 cit : 1 14n citta : 164 citra (image peinte) : 282, 284n Citravasu : v. sous Agni citrai (un mois tamoul) : 204n Cintyagama : 56n, 57, 33 In cuta ( Mangifera indica L.) : 74n caitra[masa] : ii, 198n, 200, 204n, 220 . cora : 226, 240n caulavrata : 292 chattra, chatra : 94n, 146n, 354 chada(feuilles, de damana):340.Cf.p&tTa. Jagannatha ( = J>iva) .- 214, 364 japa, y'" jap : xvii, 10a, 78, 80n, 104n, 108n, 118, I34n, 156n, 160, 164, 212, 220, 234 h 318, 354, 360 Jaya : 30 jala (eau, comme vratSngd) : 90n, 96, 136n, 144n. Cf. udaka jalasukti : 314n jagara : 134n, 212, 360 jati (terrainaisons des mantra ) : 344 jati (caste ou classe) : 230, 294n, 308n Jatisa : 294n, 296, 300, 302, 306, 308 jinjoddhara : 252n jfianakhadga, jnananistriipsa, jnanasi : 50n, 54, 70n, 78n, 356 Jnanasakti : 70n Jflanaratnavali : 33, 34n jfianin : 264n, 3l2n damaru[ka] : 348 tat aka : 290 taodula: 96n tattva : 26n, 38n, 102n, 132n, 148, 150n, 152n, 154, 158,216, 320n tattvapavitra : 22n, 24n, 102n, 150n Tat-Puru$a: 100, 308 TAT-PURUSA : 28, 90, 210, 300n tantu : 20n, 22n, 28n, 34n, 102n, 112 tantudevata : 22n Tantra : 230n tantrasaAkara : 202n taptakrcchra : 272n tarpaua, f trp : 38, 40n, 138n, 140, 182n, 220, 356 tamas: 344 tatfana, tad : 56n, 74 n tambQla : 90n, 94 n , 98. 126n, 136n, 144 n , I70n, 182n, 256n tamra (materiau du pavitra) : 20 Taraka: 336 taramantra : 358 tala (empan): 54n, 244n, 260n, 332 talatraya (claquements de mains) i 50 n tithi (ou : pratipad, dvitiya, etc ) : 6, 8n, lOn, 18, 36n, 204n, 342 tithidevata : 18n Tirunelveli : xviii, xx tila (Sesamum indicum L.) : 60n, 134n tilaka : 50n tejas : 52n Tejovat (un patra) : 320, 322n taila : 94n, 98 tailabhyanga : 256n, 318 toya (eau. en g6n6ral) : 288, 312n, 316 toya (comme vratniiga) : 96n. Cf. jala, etc. torana : 42n, 330 Trika : 202n Trinetra : xix Trilocanasivacarya : iii, xix, xx, puis passim trisutra-vesjana : 56n. Cf. vest truji : 344 truji, etc. (unites de temps) : v. sous kalavayava DAK§I^1A (AGHORA) : 236n, 270, 290, 306, 312 Daksina-Tantra : 202n daksinamarga : 250 daksiija : 178, 362 daksinayana : 8n danda (comme vratMga ) : 90n, 94 n , 98 daijda (comme attribut d’un dieu) : 58n dadhi : 322, 324, 326 dantaka§tha, dantadhavana : 90, 94n, 96n, 132, 138n, 146n, 210, 358 Damana [kal (ou Dima) : xii, xiii, 1^6, 198n, 200, 206, 336, 338, 348, 350, 352, 354 48 SOMAsAMBHUPADDHATI 378 damana ( Artemisia vulgaris L.) : xii, xiii, 104, 196 a 220, 333, 338, 340, 342, 348, 352 h 366 damanafka]-, dama- , damanaparvan : 196n, 200, 204n, 218 , 220n, 340n, 342, 358, 364 damana-, damapuja : i, ii, iii> iv. vi, xii, xiii, xiv, xx. xxi, 104n, 134n, 168n, 196 a 220, 258n, 364 damana-, damavidhi : 196n, 220 damanotsava, damotsava t 196n, 336, 354 a 366 darada : 306n darpana (comme objet d’onrande) : 94n, 98 darpana (comme image divine) : 284n darpana (comme mangala ) 33 In darbha : ix, 20, 52, 54n, 74n, 86n, 102n, 128n, 328n darbbamala: 330 darbhasaip s l ;ara » darbhavistara : 134 dasangadhupa : 266n dana (don, en general) : 178 , 234 , 36 <. dana (du nirmalya ) : 266 , 278 Danava: 196 danta (pour damana) : 200n dama (pour damana) : v. sous damana dasi : 272n, 312 Dikpati, Dikpala, Digisa. Dinnatha : 32n, 62, 64n, 76n, 120 , 122n, 138, 142 , 174. Cf. Lokapala, etc. digdhvaja: 330 dik§a : i, iii, iv, vi, xv, xvi, 16n, 36n, 38n, 44n, 52n, 54n, 56n, 60n, 66n, 72n, 80n, 84n, 86n, 122n, 132n, I40n, 156n, 192n, 228n, 240n, 250n, 264n, 270n, 312n, 332n Diksadarsa : 66n, 67 diksita : 20n , 178n, 192, 224 . 286 , 294, *296. 298, 300n, 331 , 362 dina : 178n dipa (lampe) : 331n dipa (un upacara) : 118n, 342 dipaprabha : 286 Diptagama : 166n, 167, 330, 33 1 n, 333 dirghasvara: 344,350 dugdha : v. sous k§ira Durga : 18, 60n, 64n dus : 248 , 286 , 288 , 292. Cf. dosa durva ( Cynodon dactylon (L.) Pers.): 52, 56n, 112, 170, 214, 362 Deva (pour Siva) : passim Deva (groupe) : 198n, 336, 338, 348. Ct Sura devakarya: 226n D&vakotlai (Edition de) ou D. : xvm, puis passim devadravya : 270, 272 devapradak§ina: 284n devasva : 270, 272 devi (deesse, en general) : 346, 34$ Devi (Sakti de Siva): 46, 116,334, 336 , 340. Cf. Ambika, Uma. Gauri, Parvati devocchista : 268n, 272n, 277n desika : 4n, 142n, 156n, 328 dehali : 355 Daitya : 336 daivikapada : 332 , 334 daivikalinga : 282n dosa : 226, 254, Cf. dus dravya (produits necessaires au culte) : 50n 9 160 dvadasanta : 154n, 182n dvara : 48, 330 , 332 , 223, 356 Dvara : 32, 42 , 48 , 82n, 360 Dvarapala, Dvaradevata, Dvare»a : 42, 48n, 82n, 108m 118n, 138, 142 , 332, 356, 360, 364 dvarapuja : 208n dvija : 20n, 178n, 220, 250, 300, ^10n, 362 dvyantaravarna : 300 n dharma : xiv, xv, I12n, 202n, 232n, 264n* 306n, 31 2n Dharma : 344 Dharmasastra : xiv, xv, 94n, 3^-n, 326n, 328n. Cf. Kane dhatri ( Emblica officinalis. Gaertn.) : 96n, 208, 21< n. Cf. amalaka dhanya (sous les kumbha) : 58, 60n, 344 dhaman : 50n, 280n dhupa: 52n, 96n , 108n, 112. Win, 132,266, 286,344 dhyana, dhyai : xi, 134n , 212. <.14. y 3l8n, 346, 348, 350, 352, 360, 362 dhvaja : 330 nakha (coquillages) : 3l4n nakha (ongles) : 94 n, 166n naja : 250, 306n naldipravaha : 286 I tiDbX if 9 Nandin, Nandisvara : 46, 106n, 108, 334, 336 nam : 182n, 190 , 364. Cf. pra- nam. namaskara: 108n, 212n NAMAH: 40n, 102n, 156, 216n, 344n NA YANA (pour NETRA): 146n Nara (Tat-Puru§a) : 42 NARA (TAT-PURUSA) : 90, 100 naraka: 328 narendra : 312. Cf. ra jan navambu (eau “ neuve ”) : 314 Naga : 18, 22, 102n, 282 nagopavita: 62n nadika (unite de temps) : v. sous ghatika nadiyoga, nadisandhana : 126n , 128, 182, 356 nada (une kala du mantra) : 152n nala (tiges, de damana ) : 208, 21 On , 358 nityakarman, nityakriya : ii, iii, xvii, lOn, 14, 16, 36, 40n, 138, 180,254 , 354 nityapavitra : 16 nityapuja, nityarcana: 4n , 16n, 214 342 nityahani : 226 nityanga: 14n nityanga-vastupuja : 58n nityotsava: 284n niyatitattva : 320n niyama (injonction en general) : lOn niyama (voeu particulier) : 116, 148n, 162n, 164n, 166n, I68n, 182n, 256 nirapeksa-visarjana : 172n, 184n nirlksana: 56 Nirriti: 334 nirodhana : 62n, 80n, 126, 170n, 172n nirodlnirgbya : 80n, 126n Nirmalamaiji ou N. : xix, 54n,35, 56n, 57, 62n, 63, 70n, 71, 78n, 81, 83, 102n, 107, 154n, 182n, 183, 186n, 332, 334 nirmalya (en g6neral) : xvii, 88n, 138, 180n, 186, 188n, 190, 192n, 248n, 266 a 288, 360 nirmalya (ce qui a 6te jete dehors) : 268n, 270, 272 nirmalyagarta : 248 nirvana (d’Agui) : 254 nirvai?adik§a : xvi, 42n, 312 nirvanadiksita : xvi, 312 nivrttikala : 44, 326n, 334, 356 nivedana (du repas) : 88n nivedana (du kartnan ) : v. sous karman nivedita : 270, 272, 277n. Cf. devocchista nivedya : v. sous naivedya nisarcana : 234 nisedha : 12n nisthura [mudra] : 126n, 174 nupura : 348, 350 nrtta : 354 NETRA : 12a, 146n, 344n naimittikakarman : i, ii, lOn, 16, 180 naimittikapavitra : 12n naimittiki puja : 4n , 138, 214 naimittiki vastupuja : 58n naimittiki sandhya : 38n, 138n naivedya, nivedya : xvii, 124n, 126n, 148n, 170n, 182n, 264, 270, 272, 274n, 288n, 346, 358, 362 naisthika[brahmacarin] : 228n nyasa, ^ nyas (pour un objet) : 74n , 78n, 94n, 96n, 130, 358 nyasa, nyas (pour un mantra) : 30n, 48n, 52n t 102n, 108, 182, 320n, 322n, 346, 350, 356 paktibhanda : 316n pak§a (quinzaine, claire ou sombre) : 6n, 204n , 258n pancagavya : xvii, 50n, 56, 90n, 94n, 96, 132, 136n, 138n, 144n, 146n, 244 n, 250n, 308n, 314, 316, 320 a 328, 333, 335, pancamfd : 94n, 146n Pancaratra •: xxi pancasuddhi : 360 pancagni : 246n pancangadamana : 210, 214 paneamrta : 84, 138n, 320n pancopacara : 84 pajja (comme materiau du pavitra) : 20 patra (feuille, en gdncral) : 16, 288 . Cf. chada patra (de damana) : 208, 210n, 358 pada et padadhvan : 22n paddhati : passim padma (materiau du pavitra) : 20 padma (tenu par une divinite) : 346 Padma-Purana : 160n, 161, 164n Padmavati : 346 3ro SOMAsAMBHUPADDHATl Padmayoni (pour Brahman) : 750 pidmasana, padmavi$tara : 52n, 344, 350. Cf. kamalasana paramikarapa : 52n, 108n Paramesvara (pour Siva) • passim parasthana : 200 Parikhya : 84n, 85 pararthapuja, -yajana : 26n, 240n paricara (serviteurs) : 156n, 332 paridhi : 122n, 140n, 170n, 182n, 362 parivara[ka] : 82n, 1 16n parivaradevata : 82n, 334 parvan : 200n, 238n, 256, 258, 290 parvapuja : 234n, 258 pala (mesure dc poids) : 324 palisa (Butea monosperma (Lamk.) Taub.) : 96, 326 pallava (de damana) : xiii, 200. Cf. ankura, kisalaya pavanasana: 212 pavitra (concret) : i, vn a xti, 1 a 193, 2l8n, 258, 333 pavitraropapa, pavitrarohapa, pavitra (rituel envisage globalement) : i, ii, iv, vi, vii k xi, xxi, 1 a 192, , 196n, 200n, 204n, 208n, 212, 216n, 218n, 258n, 330, 335, 358, 362 pavitrarohapa (gestepr6cis d’offrande) : v. sous Srohapa pavitrotsava : 2n, I68n Pasupati: 62n , 4 .. J~ pa (boire, comme source de tautes) . 314.316 pa tr a^^Acip ie n t) : 86n, 100,130, 208 P 212, 260, 320, 326, 354, 358. Ct. bbajana pada (pieds, comme susceptibles de provoquer une souillure) • 248, 262,266 nt paduka (comme ollrande) : 94 n, 100, 146n paduka (comme substitut du guru) : 176n . . Jt ... paduka (dans la description d un dieu) : 348 pudya (boisson, en general) :288 padya (comme offrande) : 5z.n, 14 od, papa?M2. 224n, 246, 264n, 318, 328 piyasa : 172 Parameivara : 260 PSrvatl : 282, 338. Cf. Ambika, Uma, Gauri, Devi. par$pigbata : 356 paUka : 330 pasa (Hen, en g6ncral) : 52n, 84 n pasa (lacet) : 352 Pavaka : v. sous Agni Pasupatistra : 62n, 78n pasupatkstramantra : 72n pipdika : 24, 242, 244n, 246n, 278,335, ‘ Cf. pi (ha Pitr : 18n, 22n, 40n pitr (pkre, sens general) : 232 Pisaca : 278n, 332, 334, 335 pitha : 186, 192n, 252n, 262 pUldS (TAT-PURUSA) : 210 putpsavana : 290 pupya : 290n pupyakala: 234n pupyadina : 326n punyaphala : 198n, 200 putraka : xvi, 4n, 228n, 264n Purapa : xii, xiii. xxi, 24n. 164n, 232n Puravftta : 196, 198n, 202n PURU§A (pour TAT-PURU$A) : 300n, 322, 358 puru$a[tattva] : 320, 322n purusamkna : 246 pu§pa (en gknSral) : 36, 58n, 288, 344, 352, 356 pu§pa tde damana) : 210, 358 puspMjaU : P 160. 212, * 4 f* 4S fi 3 4 10 2 $ 2 Pustaka (le Livre) : 32, 132, 174 , *82 .r nQ * 102, 130, 162 J- puj : 48, 52n, 58, 76n, 82, 108, 1 I8n, V P /30, 132, 140n, 178, 180, 190, 200 204, 214, 256, 300n, 342, 348, 356, 860, 364, puja: vi. xi, 2, 16, 42n, 46n, 58, 9~n, 1 14n, 138n, 146n, 162n, 166n, 180n, 186n, 198n, 220, 234, 236n, 238, 240, 244n, 248n, 252n, 254n, 256n, 258, 260n, 277n, 286, 288, 296. 352, 356, 360n puj 5 -upakarapa : 50n, I06n, 1 14n, 262 purapa (unjaipskfiradumat»(fapa): 56o ptlrpakumbba: 330, 331 ifabfex 38 i purgHhuti: 124n, 126 , 140, 170n , /72, /SO Purva-Kamik&gama: xx Purva-K&raiiagama: viii, ix, 6n, 9, 12n, 20n, 21, 72n, 75, 78n, 92n, 95, 96n, I34n, 135, 142n, 143, 144n, 147, 166n, 167, 234n, 235, 274n, 275, 282n, 283 pj-thakpaka-bhuj : 312 paisacapada : 332 Pauru§I : 30 Pau$karagama : 165, 166a Prakfti (comme divinit6) : 30, 102n prakj*ti[tattva] : 150, 320n Prajapati : 22a Pragava (comme divinite): 22, I02n pra^ava ( = Oip): 58, 72, 74n, 216n, 358n, 362, 364. Cf. OM praijavarghya : 42 pra^avasana : 102n pra f nam : 108 , 164 , 180, 218. Cf. f nam praiiama: 118, 170 , 174 pra-ni-V^ P at • 364 pratima : 188n. 282, 284n, 286n pratiloma[jati] : 250n prati§tha ^installation rituelle) : iii, vi, 16n, 288n, 290 pratistbakala : 44, 334, 356 pratisara: ix. Cf. kautuka pratiksapa (=darpana?) : 284n pradak§ina : 48n, 62n, 66n, 74n, 142n, 212n, 256n, 282, 320n prado§a, pradosapuja : 234, 256n pravara : 40n pravasa : 226n prasada, pra V" sa d : 114, 182, 190 206, 352 prastlia (mesure) : 324n praharaya ( = arme) : 56n prakara : 48n, 134n pra$ayama: 318n pranyaAga : 266n pratar, prataljkala : 136 , 180, 210 9 214 , 318n, 354 , 358 praya4citta : i, ii, iii, iv, v, vii, ix, xi, xiv & xvii, xxi, lOn, 14, 16n, 124n, I40n, 170n, 172, 224 a 328 Prllyaicittavidlii ou P.V. : xiv, xx, 229, 237, 240n, 241, 244n, 245, 248n, 249, 251, 253, 260n, 261, 266ti, 267, 270n, 271, 279, 282n, 285, 286n, 287, 288n, 291, 297, 309 Pr5yadcittasamuccaya ou P.S. : xx, 226n, 227, 231, 241, 257, 264n, 265, 266n, 267, 272n, 273, 278n, 279, 284n, 285, 291, 293, 309, 310n, 311, 316n, 317 prayascittahoma : 122n, 124n, 140, 180 prayascittardha : 230 prayascittin : 226 prasada (temple) : 106 prasada {mantra) : 24n prok§ana, pra if uks : 42 9 50, 56, 102 , 140, 166n PH AT * 344n phala (au sens propre) : 210, 288, 342, 344, 358 phala (sens figure) : 178n, 182, 364, Cf. pu$yaphala bandhaka : 182 bandhu jana : v. sous bandhava bali : 74n, 88n, 120, 122n, I24n, I26n, 170n, 184n, 2l8n, 256, 360. Cf. antar-, bahirbali bahirbali : 120n, 122n, I70n, 174 BAHURUPA (AGHORA) : 28, 238 y 254, 302n bapalinga : 30, 188n, 252n, 282n bandhava : 232, 362 bala : 178n t 230, 262 bahumala : viii, bindu : 44n bindu (une kala du mantra) : 152n, 214n bimba : 360 bija (graines, sens propre) : 74n bija (des mantra ) : 44n, 72n, I40n, 150n,158n, I74n, 214n, 216n, 218n, 326n, 344n bijamukhya (un mantra) : 146n bubhuk§u : xvi, 92n, 132n, 134, 154, 182n, 228n, 234 buruda : 306n lirliatkalottara : 202n, 203 bodhasi : 54n, 78n. Cf. jnanasi, etc. Bvahmakalottara : 246n, 247 brahmakurca : 326n, 328n brahmaghata : 328n brahmacarin (celibataire, statut dur- able) : 178n, 220, 226, 228n 382 SOMAsAMBHUPADDHATt brahmacarin (continent, 6tat tempo- raire) : 318 . . . Brahman (sans attributions dennies) . 18 , 22 , 26n, 32n, 336, 340 Brahman (comme Karaija) : nun, 154n, 216n Brahman (comme Lokapala) : 62, o4n, 94n, 334 « . . 0 Brahman (comme Vastunatha) : 48n, 58n, 108, 356, 360 Brahman (les “visages” de Sadamva) . 308n, 326n, 328n brahmapada : 332, 334 brahmamantra : 38 n , 5 2 n, 64Li, 94n, 96n, U8n, 130, 156n, 236n, 272n, 322, 324n, 326n, 362 brahmarandhra ■ 52n, 1 52n Brahmadi (autour du kunda) . I40n brahma^a : 20n, 178n, 250n, -9~n, 296n, 300n, 302, 304n, 308, 3 1 On, 331 356. Cf. vipra bhakti : 132, 160, 178, 218, 230, 256, 262, 318n v ~ bhak§ (impliquant une faute) . 316. Cf. nirmalya bhak§ya : 358 . . bhaga (organe sexuel feminin) : /2n. Cf. yoni Bhatta-Narayanakantha : 300n Bhava (pour Siva) : 206 bhasman : 56n, 90n, 94 n, 96, 138n, 146n , 166n, 208 , 210n, 318n, 338, 348, 358 . bhasmavandana, bhasmabbivandana . 126n, 170n, 182n bhasmasayya : 134 bhajana : 136. Cf. patra bhadrapada [masa] : 6 Bhanu : v. sous Surya bhik§apatra : 94n, 98 bhilla : 306n bhukti : 4n, 342, 360 bhuktikama: 182 . r, kT bhu (dans le sens de mediter) . 80n. Cf. S dhyai, V smr bhuta : 40n, 120, 122n bhutasuddhi : 50, 52n . „ bhutala, bhubhaga, bhumit 38, 40n, 138, 190, 198n, 200 bhuparigraha : 40n bhusayya : 318 J- bhus: IlOn, 342, 352. Cf. alaA- Bhjgu : 40n Bhrngin: 46, 334 Bhairava : xii, xiii, 196, 198, 202n, 206n, 338 * 348 bhoganga: 90n, 92n, 118n, 144n, 146n bhojaka : 292 . . bhojana, V" bhuj (repas comme don) . 17 8n, 362 bhojana, J~ bhuj (repas de 1 initic) . 298n, 354. Cf. caru, hayis bhojanesu-prayaacitta : 290 a 296, 312 k 316 Bhojaraja: 268n, 269, 283 bhautika: 228 bhratj: 232 makuta: viii „ ltn Makutagama : xiv, 6d > 24n > 2 f’ 3/, ,,J 1 makha (pour yaga) : 74n, 11 4 , J30, 148n, 218, 362 makhama?d a P a : mangala[dhvani] : 354 matha: xviii, 188n mandapa: v, vi, xi, 32n, 36, 38n, 40n, 42n, 44n, 48n, 56, 58n, 60n, 66n, 68, 74n, 78n, 80n, 82n, 86n, 92n, 104n, 106, 1 lOn, 118n, 122n, 128n, 136, 138n, 142n, 156n, 170n, 184n, 210n, 214n, 218n, 330, 331, 332, 335, 342, 356. Cf. Yagamaiidapa, etc. mantfapapuja : 36, 66n mani^apasamskara : v. sous satnskara maijdala (“spheres” de Surya, Soma et Agni) : 102n, 150n, 154n, 216n mamjala (diagramme, en general) : 38n, 48n, 52n, 54n, 74n, 84n, 88n, 102n, 128, 132. 136, 138n, 170n, 172n, 178n, 180n, 182n, 184n, 208n, 320n, 332, 333, 344, 356, 360, 364 Maijdalesvara : 84n, I08n matsya : 314 madhu (miel) : 86n madhu (un mois) : 204n, 34_ manas : 160 Manonmani : 30, 60n J ~ mantr (dans le sens: f cc| i® r des mantra ) : 50n, I30n, 322, 3~6n Mantra (divinitks): 150n INDEX 383 mantra : xi, xvii, 4n, 28n, 38n, 40n, 42n, 44n, 50, 52, 60n, 70n, 72n, 74n, 92n. 94n, 96n, 100, 118n, 120n, I22n, 130n, 134, I40n, 144n, 146n, 150n, 152n, 154n, 156, 158, 160, I72n, 174n, 182, 184, 196n, 206, 208, 212, 214. 2i6n, 218n, 246, 256, 260, 266, 312n, 316, 318n, 322, 326n, 331, 352, 360, 362, 364 mantratarpana, mantradlpana: 140n mantravid : 156n, 206n mantrasuddhi : 50n mantrin : 2, 4n, 66, 68n, 136, 146n,206n Mantresa, Mantresvara : 116, 150n mandira : 38n Manmatha: v. sous Kama Marut : 336 mala: 274n Maya : 144n, 145 mastaka (du Dieu) : 212n Mahakala : 46, 334 mahapataka, mahapapa : xv, 246, 324n mahamudra : 1 18n mahasnapana, mahasnana: 204n , 250n mahi§i : 314n Mahcsastra : 74n Mahesvara (pour Isvara, comme Karana): 152n mamsi ( Nardostachys jatamansi DC.): 1 12n matanga : 278 Matp (les Mferes): 120 , 122n, 282 madhava (un mois) : 204n, 342 manusalinga : 282n manusyapada : 332, 333, 334 may5: 150. I52n mayatattva: 150n, 320n mala : v. sous aksamala, darbharaala, mundamala malya: 274, 344, 346 , 348 , 352 mas a ( Phaseolus radiatus. L.): 60n m sracara: 202n mukti: 4n, 342 , 360 Cf. moksa muktikama: 182n mukhavasa : lOOn munja ( Eriantlius munja (Roxb.) Jesw.) : 20 muo^amala : 348 mudga ( Phaseolus Mungo L.) : 60n piudgara : 62 n mudra : 72n, 126n Muni (groupe) : 38n mumuksu : xvi, 72n, 92n, 132u, 134, 154, 182n, 228n, 234 mura ( Elettaria Cardamum Maton) : 1 12n musali ( Carculigo orchioides Gaertn.) : 112n musta ( Cyperus rotundus L.) : 1 12n muhurta (moment favorable) : 142n mutra : 248. Cf. gomutra murti : 4n, 26n, 32n, 60n, 62n, 64n, 70n, 74n, 78a, 284n murtimantra : 52n, 60n, 72n mfila (de damana) : 206, 208, 210n t 354 , 358 mrdamantra (de Siva) : 38u, 52n, 60n, 62n, 68, 74n, 78, 96, 118, 124n, 130, 150, 152, 154, 158, 170n, 182n, 210, 212. 214, 288n, 324, 326, 358, 362, 364 mulamantra (d’Astra) : 72n mulamantra (de Va^santa) : 344, 346 mrdamantra (de Kama) : 350, 352 mrdamantra (de Damana) : 348 mulamantra (de Surya) : 360 Mulagama : 22n, 260n mu§ika : 240 mrgajina : 94n, 146n Mrgendragama : 36n, 38n, 39, 40n, 66u, 74n, 76n, 77, 78n, 86n, 89, 96n, 97, 106n, 122n, 123, l32n, 144n, 145, 192n, 210n, 228n, 229, 246n, 256n, 257, 260n, 261, 292n, 300n, 301, 302n, 318n, 334 Mrgendrapaddhati : 98 n, 324n, 325 mrd, mpttika (terre, en genera!) : 74n, 206 , 208 mrd (comme vrat&nga) : 90n, 96n , 138n, 166n , 208 , 2l0n, 358 mekhala : 140n meda : 306n mesa [rasi] : 200n, 204n moksa : 1 12n. Cf. mukti moha : 226n Mohaiurottara : lOn, 16, 25, 112n, 134n, 165, 166n, 233 mauii : 350 Yak§a : 282, 338 yaj : 70, 74 n , 84 . 180 , 186. 190,352, 356 , 358 , 360, 364. Cf yT arc, etc. 384 SOMASAMBHUPADDHATI yajamana : 156n, 254n yajna : 54, 78n. Cf. ySga [yajna]sambhara : 50, 342. Cf. yaga dravya, yagavastu yajnasutra : viii yajnasya-pati : 78n yajnopavita (des dieux) : viii, 22n yajnopavita (de l’officiant) : 38n, 40n, 316 yati, yatin : 12n, 178n, 264n yantrika : 278n Yama : 18, 334 yaga : 68, 128n, 176n, 178n, z08, 330. Cf. makha yagagrha : 48n, 80n, 342 yagadravya : 358. Cf. yajnasambhara, yagavastu. ySgadhaman : 106n yagabhur : 74n yagamandapa : v, 26n, I06n, 108n, 330 & 335. Cf. ma^dapa yagamandira : 36, 330 yagavastu : 354, Cf. yajnasambhara, yagadravya yagavisarjana : 182 yagasala : 330 Yagesvara : 64n, 78n, 184n, 212n yatra : 234n yana : 354 yavaka (orgc) : 256n yuga : 20, 344. Cf. kalavayava Yogajdgama : 20n yogapatta, yogapatti : 94n, 100 yogin : 264n, 282 yojana : 192 yoni : 72n, 314n, 316n rakta (sang) : 248 raktacandana : 28 raksaoa, rak$a, V" rak § \ * Sl }±oi nn 78, 80, 102n , I26n, 130 , 178n , 190, 206 , 212, 252n , 254, 354, 358 raksasutra : 106n. Cf. kauluka, pra- tisara rangadravya : 28n raiaka (blanthisscur) : 250, 306n. Ct. karu ra jani (curcuma Ion ga Roxb.): 112n rajas (un guya) : 344 rajas (sang menstrucl): 248 Rati: 338, 348, 350, 352 ratna ; 58n , 74n, 272n ratnalihga : 30, 188n, 252n, 282 Ratnodaka (un pdtra) : 320, 322n Ravi : v. sous Surya rasa: 74n Raksasa: 332, 333, 334 rak^asapada: 332, 335 raga-dve§a: 318n rajan : 226, 252. Cf. narcndra rajata[pavitra] : 20 ratri-[puja]: 234 ruj, ruja : 226 , 230 Rudra (pour S'iva): 276n, 277n Rudra (un Karana) : 26n, 150n, 152, 154n, 216n Rudra (groupe) : 120, 122n, 170 Rurusamhitd (pour Raurava) : 52 n, 53 ROPIN' (AGHORA) : 96, 98, 208,314, 322 rekhacatu§taya: 56n rccaka: 118 rocana: 28, 90n, 98. Cf. gorocana rodhana (obstacle) : 4 n rodhana, rundh : I26n, 174 . Cf. nirodhana romachedana : 166n Rauravagama : vi,2n, 6n, 9, 21, 27, 28n, 35, 37, 52n, 84n, 92n, 98n, 134n, 331n Lakulisa : 284n Laksmi : 58, 82n, 108, llOn, 118n, 331n, 334 aJ~ langh (impliquant une faute) : 248 , 270, 278 Lambodara v. sous Ganena lambamana viii laya (du mantra) : 118n, 154n lavana : 166n laja : 56n linga (marque, en general) : 178n linga (symbole de Siva) : v, viii, xi, xvii, 2n, 22n, 24, 26n, 30, 34, 36n, 54n, 72n, 84, 112n, 114n, 118n, I28n, 138n, 144n, 154n, 178n, 180n, 184n, 186n, I88n, I92n, 2l2n, 214n, 240 k 254, 260, 262, 266n, 276n, 277n, 278n, 280, 282, 284n, 286n, 288n, 328n, 335, 356, 360, 364 lingamudra : 72 lingamQrdhan : I54 n . Cf. mastaka lingasuddhi ; 146n INDEX 385 lingin : 178, 362 Lokapala, Lokadhipa, Lokena : 30n, 64n, 66n, 68n, 76n, 82n* 94n, I08n, 1 lOn, 116, 140n, 144n, 178n, 184 , J52, 356 , 364. Cf. Dikpala, etc. lokasarnvyavahara, lokacara : 264 lohalinga, lauhalinga : 30, 733/7 VAKTRA (TAT-PURUSA): 28 vaca (A corns Calamus L.) : 1 1 2n vajrlkarana : 56n vanadevi : 348 vanaprastha, vanastha : 228n vara (faveur) : 198n. 340 varada[mudra] : 182n, 346 varata : 314n Varuna : 324n, 334 varna (phoneme) et varnadhvan : 22n varna (ciasse) : xv, 292, 294, 302n. Cf. jati vardhani : 32n, 34n, 58, 60n, 62, 64n, 66, 68, 70n, 72, 74n, 76n, 78, 80n, 88n, 108n, 110, 138,142, 184, 333, 335, 356, 364. Cf. aslra- vardhani. VARMAN (KAVACA) : 90, 106, 130, 146n, 210, 358 VASAT : 344n vasana (vetements) : 344, 346, 362. Cf. ambara, acchadana, vastra Vasanta : 336, 333, 340, 344, 346, 343, 352, 354 vasantakala : 340 vasantatilaka : 366 vasantapuja . xii, 196n, 204n, 336, 342 a 354 vasantayaga : 366 vastra (en gen6ral) : 36, 74/2, 96/?, 733w, 27 2 n. Cf. ambara, accha- dana, vasana vastra (comme offrande) : 94/2, 176 , 178 Vahni : v sous Agni VAM, VIM, V0M, VAIM, VAH : 344n vaditra : 354 vanaprastha : 292n vanara : 240 Vama: 308 VAMA, VAMADEVA: 28, 96, 98n, 208j 290, 300n, 312, 322, 358 Vama-Tantra : 202n vamamSrga : 250 Vama etc. (neuf 3akti) : 22n Vayu : 22n, 324n, 334 Vdyu-Purana : 284n varibhaya : 226n varuijasnana : 256n vardhani : v. sous vardhani Vasanti : 348 Vastugirvana, Vastunatha, Vasivadhi- pati (= Brahman): 48n, 53, 64 n, 82n, 703, 334, 356n Vastvisa ( - Vastupurusa) : 356n, 360 Vastudevaia (groupe) : 48n, I22n vastupuja : 38n, 48n vastuhoma : 38n vikira : 54n, 56. 60n, 74n, 80n, 356 vighna : 76, 43/7, 56n , 63, 70n , 80n , 32 Vighnanayaka, Vighnesa : v. sous Ganesa Vi jay a : 30 vijnapana, et verbes associes : 73, /60, 790, 270, 272, 273, 364 vitapa (plante) : 793/7, 200 vilana : 330, 342 vidya (pour mantra) : 38n vidyakala : 44, 334, 356 vidyatattva (pour tuddhavidyatattva) : 152, 320, 322n vidyatattva (comme groupe) : 152, 154, 158, 214, 216, 362 vidyadeha : 52n Vidyanathasivacarya : xx vidyapitha : 362 vidyapuja : 732, I74n vidyasana : I70n Vidyesvara (les huit) : 38n, 60n, I92n, 335 vidhi[vi]cchidra : 2, / 74, l70n vidhi[vi]cchidra-puraka-homa : 124 , 770/2 vidhivilanghana : 4n vidhistha : 3 1 8n vidhisnana : 316n Vinayaka : v. sous Ganesa vipra : 310. Cf. dvija, brahmana vibhusana : 776, 362. Cf. bhus virakta : 90n, 132n vise§adlk§ita : xvi vme§apuja : 244n. Cf. nairaittiki puja, vaiseijikarcana visesasannidhant ; 184n 49 386 SOMA9AMBHUPADDHATI visesSrghya : 50, 182n visuva (equinoxe) : 234 vistara : 122n, 140n, 170n, 182n, 344, 362. Cf. darbhavistara vistSgarta : 248 Visnu ou Hari (sans attributions de- "finies): 10, 22n, 26n, 32n, I64n, 34° „ Vis^u (commc Karatia) : 150n, 152, I54n, 216n Visnu (comme Lokapala) : 62, 64n, 94n, 334 visarjana, vi V" srj, (de Siva ou d autres dieux) : 40n, 126n, 138, 17_n, 180, 182, 184, 190n, 214, 218n, 260, 278, 354, 360, 364 visarjana, vi, Sfj> (des pavitra): 166n. 168n, I80n vik§ana : 56. Cf. niriksana Vira : 30 Viragama : xiv vfka : 278 vrddha (vieillards) : 178n, 262 Vrsa (comme asana du Sivakumbha) : ’ * 57, 60 Vrsabha (un Gaijesvara) : 46, 334 Vfsabha (comme nuihgala) : 33 In vrsasthana : 106 Veda: 232n, 331 vedavrata : 292n vedi : v, 84n, 330n, 331 k 335 ve§t : 40n, 106, 130 vaikalya : 162n vaisakha[masa] : 204n vaisesikarcana : 360. Cl. naunittiki pujS, vise§apuja vaisya : 296, 300, 302, 304n, 313 VAUSAT : 344n vyaktalinga : 32n vyavahitasparsa : 300n vyakhya, vyakbyakala: 282, ^81n vyadhi : 230 vyahrti : 174, 182n vyahrtihoma : 126n, l/On, 174 vrata ; viii, ix, x, 90n, 92n, 94n, 132n, 144n, 148n, I62n, I66n, 168n, 182n, 256, 290n Vratapraknia : 11 oc OA vratacaryanga, vratanga : 88n, Wn, 92n, 96n, 118o, 136n, 138n, 144n, )46n, l66n, 168n, 208, 210n, 333 vratabhoganga : 208n vratin : xvi, 164 vrihi : 60n sakti (lance, javclot) : 62n sakti (puissance humaine) : 230 Sakti (de Siva, au singulier) : 24n, 26n, 60n, 62n, 64n, 68n, 72n, 74n, 76n, 82n, 102n, 150n, 192n. 242n, 244n, 277n, 278n, 288n, 335. Cf. Ambika, Uma, Gauri, Devi, Parvati Sakti (les neuf Sakti de Siva) : 22n Sakti (les neuf Sakti de Kama) : 350 Sakti (les neuf Sakti de Vasanta) : 348 Sakti (divinitSs des noeuds du pavitra) : 30n saktitattva: 152n saktimapdala ; I54n saktimantra : 33 In Sakra (Indra) : 62, 68 saiikha : 33 In S'ataratnasangraha : xix 4a$a (chanvre, comme mat6riau du pavitra) : 20 sabara : 278 Sama : 318n sambara (pour mantra) : 131 sambuka: 314n Sambhu (pour Siva) : 10, 18, 70n sayya : 94 n , 316n. Cf. darbhasayya, bhasmasayya, bhusayya sara : 352 SARA (ASTRA): 140 salaka (prob. cure-oreilles) : 94n, 98n salaka (dans le sens de lifiga ) : 246n sasini, etc. (les seize kala de la lune) : 24n sastrarupini (dit de la vardhani ) : 68n SASTRA (ASTRA 1 : 130 aastralu (pour vardhani) : 70n. Ct. astralu santi (rites de) : 132n santikala : 44, 334, 356 santyatitakala : 44n sali : 96n sasana (de Siva) : 340. Cf. ajna sastra : 10, 230n, 328 Ssstr : xii SIKHA : 96, 98n, 208 simba ( Dolichos Lablab L.) : oun SIRAS; 96, 98n, 208 INDEX siromala : viii Siva : passim aivakarya : 206 Sivakumbha : 34n, 58, 64n, 66 n, 70n, 110, 146n, 190n, 192n, 333, 335. Cf. kalasa, kumbha, ghata sivakurca : 326, 328 Sivagayatri : v. sous Gayatrl sivatattva (singulier) : 152 sivatattva (groupe) : 152, 154, 158, 214, 216, 362 sivadvija: 274n sivamantra : 1 12n, 2I6n, 256, 288. Cf. mulamantra de Siva sivasatpskara (pour diksa) : 250 o ivasarphita (pour l’ensemble des Agama) : 318. Cf. samhita sivahasta : 50, 52 Sivagama (le Livre) : 266 Sivagni : 86n, 120, 126n, 182n, 278n sivaikadasika, sivaikadasini (les onze mantra de Siva) : 256 si§(alinga : 282n sisya : 84 n , 88n, 122n, 156n Sukra (Venus) : 12n sukla (sperme) : 248 suklapaksa : v. sous pak§a suci, V~ sue : 36, 38n, 260, 270 suddhapavitra : xi, 22n, 28n,i2n,I02n, 106n, 142n, 146n suddhavidyatattva : 152n, 320n. Cf. vidya suddhasaiva : 178n suddhi, sudh, (concernant des ob jets autres que l’officiant) : 28, 36n, 86, 104, 136, 138, 190, 204 . suddhi, .y r sudh, (concernant Tofiki- ant, comme resultat d’un prayai- citta) : passim, de 228 a 318 sudra : 20n, 250n, 296, 300, 302, 304, 310 sula (pour trisula) : 62n, 338, 348 sulapaiji, Sulin (pour Siva) : 18, 216n, 218, 362. saileya ( Styrax Benzoin Dryand.): 112n saivabrahmaija : 42n, 277n. cf. adi- saiva SaivasannySsapaddliati : 324n, 325, 326n, 327 Saivasiddhauta : 202n sauca : 314, 316n, 318n 387 sraddha : 3l8n sraddha : i, 290n sravaija [masa] : 6 srivatsa : 331 n sruti : 232n srotrasodhana : 98n SLIM : 72n slesman : 248 svapaca: 250, 252 ?a(sahasrika : 154n, 155 sa^utthasana : 60n saipraksapa : 102n. Cf. raksaija samskara (du mandapa ) : 56, 74n saipskara (du kunda) : 86 satpskara (de la cuilkre, etc.) : 140n saipskara (des pavitra) : 130n samskara (des damana) : 212 saipskara (vediques) : 292n samharakrama : 322n samhitamantra, saiphita : 102, 104, 140n, 204, 272n, 318, 324. Cf. sivaikadasika samharana, saip hr, (des mantra) : 182n, 184 n sakalikarana : 42, 50n, 52n, 54n, I08n, 170n, 190n, 360 sankara (de divers objets) : 3l6n sankalpa : 166n sankranti : 234n, 256n sangita : 134, 360 sanghatana (des portes) : 48n sattva (un guija) : 344, 350 sadasyapuja : 178 Sadasiva : 22n, 44n, 64n, 102n, 152n, I54n, 214, 362, 364 sadasivatattva : 152n, 320; 322n Sadasiva : 30 sadyabpratisjhita-linga : 288 Sadyojataj 308, 326n SADYOJATA, SADYA : 28, 96, 98, 146n, 208, 236, 266n, 290n, 300n, 322, 358, 362 sanaka : 38n Santanasaifiliita : 22 n, 23 sandhana ; 74n, 76n. Cf. nadisandhana sandhya : 16n, 38, 136, 138n, 214n, 234n, 236n, 254n, 256 sannidhi : ll4 n , 206, 252n, 346, 352n sannyasin : 228n, 292, 312n sapipdlkarapa : 290n samagrasana : 70 somasambhupaddhat! 388 samaya : xv satnay&c&ra : 190 samayin : xvi, 4n, 228n, 264n samadhi : 336, 338 samalepana : 56n, 288n samidh : 226n samikarana : 56n samparka (contacts malheuraux) : 302 , 306. Cf. f sprs sampatahuti : 86, 102n, I04n, 130n, 208n, 358 sampujikara^a : 130n samprok§ai?a : 250n. Cf. prok§a$a sambbara : v. sous yajfiasambhara sammarjana : 56n sarpis : 322, 324n. Cf. ajya, gbrta sarvatomukhi : 30 sarvadcva : 22, 102n sarvasva : 246 sarsapa (Sarsaparilla ou Hcmidcsmus indicus (L) Schult.) : 60n Sahasragama : 6n, 196n sahasrapankti : 3l6n sadakhya : 22. Cf. Sadasiva sadhaka : xvi, 4n, 156n, 228n, 312n sadhikSradlksa : 156n sSdhyamantra : 156n santanika : 192o sapeksa-visarjana : 172n, 184n, 360 samanyasastra: 232n samanyasannidhana : 184n. Cf. sannidhi samany&rghya : 42n samipya [varna] : 296, 308 sayahna : 36, 208 , 354 Siipha (« asana de la vardhani) : 56, 60, 70 sitapaksa : v. sous pak$a biddha : 280n, 338 siddhalinga : I88n, 280n siddhania : xiii, 32n, 132, 170n, 174, 202, 232n, 282n, 340 Siddhantasekhara : xx, 13, 32n, 66n, 1 12n, 113, 122n, 123, I26n, 127, 138n, 160n, 166n, 169, 170n, 171, 228 n, 229, 240n, 266n, 267, 288n, 289, 292n, 293, 294n, 295 Siddhdntasar&vali : xix, 27 siddharta ( Eruca sativa Mill.) : 56a siddhi: 2 , 4a, 114 , 228 siddhilinga (,?) : 280a simanta : 290o sugandhijala : 96, 2l0n Sudhabhuj : 18 Supralistha (un pdtra) ; 320, 322n Suprabheddgaina ; xii, xiii, 6n, 30n, 31, 35, 36n, 37, 96n. 97, 134n, 135, »38n, 139, I56n, 157, 162n, 163, I66n, T8n, 179, 2l0n, 312n, 313 Sura : 196. Cf. Deva surapada : 332 Susanta (un pdtra) : 329, 322a susumna : 128n SUS \5UCATA (KAVACA) : 139 Suksmagama : xiv, 34n, 66n, 67, 98n sulaka : 226n, 312a sutika : 250a sutra (fil, ficelle) *J~ sutj* : 20, 24, 28, 34, 40n, 106, 108n, 130, 332 344 sutra (pour ak$asutra) : 260, 262n sutra (pour pavitra) : I44n Surya (ou Bhaau, Ravi, etc.) i 22, 30, 3 n, 38, 40n, 42n, 82n, 102n, 106n, 108, 1 18n, 138, 142, 184n, 208, 282n, 324 n , 332, 334, 356 , 360. suryapuja : 196n sfstikrama : 322n secana : 56n Soma : 22n, 128, 324n Somasambhu, Somatambhupaddhati : passim somasaipstha : 292n sauvarnafpavitra] : 20 Skanda (ou Kumara, Guha, etc) : 18, 22, 46, 102n, 334 stambha : 330 stuti, \T stu : 72/i, 1 1 8 n , I34n, 170 , 1 90, 364 stotra : 118n, 164, 170n stri ; 230 , 278 sthandila : 30, 84n, 88n, 92n, 96n, I38n, 186, 320n, 333, 335 Sthanvasrama : 336 sthapaaa (rite de) prati§tha stb apaaakramavidhi sthail : 88n stbalipaka : 86n stbirabaga : 252a sthirasana : 70o 576n, 346. Cf. 74a INDfeX 389 snana, aT sna, (de 1’officiant) : 136, 166n, 208, 214, 256, 296, 298n, 308n, 314, 316n, 356, 360 snana (du Dieu) i 180n. Cf. snapana snanavedi : 192n, 335 snapana ou snapana (du Dieu), et verbes associes : 84, 138n, 146n, 190, 244 n A/^sprs (contacts coupables) : 248, 250, 262, 266, 270, 278, 280, 298, 300, 302, 304, 306 smara : v. sous Kama J ~ star (dans le sens : imaginer, m6diter) : 104, 134, 144 Smfticandrika : 22n, 23 sraj : 74n, 342 sruc : 58n, 140n, 362 sruva : 86n, 88n, 140n svakiyacara : xvi, 224n Svacchanda-Bhairava-T antra : xiii, 198n, 202, 340 Svacchanda-T antra : 198n, 34J svacchandin : xiii, 202n svadharma : xvi, 224n SVADHA : 40n ^svap (concemant l’officiant) : 134, 140n, 166n v r svap (conccrnant Vispu) : 30, I64n svayambhulinga : 30, 188n, 282n svasiddhanta : 232 svasti[vac] : 356 svastika : 33 In Svayambhuvaganta : 196n SVAHA : 38n, 86n, 104, 140n, 156, 344n svis(akrd5huti : 128n, 170n, 174n svestalinga : 84, 88n, 138n , I84n, "208n, 240, 288n haipsa : 58n Hara (pour ^iva) : 2C6 Hara-kopa,-krodha : 196, 198n Hari : v. sous Visiju haridra : 28 haviryajiia : 292n havis, havisyanna : 212n, 318, 360, 362 hasta (mesure de longueur) : 34, 330, 331 hastodvartana : 100n HAM : 44n, 140n, I58n, 174n, 214n, 216n hara (collier) : 346, 350 Himavat : 336 HUM : 344n HiJjl : / 14n, 216n HOM : 158n, 214n, 216n HRD , HRDAYA : 50n, 52, 86n, 96, 98n, 130, U.6n, 166n, 208, 324n hemadi (liste de materiaux) : 74n hcmadilinga : 282 Hemadri : xiv homa : ix, xi, xvii, 2n, 38n, 50n, 84n, 86n, 124n, 128n, 132n, 160, 172, 182n, 190n, 24on, 254n, 296, 318, 330, 358 homadravya : 90n, 98, 227 HAUfyl : 150n, 158n, 214n, 216n, 358n, 362n HYAIM, HRUM, HLAty, HVlM : 44n , • _ *•' -* • ’ . ... , **.i r - , •• • , pppi TABLE DES PLANCHES PI. I : Yagamandapa , plan a 81 carres. PI. IT : Yagamandapa , plan a 121 carres. PI. Ill : Vue du cote Est du yagamandapa oh s’est ddroule cn Octobre 1966 le pavitrarohana du temple de Ganesa, h Pondich6ry. PI. IV Meme mandapa , angle N-E. PI. V : Meme mandapa , angle N-O. PI. VI : Meme mandapa, angle S-O. PI. VII : JMnakhadga. TABLE DES MATlkRES INTRODUCTION TEXTE ET TRADUCTION Section I : Offrande annuelle des pavitra A. GenSralites Nkcessitk de ce rituel Date du rituel Description des pavitra B. C. Rites preparatoires Ce qu’il faut faire avant la puja du mandapa Hommage aux Portes et aux Gardiens des Portes Entrke par la porte Ouest Ce qu’il faut faire avant la “ main de Siva ” Imposition de la “ main de Siva ” Meditation sur Siva Sarpskara du mandapa Hommage au iivakumbha, a la vardhani et a leur cour Culte de Gaoesa Culte des Guru Culte du linga personnel Rituel du Feu Offrande k Siva des objets destinks aux observances et aux rkjouissances Ce qu’il faut faire le jour de Yadhivasana des pavitra Offrande des pavitra parfumks aux dieux qui sikgent dans le mandapa Offrande des pavitra parfumks k Siva Rites concernant le Siva du Feu Protection des pavitra consacrks Culte de la Science et du Maitre, et le reste Ce qu'il faut faire le lendemain de /’adhivasana des pavitra Rites qui prkckdent l’offrande des pavitra Offrande des pavitra aux dieux qui sikgent dans le ntapdapa Offrande des pavitra a Siva Mulamantra des quatre pavitra 36 42 48 50 52 54 56 58 82 82 84 86 90 102 106 112 120 130 132 136 142 144 158 TABLE DES M A TIE RES Prifcre k Siva 160 Ensuite. . . 164 Rites concernant le Siva du Feu 170 S6rie des mantra du vyahrtihoma 174 Culte du Maitre 176 Hommage aux personnes presentes 178 D. Conclusion du sacrifice Avant le cong6 180 Remise du karman 182 Cong6 182 Culte de Caqda 186 Prikre k Can^a 190 Ensuite. . . 190 Section II : Offrande annuelle des damana 196-220 A. Histoire de Damana et nicessitk de son culte 196 B. Rites priparatoires Comment se rendre aupr&s de la plante damana 204 Invitation dc Damana 206 Ensuite. . . 206 Adhivasana 208 Offrande a Siva des instruments d’observances 208 Offrande des damana parfum6s 210 Sarpskara des damana qui restent. Leur protection 212 Ensuite. . . 212 C. Offrande des damana 214 Dons k VacHrya, aux dvija et aux autres 220 Section III : Rites de reparation 224-328 APPENDICES I : Le yigamapdapa 330 II : Culte du Printemps et festival des damana selon Y1 Sanaiivagurudevapaddhati 336 BIBLIOGRAPHIE 369 INDEX 371 TABLE DES PLANCHES 391 TABLE DES MATlfeRES 393 LEGENDE POUR LES PLANCHES I ET II I h V : regions concentriques dont les noms suivent : I : brahmapada, occup6 par la vedi centrale qui porte le masala II : daivikapada III : mamisyapada IV : paiiacapada V : r&ksasapada Enhachures: les parties surilevfees (.vedi), occup&es par divers objets dont les principaux sont : 1 k 27 : kalaia p6riph6riques (liste : cf. App. I) S et V : iivakumbha et vardhani P : pafleagavya A : ankurarpana (les huit objets fastes ne sont pas reprSsentis) K : kunda, unique en g6n6ral Plonche l YAGAMANDAPA • • Plon 6 81 corris Doped* Nirmoloinoni. Kriyokroinodyot'Kdvya^yQ , p 204-5. 1 Planche n YAG AMANDAPA • • Plan a 12 f carres Porte Nord Porte Quest Porte Est — — Planche III Yagamandapa du pavitrarohana c6l£br6 dans le temple de Gane$a a Pondich6ry, en Octobre 1966 Cot6 Est et angle N-E. On voit, de droite k gauche & la p6riph6rie du mandapa , sur des bancs qui servent de vedi, les kala&a 16 et 7 de l’angle N-E. Cachant en partie ceux-ci, sur un tabouret en guise de vedi , le Sivakumbha et la vardhani. Au centre de la photo, le kunda avec ses trois mekhala, et, h sa droite, la porte Est limitee par deux stambha en bambou. Planche IV Meme mandapa , angle N-E Les kalatia p£riph6riques de Tangle N-E sont ici bien visibles, chacun avec les fils qui l’emmaillotent, les taches de vermilion qui le marquent, les feuilles de manguier qui sortent de Touverture, la noix de coco qui bouche celle-ci, et le kurca qui coiffe le tout ; chacun aussi avec le pavitra multicolore qu’il a re 9 U lors de la ceremonie. Les planches dressSes portent sur leur face invisible le dessin de trois des objets fastes (a$tamangala). Elies cachent partiellement le tabouret sur lequel tronent le divakumbha et la vardhani ; ceux-ci, pr6par6s comme les autres kala&a , sont caracterises cependant par la piece de tissu qui les drape. Le jftanakhadga (cf. PI. Vll) est pose en porte-a-faux sur les deux vases. Planche V Meme mandapa, angle N-O A l’interieur de l’angle forme par les kalata peripheriques de cette region, on voit, sur un sthandila dresse a meme le sol, Pensemble des bols de Vankurarpana. Au milieu, le vase plein d’eau ou I’on invoque Soma au debut du rite. Les pousses sont encore trfcs courtes, car la photo est prise le premier jour du festival. Planche VI Meme mandapa, angle S-O Sur des bancs, les kahia pferiph^riques de cette region. Dressees devant eux, des planches oh sont dessinfees les representations naives de quelques-uns des huit objets fastes. Dans l’angle, sur un sthapdila ttabh i meme le sol, les petits recipients qui ont servi a preparer le paflcagavya, et, hors du sthandila , des vases qui n’ont pas de destination precise. A gauche de la photo, des reserves de bois sacrificiel. Planche VII Jnauakhadga, confection^ par un pretre du temple oil ont 6t6 prises les photos III a VI ERRATA ET ADDENDA 1. Concernant le premier volume, SomaSambhupaddhati I p. XIII, 1.5 lire : Petat d’isolement (appele kevaldvastha par certains textes) qui... p. XXIII, 1.22-23 voir une mise au point dans le present volume (vol. II), p. 16, n. 1 p. 36, 1.23 et p. 342 p. 56, 1.5 p. 74, n.6 lire: gorocana lire : adamantine 5 k modifier ainsi : Situation diff6rente dans le culte de Siva (III, 47), probablement parce que Pofficiant est tourn6 vers l’Est ici, vers le Nord lorsqu’il adore 3iva. Dans les deux cas, il a Ganapati et les Guru face k lui, k Parrikre plan, le premier a sa gauche et les autres k sa droite. p. 76, n.l 11 est int6ressant de noter qu’un ms, balinais utilise par M. C. Hooykaas ( Surya-Sevana , Amsterdam, 1966, p. 68-69) glose prabhuta par anantasana p. 80, n.6, 1.4-5 a corriger ainsi : avec Vupahrdayamantra, c’est-a-dire “ Oip Khaip Khasolkaya namah ”, donner... p. 92, n.4, 1.13 p. 96, n.3, 1.2 p. 100, 1.2-3 (Nous devons ici encore reconnaitre notre dette envers M. Hooykaas, car ce sont les mss. balinais qu’il a publics et traduits (op. cit. 9 p. 80, 92, 108, 110) qui ont attire notre attention sur le fait que le terme d’upahrdayamantra devait etre synonyme de kha$olkamantra.) lire : destine au culte priv6 lire : d’autres formes de ce mantra lire : ...un linge, et surlaquelle on a recit6 les pavitra (c’est-a-dire les brahmamantra) et les afigamantra\ on les emplit... (Sur l’equivalence entre pavitra [ mantra ] et brahma [mantra], voir la vrtti de Bhattanaraya&akaijtha 2 p. 106, n.4, 1.7 p. 118, n.l, 1.7 p. 136, n.l, 1.1-4 p. 184, n.4 p. 192, n.4, 1.3 p. 202, n.6, 1.5 p. 212, 1.5 du has p. 224, 1.5 p. 230, 1.4 p. 256, n.3; 1.5 p.260, n.l, 1.8 p. 310, 1.7 des notes p. 323, 1.3 p. 324, 1.13 p. 338 p. 341 sur le Mrgendra, vidySpada, adhvaprakarana,£l. 161b (Devakottai 6d„ p 420) : “ pavitripi sadyoj&tadini brahmini ”.) lire : “ Haip Agnimaiidalaya namah ”, “ H-atp Sakti- man<)alaya namah”; puis... lire : un aspect commun et un aspect particular a remplacer par ce qui suit : Comme dans le rite exterieur, les offrandes sont destinies, non au Feu, mais au Siva que Ton invoque dans le Feu (Feu appele pour cela Sivagni ou Sivanala). Ici, le Feu n’a pas h etre produit, puisqu’il existe en permanence dans le nombril. Le rite mental est done plus simple que... lire : lumineux par un autre lire : svayattibhu-, diivika-, bana -, ... lire : Saussurea lappa lire : ...recent d’introduction d’616m;nts v6diques dans le rite agamique. lire : circumambuler id. lire : mais la forme du Feu destinee a recevoir Siva. lire : du Siva du Feu avec le Siva du sanctuaire. lire : ...compliquee dans A. : ablutions... lire : A) Karanyasa (imposition des mintra sur les mains) lire : B) Anganyasa (imposition des mantra sur le corps. (Le processus tout entier se divise en ces deux phases, dont chacune comporte l’imposition des brahmamantra et des angamantra ; il ne faut pas comprendre anganyasa comme signifiant “imposi- tion des angamantra ”). placer “ayudha” (que l’on trouve aprfes “asanamantra”) r dans la premiere colonne, aprfes “amra” avant KHA1?GA, lire : “khadga”. 3 p. 346 et 347 p. 347 p. 348 p. 350, sous “Yaksa* p. 351, sous “rudra ksa” p. 352 p. 356 p. 361, 1.3 du bas p. 362, sous (B) p. 368, 1.15 1.8 du bas II. p. v, 1.2 p. viii, n.2, 1.2 p. xxiv, sous 2) p. 4, n.3, 1.7 n.5, 1.6 p. 8, 1.1 p. 11, [4b], dern. 1. p. 16, n.3, 1.3 p. 24, n.2, 1.7 ajouter, a leurs places : parikha : 132 pavitra(pour brahmamantra): 100 padangusjha-utthitagni : v. sous Agni plyu?a : 136 prakara : 132 noter que “bija” et "bijapuraka,” qui devraient se trouver aprfcs “bimba-mudra,” sont p. 347, avant “bindu” lire : 266 (au lieu de 226) lire : Elaeocarpus reporter “vidhisnana” aprfcs “Vidyesvara” reporter “ Suvrtti ” avant “susumna” t • • lire : publiSe avec... La troisifcme ligne doit se situer imm6diatement sous le titre ; elle concerne toute la liste qui suit, lire : APPENDICES lire : PLANCHES Concernant le present volume lire : ils different lire : lambamala (au lieu de latnbam&na) ajouter : P. V. : Prayaicittavidhi , par Aghorasivacarya, Madras, 1961. P. S. : Pr&yaicittasamuccaya , par Trilocana- sivacarya, I.F.I., T.l5c. lire : purana lire : leurs cultes : “ A cause... lire : fyadha lire : Mohaiurottara , cite dans la Kriydkramadyotiknvya- khyft lire : sont ainsi lire: [18b] 4 p. 34,11.3, 1.3 p. 41, 1.1 dem. 1. p» 50, n.3, 1.1 p. 58, n 2, 1.4 n.2, 1.8 n.3, 1.1-2 p. 68, tl. 43 lire : M2 et 1 lire: lire : 103 (au lieu de 130) lire : 11 s’agit trks probablement des trois... lire: naimittiki vistupuja lire : [38b] lire : des fleurs et des joyaux une ligne du iloka n’a pas 6t6 traduite. Celui-ci devient: Tout en rccitant le rmlamantra , et [versant avec la vardhani] un filet d’eau continu, il fait faire a cette Arme 2 un tour complet [du nwndapa], pour. . . • p. 71,U p. 82, n.2, 1.2 p. 90, 1.4 du bas p. 108, n.2, 1.13 p. 126, n.l, 1.2 dern. 1. p. 134, 1-1 p. 136, 1-3 p. 139, [90b], fin lire : lire : 152 (au lieu de 52) lire : que les autrcs auteurs notnment... lire : aux Guru lire : offrandes au Siva du Feu lire: jusqu’k lire: bubhuksu lire : Rites qui precedent l’offrande des pavitra lire : il- 80-82a p. 140, n.l, 1-3 du bas p. 141, [91a], 1.4 p. 147, 1.7 lire : cent-huit [cihuti] avec ASTRA : puis... lire : au dernier mot lire : pour sn^THT p. 156, n.l, 1.3 p. 172, n.3, 1.2 et 3 p. 206, dern. 1. p. 214, n.9 p. 216, 1. 2 des notes p. 250, n.3 p. 278, 1.4 lire : trbs large lire : -M2 et Ml lire : feuilles lire : Cf. I, iU 97b k 101a. lire : puraya puraya, suivi de iulaphni au datif... ajouter : Voir une liste plus complete p. 306, n. 1. lire : renaltra 616phant 5 p. 280, n.2, dern. 1. p. 284, n.8, t.l p. 294, 1.18 du bas 1.14 du bas 1.10 du bas p. 314, n.9, 12 p. 316, 1.1 1.2 p. 318, 1.2 du bas p. 324, n.3, 1.1 p. 331, n.2, 1.7 p. 346, 1 8 p. 352, fin du i/. 37 p. 354, 1.3 p. 375, sous “kuluttha” * p. 353 p. 384 p. 386 p. 387 p. 387 p. 388 p. 388, “sous sutra” p. 389 pi. Ill, sous la photo, 1,2 lire : adi (au lieu de adi ) lire: M2 et T, ainsi que le Purva- Kirnika (8, 124b), ont... lire : en ddduireque telle lire : hypothfcse lire : complications supprimer la virgule aprfes “sexuels” et lire : traite, le terme... lire : Celui qui lire : faire un japa lire : sur le Calme (Sama) lire : comme ici lire : de Visiju-le plus souvent... lire : avec les deux autres mains supprimer le point aprfcs “Monde” lire : emplis lire : kuluttha ( DoUchos biflorus Linn) : 60n lire : mulamantra (de Damana) : 348n lire : lambamala au lieu de lambamana lire : vi sfj (des pavltra) lire : sivakumbha lire : Sanaka lire : Sarvatomukhi, Sarvadeva, Sidakhya, Siddha, Siddhanta lire : 20, 22, 24... lire : Smara lire : les kalaia 16 et 7 de Tangle S-E, et les kalaSa de Tangle N-E; PUBLICATIONS DE L’INSTITUT FRANCIS DTNDOLOGIE Nos. 1 . 2 . 4. 5. 6 . 8 . 9. 10 . 11 . 12 . 13. 14. 15. 16. 17. KSravelane — K&reikk&lammeiy&r, oeuvres 6dit6es et traduites. Introduc- tion par Jean Filliozat. 1956. J-an Filliozat — Les relations extirieures de I'lnde (1) 1. Les ichanges de YInde et de Y Empire Remain aux premiers slides de Yire chritienne. 2. La doctrine brahmanique h Rome au Ulime siicle. 19 . Madeleine Biardeau— Le Tattvabindu de V&caspatimiira. Edition critique, traduction et introduction. 1956. 3. Monchanin, J. Filliozat, A. Bureau- Entretiens 1955. 1956. Louis Renou— Etude* sur le vocabulaire du Rgveda. Premise s6ne. 19 . Suzanne Siauve-La voie vers la connaissance de Dieu ( Brahma- Jij nisi ) selon Y AnuvyikhyUna de Madhva. 1957. Dev Raj — L'esclavage dans YInde ancienne cYapris les textes pahs et Sanskrits. Avec une preface du Dr. Jean Filliozat. 1957. Alain Dani61ou— Tableau comparatif des intervalles musicaux. Alain Danielou— La musique du Cambodge et du Laos. 1957. AndrS Bareau-La vie et Yorganisation des communautis bouddhiques modernes de Ceylan. 1957. Alain Danifilou et N. R. Bhatt-Texte* des Parana sur la thione "™' cale - Vol I, Edition critique, traduction franjaise et introduction. 1959. Charlotte Vaudeville-KaWr Granthavali (Doha). Avec introduction, traduction et notes. 1957. Madeleine Biardeau-SpMa Siddhi (La Dimonstration du Sphofa) par Marfana Miira. Introduction, traduction et commentaire. Texte Sanskrit 6tabli par N.R. Bhatt avec la collaboration de T. Ramanujam- Suzanne Siauve-Les noms vidiques de Vim dans Y Anuvyakhyanc i de ' Madhva (Brahma-Sutra 1, 1, adhikarapa 2 4 12). Texte avec traduction Charlotte^VaudevUle — Etude sur les sources et la composition duRamayana de Tulsl-Dls. Traduction en hindi par J. K. Balbir. W 4* W** ^ ^ WZV&, fasc.I 1959, fasc. II. 1965. , , Alain Danidlou et N.R. Bhatt-L. GtMamk* r«. L-o»vta.e ongmal de Bhatata stir la musique. Edition critique, traduction franjaise et introduction. 1959. Rasik Vibari Joshi-Le rituel de la divotion knpalte. Preface par Jea Filliozat. 1959.